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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

234 interventions trouvées.

Monsieur le ministre, les échanges auxquels nous venons d'assister sont tout à fait irréels. Je suis certain que M. Piron, qui est très sensible à la sémantique, aura apprécié l'emploi de mots tels que « lisser », « allongement », « élasticité », ou encore l'expression : « processus plus adapté à l'évolution de la société ». Ce galimatias est e...

En réalité, vous supprimez une demi-part, favorisant ainsi le mariage ce qui, j'en suis certain, fait plaisir à Charles de Courson , car, en fin de compte, en aggravant leur imposition, vous allez pousser les personnes qui vivaient dans le péché à régulariser leur situation. (Sourires.) Gilles Carrez disait tout à l'heure qu'il ne voulait pa...

Notre amendement vise à supprimer la dépense fiscale dite niche Copé, du nom du ministre du budget qui la fit voter à la va-vite en 2004. C'est vraiment une niche pour chiens de luxe. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Je parle de l'objet et non de l'initiateur, ce qui serait très désagréable le concernant. Cette niche exonère d'impô...

Je pense, de ce point de vue, que la frontière représentée par le Rhin est aussi efficace que la ligne Maginot. Le coût de la niche Copé était nous avait-on dit à l'époque extrêmement raisonnable. L'actuel président du groupe UMP l'estimait, quand il était ministre, à moins d'un milliard d'euros à compter de 2008. En réalité, cela a coûté...

Chacun aura noté les références de M. Chartier. Il fallait oser dire en effet que la majorité UMP de la commission des finances a sollicité ce dispositif. C'est-à-dire que le pourfendeur des vieilles dames, ce n'est pas seulement Jérôme Chartier mais tout le groupe UMP. (Sourires.) Se trouvent des enfants dans les tribunes du public, qui ne so...

Dès qu'on vous tend le miroir où vous voyez ce que vous êtes vraiment, vous ne le supportez pas, n'est-ce pas, monsieur Poignant ?

Eh bien, oui, ces enfants subiront les conséquences de vos actes au moment des fêtes de Noël parce que vous réduisez le pouvoir d'achat des grands-mères veuves !

Nous avons vraiment l'impression de prêcher dans le désert. Mais nous continuerons car nous savons l'intérêt dont sont dignes les personnes que nous représentons.

Cet amendement est de bon sens fiscal, c'est-à-dire de justice sociale je comprends qu'énoncer cette notion suffise à vous donner le frisson ; il s'agit d'un amendement de solidarité. Non cette solidarité galvaudée que vous pratiquez, une solidarité entre banquiers on l'a vu pour la Grèce , entre grands patrons,

Et dans votre classe, il n'y a pas de sureffectifs. Dans certaines villes, une grande cabine téléphonique suffirait pour en contenir les éléments.

Vous voulez sans doute parler de l'épaisseur de leur portefeuille. Votre classe, mon cher collègue, est celle des possédants qui s'entendent comme larrons en foire sur le dos du peuple. Rappelez-vous cette caricature du temps de la Révolution montrant le Tiers État portant les ecclésiastiques et les nobles. Votre solidarité est celle de l'olig...

comme diraient les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, auteurs du livre intitulé Le Président des riches. Je vous parlerai, pour ma part, de la solidarité inscrite au Panthéon et non pas à la Bourse, de la solidarité qui aurait sa place au fronton de nos mairies et de nos écoles à défaut d'avoir sa place dans vos coeurs, la s...

Je vais donc à ma conclusion : dans cet amendement, il est question de contribuables dont le revenu est supérieur à 25 000 euros par mois, presque un SMIC par jour ! Je vais vous donner deux chiffres qui sont vraiment édifiants : 58 000 personnes dont le revenu annuel médian est de 297 000 euros, soit 0,09 % de la population, ou bien 5 800 pers...

Pour aller chercher M. Charzat comme alibi, monsieur le ministre, il ne faut pas manquer d'air, si vous me permettez l'expression. À l'époque, un certain nombre d'entre nous siégeaient déjà dans cet hémicycle, et chacun peut dire, sans porter atteinte à l'honneur de l'intéressé, que M. Charzat ne passa pas des jours et des nuits à rédiger son ...

C'est de notoriété publique ! Et cela pose un problème. Ceux qui ont rédigé le rapport ont fourni des évaluations et fait des prévisions inexactes au sein des ministères.

Pour quelle raison ? Soit ils se sont trompés et dans ce cas, qui est responsable ? , soit ils ne se sont pas trompés, auquel cas je peux fournir une explication, beaucoup plus désagréable.

Je veux parler de l'homogénéité idéologique entre la haute administration et les intérêts dominants. On la retrouve souvent à l'oeuvre ; en l'espèce, elle est éclatante. Ce qui me frappe dans votre propos, monsieur le ministre et Charles de Courson est sur la même ligne , c'est votre passivité, votre fatalisme.

Tout à l'heure, en vous écoutant, je comparais votre attitude à la manière dont vous traitez les veuves et les pères et mères de famille. Vous connaissez certainement le tableau de Caillebotte, monsieur Baroin ; vous rappelez-vous ses personnages, avec leurs rabots, et les énormes copeaux qu'ils arrachent ?

C'est comme cela que vous traitez les pères et mères de famille et les veuves. En revanche, dès qu'il s'agit de la famille Riboud ou de M. Mestrallet, vous leur trouvez immédiatement des circonstances atténuantes. Monsieur de Courson, il ne vous viendrait pas à l'esprit, pas plus qu'à celui du ministre ou du Gouvernement, de formuler des propo...