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4603 interventions trouvées.

Votre politique également atteste que vous n'avez pas vu venir la crise : la mesure relative aux heures supplémentaires le prouve. Ainsi, au deuxième trimestre de cette année, vous vous êtes félicitée du succès des heures supplémentaires au moment même où notre économie détruisait plus d'emplois qu'elle n'en avait créés, et ce pour la première...

J'espère que ceux qui avaient prôné une réforme d'ampleur de la Caisse des dépôts se souviendront de ce qu'elle vient de faire En entrant au capital de Dexia à hauteur d'un milliard, l'État va logiquement être représenté au conseil d'administration, lequel aura notamment à déterminer les conditions de départ des présidents du conseil de surve...

Le compte n'y est pas. Le ministre du Budget. J'ai également assuré le financement de l'AFITF, avec une subvention de 1,2 milliard. Sans ces opérations « mains propres », le déficit de l'État serait resté stable en 2009. Avec ces opérations, il atteindra 52 milliards, au lieu d'un peu plus de 49. Avec des sous-budgétisations, en laissant s'ac...

Mais elle augmente ! Le ministre du Budget. Il n'est pas question d'arguer de la conjoncture pour nous exonérer de l'effort sur la dépense. Au contraire, nous allons réaliser un effort structurel colossal sur la dépense un demi-point de PIB, soit 10 milliards et nous le faisons dès 2008. Cet effort sans précédent est la clé de notre straté...

Vous ne pouvez pas dire cela ! La ministre de l'Économie. L'objectif de telles cessions d'actifs doit être prioritairement le désendettement de l'État.

Madame la ministre, ma première question concerne les heures supplémentaires. Établissez-vous une relation et, si oui, laquelle, entre ce que vous estimez être le succès des heures supplémentaires et l'évolution préoccupante du chômage ? Confirmez-vous que les derniers chiffres du chômage révèlent une augmentation de 35 000 à 40 000 du nombre ...

Avez-vous au moins un ordre de grandeur ? La ministre de l'Économie. Tout ce que je peux vous dire est qu'il n'est pas bon.

Puis-je rappeler que ce n'est pas nous qui avons évoqué cette éventualité mais le Président de la République, suscitant la surprise ? La ministre de l'Économie. S'agissant du financement des entreprises, nous avons, dans le cadre du Conseil ECOFIN, demandé que la Banque européenne d'investissement mobilise des lignes de crédit exclusivement d...

Mais cela ne change rien au stock de la dette, entendu au sens du traité de Maastricht. Le ministre du Budget. C'est exact, mais je parle du déficit, non de la dette. Par ailleurs, le déficit qui nous accable est bien un déficit primaire, dû à l'augmentation très brutale plus de 4 milliards de la charge de la dette. Ce surcroît, monsieur C...

C'est pourtant ce qu'avance la Cour des comptes. Le ministre du Budget. Même la Cour peut se tromper ! Les 7,5 milliards de dette du FFIPSA sont repris dans la dette de l'État. Il résulte de l'opération une dépense budgétaire supplémentaire de 1,5 milliard due à la charge d'intérêt supplémentaire, comprise entre 300 et 400 millions, et au fai...

Dans la recherche ? Le ministre du Budget. Dans la recherche comme ailleurs. Je pense avoir répondu à M. Chartier s'agissant de la dette. Le volume des contrats aidés est maintenu. La DSU est recentrée sur les communes éligibles mais elle progresse. Certaines communes, dont la mienne, sont laissées de côté, mais d'autres, en difficulté, béné...

L'intervention du ministre Xavier Bertrand après celle de notre collègue Tardy est effectivement très instructive et elle éclairera les propos des orateurs inscrits, comme moi, sur cet article 3. Cet article comprend deux mesures : un changement de date et la création d'une commission. Faut-il, tout d'abord, vraiment une session extraordinair...

Ce que nous craignons, c'est qu'il ne s'agisse d'exonérer le Gouvernement de son refus de donner un coup de pouce au SMIC, au motif que cela ne concerne que 15 % des salariés. Bel argument avancé par le ministre ! Pour ne pas ignorer 85 % des salariés, il refuse de donner un coup de pouce au SMIC, ce qui revient à en ignorer 100 %.

Cette commission ne sera pas indépendante. Le ministre apprendra dans la presse, comme avant, ce que les supposés experts indépendants ont pu penser. Soit cette commission a pour but de faire en sorte que le SMIC ne corresponde plus au minimum vital nécessaire,

soit elle est là pour justifier le fait que le salaire minimum est un élément de la compétitivité et non un élément de la dignité du travail. Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons accepter sa création et nous rejoignons les arguments de M. Tardy.