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Cela me paraît très surprenant. Chacun a pu constater que, dans tous les centres, y compris en province, on avait commencé par dire qu'on accueillerait telle catégorie de population, puis tout le monde ; puis on avait restreint l'accueil des centres, qu'on avait fini par ouvrir à tous. C'étaient des instructions « à géométrie variable ». L'insp...
La chaîne de fonctionnement, cela n'incluait pas les gens susceptibles d'être admis à être vaccinés ?
Je ne parle pas de l'envoi des bons par la CNAM, mais de l'accueil ciblé des différents publics dans les centres. Ces derniers, qui avaient été ouverts pour accueillir les publics prioritaires munis de bons de vaccination, ont ensuite accueilli tout le monde, puis certaines personnes qui avaient ou non des bons de vaccination, lesquels étaient ...
Le fait que l'on accueille des gens avec ou sans bon ne posait pas de problèmes ?
Exceptionnellement, et bien que vous ayez juré de dire la vérité, toute la vérité, je vais vous poser une question à laquelle j'accepte que vous ne répondiez pas. À titre personnel, jugez-vous logique que l'IGAS, qui est un rouage essentiel de l'administration sanitaire, n'ait pas été réellement associée à une opération d'une telle ampleur et a...
Avez-vous connaissance d'un autre cas où, sous prétexte que la Cour des comptes viendrait s'intéresser à ce qui se passe dans le domaine de la santé, on n'aurait pas saisi l'IGAS ?
Le dysfonctionnement d'un hôpital peut être de nature financière ou de nature sanitaire. Ce n'est pas parce que la Cour des comptes s'intéresserait au fonctionnement de l'hôpital que vous vous interdiriez d'intervenir ?
D'autant plus, cher collègue, qu'à ma connaissance, la Cour des comptes s'intéresse plutôt à la gestion de l'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires, et pas à l'ensemble de la campagne de vaccination. Quoi qu'il en soit, il me paraît assez incohérent de ne pas utiliser votre compétence et votre connaissance de l'admi...
Monsieur, vous n'êtes plus préfet du Loiret. Mais vous l'étiez lors de la campagne de vaccination et c'est bien votre expérience de l'époque qui nous intéresse. Les détails sont, pour nous, moins importants que les impressions du terrain ; nous sommes en effet très attachés à recueillir des bilans d'expériences locales, en contrepoint des descr...
Vous avez évoqué certaines contradictions dans le contenu des circulaires et instructions. De quel ordre étaient-elles ?
Avez-vous dû procéder à la fermeture de classes ? Aviez-vous une liberté d'appréciation ?
Avez-vous été confronté en tant que préfet à d'autres épidémies ?
En général, les parents d'élèves demandent à ce que la classe ou l'établissement soient temporairement fermés.
Cette campagne a mobilisé les services de l'État, les services déconcentrés, les collectivités locales et nécessité des efforts considérables pour armer les centres et les faire fonctionner. N'aurait-il pas été plus facile et tout aussi efficace de s'appuyer sur les personnels de santé des réseaux de proximité ?
Je vous remercie.
Docteur Marc Girard, je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation de la commission d'enquête parlementaire sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1). J'indique à nos collègues que cette invitation a été demandée par M. Gérard Bapt et acceptée par le rapporteur, M. Jean-Pierr...
Pour ne pas être comme vous un spécialiste de ces questions, mais simplement quelqu'un qui essaie de se documenter, j'avoue que je suis, comme le rapporteur et comme d'autres sans doute ici, assez impressionné par le caractère très affirmatif des propos que vous tenez tant sur les laboratoires que sur les vaccins. J'aurai tout à l'heure quelque...
Six mille, puisqu'il y a eu 6 millions de vaccinés. Je sais encore calculer, même si je raisonne « comme un chaudron » !
Les autres sont à venir ?
Je vous demande, pour comprendre, où sont les 6 000 morts que vous annonciez sur France 24 en septembre 2009.