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Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier

375 interventions trouvées.

Quelques mots sur le plan de relance lui-même. Tout d'abord, ce point est essentiel, il n'est pas isolé. C'est un plan qui s'inscrit dans une coordination européenne et là, je veux saluer l'action extraordinairement efficace du Président de la République, Président de l'Union européenne, qui a su désarmer petit à petit toutes les réticences. (...

Ce n'était pas facile de convaincre nos amis allemands. Aujourd'hui, notre plan a des chances de réussir parce qu'il s'insère dans cette coordination européenne. Il a été approuvé, vous y étiez, madame la ministre, lors du conseil européen du 12 décembre dernier.

Ensuite, je veux souligner l'efficacité du plan. Chers collègues, l'argent public est rare. Les déficits cumulés depuis des décennies sont très élevés. La dette est lourde.

Il faut donc utiliser au mieux cet argent public. Or l'efficacité de ce plan, c'est ce fil rouge que décrivait, il y a un instant, Patrick Devedjian.

L'investissement, le soutien aux entreprises, ce sont des dépenses d'anticipation, elles ne viendront pas s'additionner à cette chape de 53 % de dépenses publiques que nous traînons depuis des années et que nous n'arrivons pas à réduire, alors que les Suédois ont réussi à les faire passer de 67 % à moins de 55 % aujourd'hui. Il ne s'agit pas, d...

S'agissant des dépenses d'investissements publics, tout va se jouer sur le terrain. À ce propos, le texte que vous allez défendre, madame de La Raudière, est vital. Si nous n'arrivons pas à accélérer les marchés publics, si nous ne supprimons pas toutes sortes de procédures qui nous entravent, nous ne pourrons pas anticiper ces investissements....

Ce sera notre devoir aux uns et aux autres, dans chaque département, de voir quels sont les deux ou trois investissements nécessaires et de les mettre en oeuvre.

Ce plan prévoit par ailleurs un soutien spécifique au logement. Pierre Méhaignerie le sait bien, l'instrument logement est irremplaçable dans la boîte à outils de l'État. Pourquoi nous sommes-nous battus avec un certain nombre de collègues, François Scellier, Michel Piron et d'autres, pour faire passer le message que la politique du logement ne...

On peut peut-être en dire beaucoup de choses, mais cela marche et les premiers résultats sont là. Je pense aussi que les mesures préconisées sur la sous-traitance sont excellentes. Monsieur le président, si vous le permettez, je dirai encore quelques mots, parce qu'un rapporteur du budget doit aussi, parfois, dire des choses un peu ingrates.

Ce plan de relance représente quand même, Éric Woerth ne me démentira pas, une vingtaine de milliards d'euros de déficit en plus. Nous serons passés, de septembre, date d'approbation du projet de loi de finances pour 2009 par le conseil des ministres, à aujourd'hui, de 52 milliards d'euros de déficit à 79 milliards d'euros.

Il va falloir que ces dépenses soient exclusivement d'anticipation parce que, chers collègues, une dette trop élevée entraîne une incapacité pour l'État d'investir c'est l'étouffement, l'étranglement progressif. Je vous rappelle qu'en 2008, nous avons dû rajouter 4 milliards d'euros, c'est-à-dire deux fois le budget de la culture, pour seulem...

Et nous devrons emprunter en BTF, à moins d'un an, 20 à 25 milliards d'euros. La France est très bien notée, elle n'aura aucun problème pour trouver ces fonds, mais je m'interroge, je l'ai dit d'ailleurs le 22 décembre dernier à Éric Woerth. Nous avons inscrit une provision de 43 milliards d'euros pour couvrir les intérêts de la dette, je ne s...

Il faut vraiment que l'on croise les doigts et qu'on obtienne une baisse très rapide de l'inflation et des taux d'intérêt. Sinon, nous n'arriverons pas à tenir. Si nous ne voulons pas que cette dette qui pèse sur nous ait un effet boule-de-neige, il faudra revenir le plus rapidement possible à des déficits compatibles. Avec une croissance à 2 ...

Oui, j'y crois parce que nous, nous sommes volontaristes et souhaitons réellement rééquilibrer nos finances publiques ! Et puis, mes chers collègues de l'opposition, vous ne pouvez pas à la fois nous dire qu'il n'y a pas assez d'argent pour ceci ou cela et, en même temps, brandir l'argument des déficits et de la dette ! Cela n'est pas cohérent....

qui prend en considération la rareté de l'argent public, qui va à l'essentiel et qui, j'en suis sûr, va réussir. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)