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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

234 interventions trouvées.

Madame la présidente, le sujet est d'importance et cela m'évitera d'intervenir après. Vous savez qu'il vaut mieux une intervention menée à son terme que des interventions à répétition qui n'en finissent pas !

Nous ne sommes pas antieuropéens ; nous voulons une Europe des peuples. D'ailleurs, vos billevesées concernant l'Europe fédérale, qui en parle encore ?

Allez donc en parler dans les quartiers de Montreuil ! J'ai une idée de ce qui peut vous arriver Je vous ferai par ailleurs remarquer, madame la présidente, que j'ai été interrompu.

Nous ne voulons pas de programme de stabilité ; nous ne voulons pas que vous ayez un alibi européen pour imposer vos politiques néolibérales. Nous n'entrons pas dans de tels processus, dont nous ne voulons à aucun prix. On sait bien qu'en réalité vous voulez nous imposer une construction budgétaire qui n'est qu'un carcan, en vertu d'intérêts q...

pour qu'ils voient la réalité de plus près. Je termine, madame la présidente. Imaginez, disais-je, que nous soyons enfermés dans un carcan par la volonté du gouvernement précédent. Eh bien, nous ne voulons pas de cette logique, nous ne vous suivrons pas !

Monsieur le ministre, la situation est paradoxale puisque la position du Gouvernement est moins réactionnaire que celle de Charles de Courson. C'est un comble ! J'adhère à ce que vient de dire Pierre-Alain Muet, mais il faut penser aux gens qui nous regardent et qui pourraient croire tout ce que dit le Gouvernement ce serait une faute majeur...

Mais je fais référence également à d'autres saints du calendrier qui visaient la justice et la réhabilitation des pauvres plutôt que la mise en selle des riches, qui est une obsession partagée, pour le coup, entre François Baroin et Charles de Courson.

Ce n'est pas possible, madame la présidente ! Nous présentons le même amendement chaque année, et il n'est jamais tombé. Je ne vois pas pourquoi il tomberait d'un seul coup !

Je voudrais comprendre ce qui explique cette mutation. C'est ma vingt-troisième loi de finances et je n'ai encore jamais vu ça !

Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette maison. En effet, nos collègues en sont témoins, nous fûmes bâillonnés il y a trois semaines par le président de l'Assemblée nationale et il faut croire que c'est une maladie contagieuse. Nous ne nous attendions point, madame la présidente, à ce que vous versâtes dans ces excès ! C'est un p...

Soyez remerciée pour votre geste, madame la présidente, et permettez-moi de suggérer au président de notre assemblée qu'il s'inspire de votre attitude. Merci donc de nous donner la parole, sans quoi cela aurait été la première fois en vingt-trois ans que nous n'aurions pas eu la possibilité de nous exprimer sur le barème.

L'impôt, tel que nous le concevons, plonge ses racines dans l'histoire nationale. Rappelez-vous l'article XIII de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : « Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les ci...

Je suis effaré, madame la présidente, qu'un député ignore le sort qu'a connu Condorcet. Depuis l'époque de la Révolution, la question de la progressivité de l'impôt trace une ligne de partage entre la droite et la gauche. Vous avez écrasé la progressivité et, même si certains mots heurtent vos chastes oreilles, vous mettez en place une politiq...

Plus de deux siècles après, l'histoire bégaie, monsieur Le Fur, vous qui êtes féru d'histoire. Marx a dit que lorsque l'histoire se répétait c'était sous forme de farce, mais si Bonaparte n'est plus là, les éminences qui nous dirigent sont fidèles à ses discriminations, qui visent à faire payer davantage les plus pauvres et moins les plus riche...

Pour ma part, monsieur le président, je souhaite effectuer un vrai rappel au règlement, non pas au sujet des postures ou des gestes de mes collègues, mais sur le déroulement de nos débats. Il s'agit en fait du rejet de trois des amendements déposés par notre groupe l'un visant à demander un rapport, l'autre formulant une proposition de ressou...

Monsieur le ministre, dans un entretien au journal Le Monde, le 29 septembre dernier, vous avez osé qualifier ce projet de budget pour 2011 de « rupture historique », signe que la densité des mots s'évapore. Il ne faudrait pas confondre ce projet de loi et le contexte économique et social, à savoir l'explosion du chômage, le montant astronomiq...

cela vous motiverait, vous doperait pour chercher les solutions que vous n'avez pas été capable de trouver pour l'instant. Votre caractère juvénile vous laisse du temps pour approfondir vos recherches. Jusqu'à présent, cela n'a pas été votre choix. Après avoir refusé de réformer la finance en adoptant une loi dite de régulation bancaire et fi...

Oui, et je fais très attention. Comme vous le voyez, un rabot comporte une lame qui, quand vous l'utilisez à bon escient, coupe vraiment. Imaginez-vous en train de raboter la fortune de Mamie Liliane : chaque copeau représenterait plusieurs centaines de millions d'euros. Si, au contraire, comme le rapporteur général le prétend, vous ne faites...

parce que, avec un tel couteau, vous extrayez l'os à moelle du morceau de viande, cet os à moelle que vous réservez aux privilégiés. Monsieur le ministre, vous ne savez pas comment fonctionne un rabot et ceux qui vous ont conseillé la formule ont oublié un détail car il comporte une pièce de bois qui retient la lame : si l'on enlève cette piè...