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966 interventions trouvées.

On en revient toujours au même point ! À chaque audition, on nous dit que Bâle I n'était pas bon, Bâle II non plus et que tel ou tel s'est trompé. Et si l'on changeait de point de vue et que l'on partait du postulat que l'on a besoin de la spéculation et que le marché finit toujours par s'équilibrer ? J'ai passé vingt-cinq années dans le milie...

Il faudrait donc que les banques conservent leurs profits quand tout va bien, mais que si elles commettent une erreur, l'État vienne à leur secours, quand bien même il supporterait une dette de 1 500 milliards d'euros et un déficit structurel de 100 milliards ? Je trouve cela parfaitement immoral ! Laissons faire ; si une banque se trompe, qu'e...

En effet : je pars d'un autre postulat. On envisage toujours les scénarios possibles en se plaçant du point de vue de la régulation, mais jamais de celui de la non-intervention. Vous avez dit que les fonctions n'étaient pas continues et qu'il existait une zone d'incertitude : cela n'est jamais pris en compte dans les études.

En effet, la fonction n'est pas continue. N'importe quel événement peut modifier la donne. Par exemple, sur le marché du pétrole, quelqu'un va s'énerver et le baril de Brent va passer à 150 dollars.

Mais la régulation court derrière la technologie et sera toujours à la traîne ! Aujourd'hui, les transactions sont réalisées en quelques nanosecondes, par ordinateur.

Vous savez bien que le problème est culturel ! Au lieu de chercher sans cesse le bon système, il vaudrait mieux se demander si la régulation n'a pas des effets néfastes.

Pourtant, on ne pourra jamais anticiper les prochaines fraudes. Les mécanismes de régulation ne se fondent que sur ce qui est connu. C'est pourquoi ils ne pourront jamais empêcher une nouvelle catastrophe.