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Il y a encore du chemin à parcourir avant d'en arriver à l'« égalité des chances » que vous avez évoquée, madame Caux, et que vous espérez. La meilleure coordination, que nous appelons de nos voeux, est sans doute l'un des moyens de mieux l'assurer. Vous avez raison, monsieur Boukouraych : l'AEFE ne peut pas tout faire. Nous ne demandons d'ail...
Il faudrait commencer par dresser un état des lieux précis. Cette analyse préalable est déjà en soi un exercice très difficile vu la diversité des situations selon les pays, lesquelles évoluent elles-mêmes différemment au sein d'un même pays, selon les villes, après chaque grande réforme comme celle de la PEC. Ce n'est qu'après ce diagnostic qu...
Nous nous interrogeons d'abord sur les difficultés budgétaires de l'AEFE et leurs répercussions sur l'exercice par l'Agence de ses missions. Où et quand débat-on de la nature des missions de l'Agence, d'une façon qui soit lisible pour les différents acteurs de l'enseignement français à l'étranger parents d'élèves, enseignants, voire élus ? J...
Des responsables de l'AEFE m'ont dit craindre que la réduction du nombre des enseignants expatriés n'atteigne un seuil critique, au-delà duquel la qualité même de l'enseignement serait remise en cause.
Christian Masset, directeur général de la Mondialisation, du développement et des partenariats au ministère des Affaires étrangères et européennes, a évoqué le projet de développement de l'enseignement français, préconisé par le Président de la République dans sa lettre de mission au ministre. Or, selon une autre personne auditionnée, le budget...
Il y a une injustice, car les choses sont différentes pour les autres établissements publics en France. Autre difficulté : la baisse du nombre des expatriés entraîne la prise en charge des salaires des recrutés locaux. Enfin, la PEC s'ajoute à la hausse des charges nouvelles. Certes, elle est une démarche généreuse, et les PME ont besoin d'êt...
Faut-il alors revenir sur notre ambition de développer l'enseignement du français à l'étranger ou s'interroger urgemment sur les moyens mis à disposition ?
Le mécanisme de double plafonnement que vous proposez équivaudrait pratiquement à remettre en cause la prise en charge pour revenir au régime des bourses. Par ailleurs, la prise en charge n'est pas la cause unique des difficultés financières de l'AEFE et de sa recherche de nouveaux financements : il y en a d'autres, notamment le transfert à l'A...
Vous avez indiqué, à juste titre, que la coopération éducative doit éviter toute logique de substitution : il faut, avant tout, rechercher les complémentarités et s'adapter aux particularités locales. Pouvez-vous nous dire si la coopération éducative pourra concerner des établissements non homologués, comme j'ai cru le comprendre ?
Avant même de raisonner en termes de financement, nous devons nous interroger sur la fédération des efforts : il faut veiller à assurer la cohérence de l'ensemble des dispositifs existants. J'ai pu constater, à l'occasion de la rédaction de mon rapport pour avis dans le cadre du projet de loi de finances, qu'un certain nombre d'initiatives éta...
Vous travaillez déjà en coopération avec les médias francophones. Ne pensez-vous pas qu'il faudrait construire de véritables stratégies communes au lieu de se contenter de partenariats ponctuels ? Je pense notamment à France 24.
D'après les informations dont nous disposons, j'ai le sentiment que la somme de 30 millions d'euros est quelque peu sous-évaluée. En outre, ce n'est pas le seul problème financier auquel l'Agence doit faire face : le dispositif de prise en charge, ou « gratuité », n'a pas que des conséquences sur la fréquentation des établissements, mais aussi ...
Si le fonds de roulement est si bas, n'est-ce pas parce qu'il a fallu le ponctionner au cours de l'exercice précédent pour les différentes raisons que vous venez d'expliquer ?
Je m'associe aux propos tenus par Patrick Bloche. L'échange de ce matin contribuera aux réflexions des membres de la mission d'évaluation et de contrôle sur l'enseignement français à l'étranger, dont je suis co-rapporteur. À l'instar de ce que font d'autres chaînes étrangères comme la BBC, ne serait-il pas souhaitable de développer des politiqu...
Je vous remercie, madame, messieurs, pour la qualité de vos interventions. M. Faivre d'Arcier affirme qu'il est impossible de comparer deux réseaux culturels car leurs champs d'action et leurs missions ne sont pas les mêmes. N'aurait-il pas été préférable de s'interroger sur les champs d'action et les missions qui sont les nôtres avant de les ...
Lors de la précédente table ronde, Mme Borione et M. Fohr se sont défendus que la Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats soit sous l'influence des économistes. Les trois intervenants que nous venons d'entendre ont mis l'accent sur les restrictions budgétaires qui ont affecté l'action culturelle à l'étrange...
Avant d'aborder le thème de cet avis budgétaire, consacré cette année à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, je m'attacherai à vous présenter brièvement les crédits dédiés au « Rayonnement culturel et scientifique », qui constitue l'un des quatre programmes de la mission « Action extérieure de l'État ». Doté d'un montant de 597,...
Je peux vous apporter les éléments de réponse suivants. Le Président de la République a bien précisé que sa nouvelle « diplomatie d'influence » conduirait à confier la mise en oeuvre des actions culturelles et de coopération du ministère à des opérateurs nationaux « retirant une part significative de leurs ressources du produit de leurs propre...
Vous dites que le mot francophonie n'apparaît pas souvent dans mes propos, mais c'est parce qu'on ne l'entend pas souvent. Je précise par ailleurs que ce mot ne figure pas dans l'énoncé des missions de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, opérateur auquel je consacre la partie thématique de mon rapport pour avis.
Je ne rapporte que ce que j'ai vu ou entendu au cours de mes déplacements et entretiens Si vous vous étonnez de cette absence, c'est peut-être, tout simplement, parce que je n'ai, moi-même, pas entendu parler de « francophonie ». Quant à l'extension de la gratuité au-delà des classes de lycée, je rappelle qu'elle fait l'objet d'une étude d'im...