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Interventions en hémicycle de Jean Leonetti


861 interventions trouvées.

Je m'étonne, mais je ne devrais pas parce que c'est son habitude, que l'intervention de M. Ayrault soit composée d'une fausse indignation et d'attaques personnelles. Je constate par ailleurs une certaine contradiction dans ses propos. Hier, il reprochait au plus haut niveau de l'État de n'avoir pas écouté ce qui s'était dit dans la rue.

Et aujourd'hui, alors que le Gouvernement va proposer des avancées sur la pénibilité (« Non ! » sur les bancs du groupe SRC), ce qui est une première sur le plan tant national jamais la gauche ne l'a fait qu'européen, il s'indigne de ces avancées. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il faut retrouver la raison, il n'est pas besoin ...

Le Président de la République et le Gouvernement ont fait des propositions dont nous devons débattre. C'est toute la dignité d'un débat démocratique que de permettre au plus haut niveau de l'État d'avoir entendu la souffrance, les inquiétudes d'une population sur une réforme majeure. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Puisque M. Ayrault nous invite à sortir de l'hypocrisie et à manifester du courage, je voudrais le renvoyer aux contradictions qui traversent le parti socialiste et qui sont dénoncées dans un journal qui ne lui est pas trop défavorable, un journal qui paraît en début d'après-midi. L'un de vos principaux leaders, monsieur Ayrault, dit que le re...

On a aussi entendu Martine Aubry dire qu'aller jusqu'à soixante-deux ans n'était pas un tabou ; mais ensuite le comité central a repris ses droits, et elle a dû se rétracter très rapidement, avec une certaine gêne.

Et elle a dit il y a quelques jours qu'il fallait en rester à soixante ans mais il était bien entendu qu'il y aurait à ce moment-là une forte décote. La solution proposée par le parti socialiste, c'est donc soit d'en arriver à soixante-deux ans soit, comme on ne peut pas le dire, d'en demeurer à soixante ans mais avec un très faible pouvoir d...

Seuls, croyez-vous, seraient intelligents et solidaires les socialistes français

tandis que les socialistes espagnols et les sociaux-démocrates des autres pays européens sont évidemment d'affreux capitalistes. Vous seriez les seuls détenteurs de la solidarité envers les gens en difficulté. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Dans ce contexte, Le Monde explique très bien que vous avez choisi un certain nombre de l...

Rien n'évite les coups bas. Le président Ayrault, drapé dans sa grande indignation, résiste rarement à la petite mesquinerie de l'attaque personnelle et du coup bas. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Ce débat est important. Vous avez dit que nous étions projet contre projet. M. de Courson a montré que vous aviez un projet fiscal, un projet de prélèvement. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Nous, nous avons un projet de répartition, dans le cadre de la solidarité entre les générations : la génération qui travaille paie pour la génération qui est aujourd'hui à la retraite.

Vous avez, au final, recours à un système purement capitalistique ; nous avons, nous, recours à un système purement solidaire intergénérationnel. (Très vives exclamations sur les bancs des groupes SRC.)

C'est effectivement projet contre projet : un projet socialiste fiscal ; un projet de solidarité entre les générations pour la majorité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC.) J'espère que ce débat se poursuivra sur un ton apaisé, sans attaques personnelles, et que nous nous demanderon...

Mon rappel au règlement est fondé sur l'article 58. Je demande que l'on reste dans la décence des mots et que l'insulte n'arrive pas par tombereaux. M. Gorce nous a habitués à des réflexions, à des débats quelquefois vifs mais qui n'aboutissaient jamais à l'insulte. Nous sommes en deuxième lecture. Nous évoluons tranquillement vers un vote co...

Monsieur Gorce, nous nous sommes connus dans des débats d'un autre niveau. Vous ne faites pas honneur à ce que vous êtes ni au groupe que vous représentez. Je demande donc une suspension de séance d'une minute pour que chacun reprenne ses esprits et que les paroles reviennent au niveau où elles doivent être ici. (Applaudissements sur les bancs...