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Très bien !
Quel est selon vous le rôle du politique dans les problématiques mémorielles ? Le sursaut mémoriel ne doit-il pas pallier l'éloignement dans le temps des faits historiques ? Comment le politique pourrait-il à la fois se refuser à écrire l'histoire tout en exaltant la mémoire ?
, a indiqué que les questions relatives à l'accord entre l'Union européenne et l'Australie sur le traitement et le transfert de données des dossiers passagers (données PNR) des personnes en provenance de l'Union avaient un caractère sensible au regard des droits fondamentaux. Les données PNR (Passenger Name Record) recouvrent des données perme...
Il faut délocaliser Total
Vous avez, au détour d'une phrase, utilisé la formule « enseigner la mémoire », alors que votre démonstration tend à affirmer qu'il n'est ni envisageable ni souhaitable de le faire. Pourriez-vous revenir sur ce point ?
Vous avez affirmé à juste titre que la loi Gayssot n'a pas empêché que l'on continue à écrire l'histoire. En dépit de cela, comment jugez-vous le risque qui pourrait naître de ces lois assorties de sanctions pénales ? La sanction peut en effet, qu'on le veuille ou non, faire peser une sorte d'insécurité juridique sur la recherche historique.
Je vous remercie infiniment pour cet échange passionnant.
Je salue en notre nom à tous M. Paul Thibaud, journaliste, essayiste et philosophe, et je le remercie d'avoir répondu à notre invitation. Vous vous êtes personnellement engagé contre les lois mémorielles, notamment en publiant dans le magazine Marianne de fin décembre 2005 une pétition pour défendre la liberté de débattre. Ce texte demandait l...
Vous avez distingué la loi Gayssot, porteuse de sanctions pénales, des autres lois déclaratives qui ne seraient pas constitutionnelles. Des réformes sont en cours, dont l'une permettrait à chaque citoyen de soulever devant le juge l'exception d'inconstitutionnalité. Quelles seraient les conséquences si elle était utilisée contre des lois mémori...
Je vous remercie d'avoir illustré votre pétition. Grâce à vous, nous avons eu aujourd'hui la liberté de débattre. Puis la mission d'information a auditionné M. André Kaspi, professeur émérite à l'Université de Paris I, président de la commission sur l'avenir et la modernisation des commémorations publiques.
Je suis heureux d'accueillir M. André Kaspi, historien, grand spécialiste des États-Unis. Votre présence parmi nous, monsieur Kaspi, est notamment motivée par le travail que vous menez à la tête de la commission chargée de réfléchir à l'avenir et à la modernisation des commémorations et célébrations publiques. Cette commission, qui a débuté se...
Je reprends au vol une de vos formules, potentiellement lourde de conséquences : le « tourisme de mémoire ». Au-delà de quelles limites le développement de ce tourisme particulier est-il susceptible de dévoyer le travail de mémoire ?
D'après vous, comment la dimension européenne peut-elle être incluse dans cet ensemble de valeurs ?
Le travail de mémoire ne doit pas se limiter à des célébrations obligées. Lorsque les représentants du monde combattant de ma commune m'ont demandé un local pour y installer un musée, nous avons finalement décidé, sur ma suggestion, de créer une maison du combattant et du citoyen. Outre l'aspect muséographique, ce lieu propose une partie dynam...
Une telle mesure est probablement prématurée.
Monsieur Kaspi, je vous remercie. 1 : gr. Pharmacon « remède »
a insisté sur Eurojust et sur ses futurs développements, notamment l'institution d'un parquet européen. La création encore récente d'Eurojust a été très positive et, en 2007, 1 000 affaires lui sont remontées, soit une augmentation de 50 %, ce qui est satisfaisant, même s'il faut faire mieux. Soulignant que les poursuites au niveau européen ...
a estimé que le projet de loi, loin de fragiliser la fonction publique, offrait clairement de nouvelles opportunités à ses agents, en privilégiant la fluidité et l'évolution des carrières et en proposant de véritables parcours de réussite, sans remettre en cause les principes fondamentaux du droit de la fonction publique. Le recours à l'intérim...
a estimé que l'amendement proposé risquait d'introduire dans le statut général de la fonction publique une confusion entre des dispositions applicables aux seuls fonctionnaires civils, comme celles de l'article 13 bis, et des dispositions applicables aux seuls militaires, telles que celles de l'article 13 ter.
a estimé que de tels amendements témoignaient d'une suspicion généralisée quant à l'organisation de la fonction publique, alors que l'immense majorité de ses agents souhaitent avant tout servir l'intérêt général en s'adaptant aux besoins collectifs. Cet état d'esprit est d'autant plus injustifié que le projet de loi précise que les missions tem...