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2489 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, que l'on m'excuse à l'avance : mon propos portera sur ce texte et non sur tous les fantasmes

Monsieur le ministre, vous le savez, et chacun le sait, nous sommes nombreux, dans cette assemblée, à être issus de ce très joli métier qui est celui d'enseignant.

Parmi celles-ci se trouve celle à laquelle certains voudraient faire croire que l'on envisageât de toucher : le droit de grève. Homme de l'enseignement public, fier de l'être, j'ai toujours été, je resterai toujours attaché au droit fondamental qu'est le droit de grève. Y a-t-il une contradiction entre ce que je viens de dire et le soutien ma...

Bien sûr que non. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce texte n'a absolument pas pour ambition, contrairement à ce qui a été dit sur certains bancs, de casser, d'une quelconque manière, le droit de grève.

Il a pour ambition de préciser des choses qui méritent de l'être, et d'ouvrir pour les familles, de manière plus certaine que ce n'est le cas actuellement, un droit qui, aujourd'hui, n'est pas totalement assuré. Je pose une question : comment se fait-il bien sûr, on dira que ceci est lié au statut de chacun des établissements que, dans le ...

Et cet accueil n'est absolument pas à confondre avec le premier des droits fondamentaux des parents vis-à-vis de l'école où se trouve leur enfant, c'est-à-dire l'enseignement et l'éducation. Mais il était important de le rappeler, et c'est le premier mérite de votre texte, monsieur le ministre, que de le faire.

À ce niveau, je voudrais faire une observation. Nous aurions été nombreux à souhaiter que le recours à la loi ne soit pas nécessaire. Nous aurions été nombreux à souhaiter que les maires, peu à peu et ils l'auraient fait, peut-être, s'il n'y avait pas eu une emprise politique en quelques endroits de notre territoire ,

décident, les uns après les autres, d'adhérer à un dispositif qui, finalement, sur le terrain, ne suscitait pas tant d'oppositions que cela. Et je voudrais, pour illustrer mon propos, vous raconter une petite anecdote. Nous sommes entre 1997 et 2002 (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche),

quelque part dans les années Jospin, à l'époque où M. Allègre est ministre de l'éducation nationale. Je suis, depuis quelque temps, maire de ma commune. Et dans mon conseil municipal siège l'ancien maire, socialiste, qui un jour m'interpelle de la manière suivante : « Monsieur le maire, me dit-il, les enseignants sont en grève. » Je précise q...

C'est de cela qu'il s'agit, et de rien d'autre. C'est la deuxième sagesse de ce texte que de prévoir, contrairement à ce que vous feignez de ne pas avoir lu mais peut-être n'êtes-vous pas allés, chers collègues de l'opposition, au-delà de l'article 4 ,

que cet accueil est obligatoire pour l'État en toute situation, jusqu'à une limite que l'article 5 définit de manière très précise : en cas de grève et dans aucun autre cas que la grève ,

et quand le pourcentage d'enseignants grévistes, connu au préalable de l'inspection académique et donc de la mairie, est égal ou supérieur à 20 %.

Où est le scandale ? Il n'y a nul scandale à tout cela. Il y a beaucoup de bon sens, et beaucoup de sens de la responsabilité. L'État sait, il nous le dit, et il s'y engage, que, jusqu'à cette limite, il lui reviendra, à défaut de pouvoir assurer, à tout moment, l'enseignement, d'assumer au minimum l'accueil. Et au-delà de cette limite, ce sont...

Avant de commencer nos travaux, je tiens à saluer la mémoire de M. Bronislaw Geremek, décédé accidentellement avant-hier, dimanche 13 juillet. Notre mission d'information l'avait entendu le 24 juin en sa qualité d'historien, certes, mais également en tant que député européen et acteur politique majeur de la Pologne moderne. Le message humaniste...

Renoncer au terme de « génocide » pour lui substituer celui de « violence de masse » ne constitue-t-il pas déjà une autocensure ? Par ailleurs, la décision cadre du conseil européen d'avril 2007 visant à sanctionner le racisme et la xénophobie accroît-elle le risque d'une « gayssotisation » de l'histoire à l'échelon européen ?

Vous venez, madame de Mazières, de défendre les vertus du pluralisme et de la confrontation des idées par rapport à une vérité officielle qui ne serait pas très éloignée d'une certaine forme de propagande. Comment peut-on s'assurer, par ce pluralisme, de rester dans la controverse positive et le débat d'arguments et de ne pas filer progressivem...

Par son intervention, M. Maxime Gremetz nous permet de faire la transition avec la troisième partie de nos réflexions de ce jour, à savoir l'intervention des pouvoirs publics en matière éditoriale.

Je proposerai une première synthèse de notre débat. Vous nous exhortez, et vous n'êtes pas les premiers, à prendre d'infinies précautions quand nous faisons des lois mémorielles. Moins nous en ferons et mieux cela sera. Vous nous demandez de ne pas écrire l'histoire. Ce message, qu'on nous a souvent adressé, est de sagesse. Nous entendons ég...