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Et, évidemment, plus on monte dans l'échelle des revenus pour ne pas prendre l'exemple emblématique de Mme Bettencourt ou d'autres personnalités (« Si ! Parlons-en ! » sur les bancs du groupe SRC) , plus cela est vrai, et il est évident que ces chiffres font mal. D'ailleurs, j'aimerais bien savoir combien va coûter à Mme Bettencourt la cont...
Je terminerai en disant qu'il est absolument indigne de prétendre que le projet socialiste est uniquement fondé sur des prélèvements complémentaires ou nouveaux et sur ce que vous appelez du matraquage fiscal ; car s'il y a matraquage fiscal, il est de votre côté. Le seul problème c'est que ce ne sont pas les mêmes qui vont payer.
Votre gouvernement a transmis à Bruxelles l'annonce d'une augmentation des prélèvements obligatoires de deux points de la richesse nationale au cours des deux prochaines années, c'est-à-dire en 2010 et 2011. Je tiens à vous dire que le projet socialiste prévoit, sur les dix prochaines années, une augmentation des prélèvements obligatoires de 1...
Le souci de l'équité ne doit pas se confondre avec la stigmatisation. Monsieur le secrétaire d'État, j'ai entendu avec intérêt vos propos extrêmement modérés mais j'aimerais rappeler que tout au long des derniers mois, votre gouvernement n'a cessé d'encourager les propos les plus extrémistes sur les bancs de votre majorité. Vous avez laissé dir...
La situation est pire encore !
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, j'ai le privilège aujourd'hui, au nom du groupe socialiste, radical et citoyen, de m'adresser à vous pour vous convaincre qu'une autre réforme des retraites est non seulement possible, mais nécessaire. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je le fais avec gravité, car c'est l'avenir même de notre pacte social qui est en jeu. Je le fais aussi avec une certaine solennité, car c'est ici la colère d'une immense majorité de Français
que je veux relayer, ces Français qui ne veulent pas de votre réforme alors que ces trois dernières années ont déjà été pour eux trois années de régression sociale ; ces Français qui, par leur travail au quotidien, font de la France ce qu'elle est, ont la fierté de s'engager et attendent de vous de la reconnaissance, mais ne récoltent que mépr...
À l'heure où nous parlons, des millions de personnes
terminent de défiler dans toutes les villes de France. Des centaines de milliers de Franciliens étaient mobilisés à Paris derrière les organisations syndicales, rassemblées et solidaires comme elles ne l'ont pas été depuis des années, pour dire ensemble le refus de votre projet et leur volonté d'être enfin écoutées, d'être enfin respectées. L...
Vous nous sortez des chiffres, vous nous donnez des statistiques, mais derrière tout cela il y a des histoires de vie. Il y a des hommes et des femmes qui sont fiers de leur travail, qui sont heureux de ce qu'ils accomplissent ; mais il y a aussi des salariés qui sont brisés et qui ne se sentent ni respectés ni reconnus. Est-il besoin de reveni...
les hommes et les femmes qui ont le sentiment de pouvoir perdre du jour au lendemain leur emploi, celui-ci étant délocalisé dans un État européen sans qu'on leur ait rien demandé ? Eh bien, tous ces hommes et femmes, votre réforme les insulte, parce qu'ils ont le sentiment il faut le dire que l'addition est lourde. Après l'essorage social...
Mais la vérité, c'est qu'il faut bien trouver quelque part l'argent pour faire des chèques de 30 millions d'euros à Mme Bettencourt et à tous les amis du Fouquet's ! (« Bravo ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Certes, ce ne sont pas les amis du Fouquet's qui étaient aujourd'hui dans la rue. Pourtant, ceux qui ont défilé aujourd'hui, comme tous les autres, veulent une réforme ; mais ils veulent une réforme juste et efficace. Ils vous le disent très clairement et très fortement : ce n'est pas en remettant en cause les garanties construites depuis 1945...
Mais tout cela ne compte pas pour vous. Votre seule obsession, c'est de vous attaquer au symbole de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans. Votre unique préoccupation, c'est d'essayer d'arriver dans le moins mauvais état possible à l'échéance présidentielle de 2012. Les Français veulent d'autant moins de votre réforme qu'elle se fait au pr...
Comment oublier que Nicolas Sarkozy
- tout feu, tout flamme, comme à son habitude avait déclaré en 1993, face à Dominique Strauss-Kahn, qu'il était très attaché au maintien de l'âge légal de départ en retraite à 60 ans pour une bonne raison : parce qu'il l'avait voté. Faut-il rappeler qu'il a été élu député pour la première fois en 1988 ?
Mais sans doute a-t-il aussi voté l'abolition de la peine de mort, et pourquoi pas la loi Veil sur l'IVG en 1974 ? (Rires et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je ne vous apprendrai pas, chers collègues de la majorité, que le chef de l'État a tendance à considérer que ce qui est bien ne saurait émaner que de lui ! Pourtant, son attachement à l'une des conquêtes sociales les plus emblématiques du premier septennat de François Mitterrand paraissait sincère ; c'est avec force que, devenu candidat à la p...
il n'hésita pas à répliquer : « Elle a le droit de dire cela ; mais moi, je dis que je ne le ferai pas, pour un certain nombre de raisons. La première, c'est que je n'en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle. Ce n'est pas un engagement que j'ai pris devant les Français, et je n'ai pas de mandat pour faire cela. Et cela compte, vous s...