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Interventions en commissions de Jean-Christophe Lagarde


863 interventions trouvées.

Mais on n'a pas rouvert le dossier entre 2007 et 2009, alors que GSK avait beaucoup progressé. On n'a pas adapté le plan, qu'on a estimé suffisant.

Pourquoi nous avoir répondu que la décision du Gouvernement de commander ces 94 millions de doses, compte tenu de sa position de faiblesse face aux laboratoires, avait été dictée par le taux d'attaque du virus et non la mortalité ? On savait depuis début mai que le virus présentait peu de dangerosité. Certes, l'information n'a pas été communiqu...

Certes, mais tous les épidémiologistes et, plus généralement, tous les scientifiques que nous avons auditionnés, dont certains étaient consultés par Mme la ministre de la santé et des sports et par vous-même je pense notamment au professeur Claude Hannoun , nous ont clairement indiqué le peu d'efficacité d'une telle vaccination. Le Haut cons...

Le haut conseil, qui a rendu deux avis similaires, les 26 juin et 8 juillet 2009, n'a pas vocation à affirmer que la vaccination ne présente aucun intérêt. En règle générale, on en retire toujours un bénéfice individuel. Toutefois, lorsqu'on lance une campagne de vaccination pour 47 millions de Français, on ne poursuit pas le seul bénéfice ind...

Ou pour la lancer de façon ciblée sur 10 millions de personnes les groupes prioritaires , ce qui, de l'avis des scientifiques que nous avons auditionnés, était l'option la plus raisonnable.

Il est légitime qu'un gouvernement refuse qu'un citoyen puisse un jour lui reprocher de n'avoir pas eu la possibilité de se faire vacciner : cela ne justifie pas pour autant, en termes de santé publique, toute l'organisation qui a été mise en place, visant à faire face à une pandémie mortelle. Je le répète : les outils employés n'étaient pas ad...

La distribution en pharmacie de 2 millions de monodoses ne me paraît pas poser des problèmes logistiques aussi considérables que vous le prétendez ! Les représentants des centrales d'achat nous ont expliqué que les répartiteurs pharmaceutiques savaient le faire. On aurait pu, dès la fin du mois de novembre, associer les médecins libéraux au dis...

C'est peu au regard du nombre de doses individuelles dont nous disposions depuis fin novembre : 2 millions. On a fourni ces doses individuelles au secteur libéral avec au moins un mois de retard. Le faire plus tôt aurait permis de mieux associer les professionnels de santé. C'est d'autant plus incompréhensible que se posait la question des pers...

Il s'agissait de faire fonctionner en parallèle un second dispositif de distribution. Je rappelle les chiffres. Nous disposions le 12 novembre de 250 000 monodoses, le 19 novembre, de 1,784 million et, fin décembre, de 2,3 millions. Il y avait là une capacité considérable de démultiplication de la vaccination, alors que seuls 6 millions de per...

Sur les 10 millions de doses de vaccin qui seront encore valables à la fin de l'année, quelle est la répartition entre les monodoses et les multidoses ?

Ne pensez-vous pas que le débat public a eu lieu de toute façon sur internet, un champ qui a été évacué ? De plus, pourquoi l'Académie nationale de médecine n'a-t-elle jamais été consultée alors que, dans l'esprit des Français, elle serait le lieu naturel de ce débat ? Son intervention aurait du reste permis de hiérarchiser dans leur esprit la ...

Je le répète : dans l'esprit des Français, l'Académie nationale de médecine, en raison même de son ancienneté, a, pour engager un débat public, une autorité supérieure à celle de personnes récemment auditionnées qui s'autoproclament experts. Elle permettrait de rétablir une hiérarchie dans le débat.

La transparence est nécessaire. En effet, à vouloir maîtriser l'information, on finit par favoriser la désinformation. Les médecins se sont plaints de devoir chercher l'information eux-mêmes, ce qui n'est pas normal. Or, comme vous l'avez vous-même souligné, il n'existe aujourd'hui aucun système permettant de prendre contact avec eux. Pourquoi...

Je poserai également la question au ministre de l'éducation nationale : est-il vrai que les équipes mobiles, dans les établissements scolaires, ne vaccinaient pas les enseignants en même temps que les élèves ? Si oui, cela vous paraît-il logique ?

On a, de la même façon, fini par vacciner l'entourage du personnel hospitalier. Le professeur Antoine Flahault, directeur de l'École des hautes études en santé publique, nous a affirmé qu'on fait face, dans cette affaire, à des années d'incurie sur les études de vaccination, si bien qu'on ne sait pas démontrer la nécessité ou l'efficacité des ...