1790 interventions trouvées.
On voit bien que là ou vous prétendez qu'il y a des gouffres ou des abîmes entre la France et les autres pays, il y a en réalité beaucoup plus de proximité et de rapprochements à faire. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Regardons de plus près comment cela fonctionne dans ces pays tellement responsables que vous nous citez à longue...
Et en Espagne ? Avec quinze annuités de cotisation, on peut bénéficier d'une pension égale à 50 % du salaire de référence, et avec trente-cinq annuités de cotisation, l'on a droit à 100 %. De plus, il y a une différence que vous n'évoquez jamais : la France est la lanterne rouge européenne pour l'emploi des seniors. Les autres pays européens, ...
à la provocation, nous préférons la proposition. Nous prônons une réforme globale, à la fois financière et de société, seule capable de garantir la pérennité de notre système de retraite par répartition. Je vous présenterai notre projet autour de quatre axes.
Tout d'abord, l'horizon de la réforme. Les règles du jeu applicables dans la durée doivent être connues une bonne fois pour toutes parce que notre société a besoin de repères stables. Il est raisonnable de se projeter à l'horizon 2025 tout en se dotant des instruments qui permettront de poursuivre au-delà l'action engagée. C'est pour cette rai...
Nous proposons non seulement que ce fonds soit préservé, mais qu'il soit abondé par une taxe exceptionnelle sur les profits des établissements financiers (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC), pour lesquels aujourd'hui la crise semble n'être plus qu'un mauvais souvenir ! Nous voulons anticiper et dire aux Français que leurs efforts act...
Après l'horizon de la réforme, j'en viens à la nécessité d'un effort qui soit partagé. Il faut en effet un effort partagé si l'on veut qu'il soit accepté et que nos régimes de retraite soient financés. L'effort doit être partagé par tous les salariés, du secteur public comme du secteur privé. (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP.) Mais contrai...
en raison de la non-prise en compte des primes dans le calcul des pensions et du niveau de qualification dans la fonction publique. Nous proposons d'uniformiser, si nécessaire, les avantages familiaux, et surtout d'améliorer la situation des polypensionnés, c'est-à-dire de 38 % des retraités.
Nous proposons que soit supprimé le seuil de 15 ans dans la fonction publique pour l'ouverture de droits à la retraite et que soit revue la manière de prendre en compte les vingt-cinq meilleures années pour les polypensionnés. Mais si l'effort doit être partagé entre les salariés, il doit aussi être assumé par les détenteurs de capitaux. (Appl...
Nous le disons très clairement : l'âge légal de départ en retraite doit rester fixé à 60 ans car c'est une protection pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes, pour les plus modestes, et c'est aussi une liberté pour les autres. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Nous le disons solennellement : l'âge de départ en retraite san...
Selon nous, l'exigence de justice se réfère à une égalité qui doit être réelle, qui tienne compte des situations différentes des hommes et des femmes, et pas simplement des droits théoriques qui leur sont offerts. Le dernier axe de notre projet est évidemment celui de l'emploi. Aucune réforme durable n'est envisageable sans une forte améliorat...
Et je le répète : nous sommes résolument hostiles au relèvement à 67 ans de l'âge auquel peut se percevoir la retraite sans décote, car ce sont les femmes qui en sont victimes. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Sur le front de l'emploi des seniors, les nouvelles restent mauvaises. À cause de votre politique, le chômage des plus d...
disait : « La République doit se construire sans cesse car nous la concevons éternellement révolutionnaire, à l'encontre de l'inégalité, de l'oppression, de la misère, de la routine, des préjugés, éternellement inachevée tant qu'il reste des progrès à accomplir. » C'est cette exigence qui nous guide. C'est cette exigence que les Français atte...
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des affaires sociales, mes chers collègues, il est absolument évident que le défi que constituent le montant de la dette sociale et l'ampleur des dépenses sociales est tout à fait considérable, et ce pour au moins deux raisons. La première, ...
Nous avons besoin de politiques justes qui prennent en charge les besoins sociaux. Il faut avoir le courage de reconnaître que des recettes nouvelles seront nécessaires et qu'elles devront provenir de la mise à contribution des revenus du capital. C'est parce que, au nom de vos dogmes, vous refusez l'augmentation des prélèvements obligatoires ...
L'article 3 constitue une tentative d'apporter, au-delà des mesures d'urgence, une réponse structurelle à la crise que traverse l'agriculture française. Cette réponse passe notamment par la définition de nouvelles relations entre producteurs et distributeurs. En effet, nous savons que la question des prix est centrale dans cette crise. Il sera...
Je ne reviendrai pas sur les propos de Mme Vasseur concernant ce que pensent les infirmières. Catherine Lemorton, qui a assisté au congrès national infirmier, le dira mieux que moi : tout ce qui y a été dit n'allait pas dans le sens de ce que vous affirmez. La semaine dernière, nous avons rencontré un certain nombre d'infirmières, sans doute pa...
Il ne semble pas, madame la ministre, que les syndicats soient coupés de la base sur cette question.
Je ne m'arrêterai pas plus longtemps sur ce que ressentent les infirmières ; je vois bien que nous n'avons ni les mêmes sources ni les mêmes contacts. Je veux revenir sur la prise en compte de la pénibilité, indépendamment de la question du classement en catégorie active ou sédentaire. Ce qui me préoccupe le plus dans votre réforme, c'est la s...
Que nous dira-t-on demain lorsqu'il s'agira d'estimer la pénibilité de métiers pour lesquels le travail d'appréciation n'a pas encore été fait et sur lesquels il pourrait y avoir des divergences ?
J'attends une réponse précise à cette question. Comment prenez-vous en compte la pénibilité du métier d'infirmière dans le cadre de la réforme que vous proposez ? Autre question. J'ai pris la précaution de dire que je ne confondais pas pénibilité et conditions de travail. Vous nous répétez à longueur de discours, ainsi qu'à la presse, madame l...