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Interventions sur "télévision"

1149 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

...lants sur ce point. À cet égard, TV5 Monde, avec son statut singulier, est un cas d'espèce. Son capital est l'objet d'une répartition particulièrement sophistiquée et complexe. La France a choisi de faire intervenir non son opérateur national à l'instar de ses partenaires, le Canada, la Belgique et la Suisse, mais la puissance publique. Or, dans le montage envisagé aujourd'hui, la part de France Télévisions dans le capital de la chaîne va diminuer. Dès lors, il faut se demander si l'intérêt pour France Télévisions de fournir TV5 Monde en programmes dans les proportions actuelles environ 50 % va perdurer encore longtemps avec seulement 12 % de parts. Cette question mériterait d'être éclaircie, madame la ministre. Elle se pose d'ailleurs à tous nos partenaires francophones. L'an dernier, après la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

...n dans laquelle il décernerait les bons et les mauvais points. M. Bloche serait un mauvais élève puisqu'il a déclaré, dans un magazine, ce que nous pensons tous tout bas, c'est-à-dire qu'il est nécessaire d'empêcher, et pas seulement de retarder, l'adoption de cette loi qui est indigne d'une démocratie moderne puisqu'il s'agit de reprendre en main l'audiovisuel, de formater l'opinion grâce à une télévision publique qui supprimera l'audiovisuel extérieur qui permettait une certaine liberté et le journal national de France 3 qui faisait entendre, c'est vrai, une certaine différence. Nous avons même vent de manoeuvres qui se préparent. Nous savons, en effet, puisqu'il est maintenant évident que ce texte ne sera pas adopté par l'Assemblée nationale au début de la semaine prochaine en raison du temps q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

L'identité nationale doit être exprimée à l'extérieur dans sa totalité. Il est important de préciser, comme le prévoit l'amendement n° 323 rectifié, que l'État doit détenir la totalité du capital des sociétés France Télévisions et Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France. Madame la ministre, pourquoi ne souhaitez-vous pas que l'État conserve 100 % du capital de l'audiovisuel extérieur ? Quels objectifs recherchez-vous ? Nous souhaiterions que vous nous donniez des explications.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

Nous sommes saisis d'un projet de loi qui modifie de fond en comble l'organisation de la télévision et de la radio en France, et qui inféode l'audiovisuel public à l'exécutif situation que ne connaît aucun pays démocratique aujourd'hui. Or, la ministre de la culture, en charge de la protection des affaires de l'esprit,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Quant à France 24, elle a été créée à 50-50 par France Télévisions et TF1, chacun ayant « mis au pot » 17 500 euros. Or voilà qu'aujourd'hui le patron de TF1 va gagner le jackpot en réclamant plus de 300 fois sa mise certains journaux parlent même de 3 000 fois au motif que France 24 a beaucoup prospéré. Vous conviendrez qu'en pleine crise financière et boursière, placer un peu d'argent et se faire payer de telles sommes en cash, c'est un joli placement ! ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Par pragmatisme c'est le nouveau sésame de votre majorité vous nous dites que puisque le CSA, qui nommait le président de France Télévisions, n'est pas indépendant, il suffit de le faire nommer directement par le Président de la République. Voilà qui, vous en conviendrez, n'est pas une méthode digne d'une grande démocratie en 2008, à « l'aube du troisième millénaire ». C'est au contraire un grand retour en arrière. La gauche, tous groupes politiques confondus, saisira d'ailleurs, je l'espère, le Conseil constitutionnel sur cette véri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Roy :

... vais donc redire quelques vérités. Elles ont été dites par mes amis, mais l'une des grandes règles de la pédagogie est que la répétition fixe la notion. Nous prendrons tout notre temps pour vous dire combien ce texte est liberticide et encore, j'ai cherché des termes mesurés pour qualifier les coups bas que vous portez à l'audiovisuel public. Vous faites planer des menaces très précises sur la télévision publique. La disparition de quelques chaînes est programmée : votre refus d'apporter quelque garantie que ce soit dévoile vos arrière-pensées tout comme les amendements déposés par certains députés de la majorité. Le climat actuel, où des journalistes sont licenciés pour des raisons qui n'ont rien de professionnel, est inquiétant. Le cadeau somptueux fait à TF1 pour son départ du capital de Fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

... un univers qui en manque. Il doit faire oeuvre de citoyenneté, faire émerger de nouveaux talents, faire participer à la diversité culturelle. Si nous nous persuadons de tout cela, alors nous aurons compris qu'il nous faut un service public libre et que, dès lors, nous ne pouvons accepter la désignation par un seul homme quelles que soient son intelligence et sa compétence du président d'une télévision ou d'une radio publiques. Les radios et télévisions privées sont là pour enrichir, jour après jour, leurs actionnaires ; le service public est là pour enrichir, année après année, les citoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

présentait les actualités sur l'unique chaîne de l'ORTF, où Danièle Breem, en duplex, rendait compte des séances de l'Assemblée, prenant à coeur de rapporter les réponses du Gouvernement aux députés. Que pourrait-elle bien dire aujourd'hui alors que le Gouvernement se mure dans le silence, refusant de nous dire pourquoi la procédure de nomination du président de France Télévisions a été modifiée ? Danièle Breem, toujours présente dans les couloirs du Palais-Bourbon, est là pour nous rappeler avec affabilité quelques souvenirs, mais aussi pour nous signifier que le temps de l'ORTF est révolu. Le paysage audiovisuel a profondément changé, grâce à la multiplication des chaînes et grâce à une organisation démocratique visant à établir une distance entre le pouvoir et les méd...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Voilà un article dont on perçoit mal l'utilité : aujourd'hui, le président de la holding France Télévisions est nommé par le CSA ; il serait, demain, nommé par le Président de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Nous reviendrons sur les conditions de cette nomination. Pour l'heure, nous ne comprenons pas bien pourquoi il faudrait que le président de France Télévisions siège au conseil d'administration de la société, à moins que cela ne cache une intention particulière du Gouvernement, je devrais dire du Président de la République, puisque les institutions de la Ve République ne sont pas respectées et qu'il n'y a plus de Gouvernement nous nous en apercevons dans les réponses qui sont faites à nos questions. C'est dommage ! Les conditions de la nomination du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

Avant d'intervenir sur l'article 5 proprement dit, je voudrais dire à Mme la ministre que je trouve surprenant qu'elle ne connaisse pas les termes du contrat de fournitures de programmes qui va lier France 24 et TF 1, France 24 et France Télévisions, France 24 et Eurosport. Je pense qu'elle a les moyens d'être informée. Nous apprécierions d'être nous-mêmes informés de la nature de ces contrats, nous pourrions voir par exemple si les contrats d'achat font apparaître des différences de traitement entre TF 1 et France Télévisions. L'article 5 est le premier d'une série de cinq articles qui traitent du mode de nomination du président de France...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Mathus :

Le président actuel de France Télévisions, Patrick de Carolis, qui n'est pas particulièrement connu pour être un homme de gauche, avait lui-même souligné, devant la commission Copé, l'utilité de maintenir la nomination du PDG par le CSA. C'est très important. Nous proposerons tout à l'heure une réforme du CSA parce que si, aujourd'hui, ce n'est pas très sérieux, cela peut le devenir demain. En tout cas, nul ne se fait entendre en se pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

...sident de la République n'est pas de tout contrôler, de tout diriger, de tout manipuler et que les lecteurs, les auditeurs, les téléspectateurs, les internautes doivent pouvoir bénéficier d'une diversité qui échappe à la pensée unique, au politiquement correct qu'on cherche à nous imposer. Vous le savez comme moi, les Français passent en moyenne plus de trois heures par jour devant leur poste de télévision. Comment ne pas comprendre qu'un service public a besoin de réflexions plurielles, de regards personnels ? Comment peut-on penser un seul instant que c'est par la nomination du président de France Télévisions par le Président de la République que nous allons améliorer les choses ? Je sais bien qu'un certain nombre de gogos estiment que le choix du mode de nomination a le mérite de la clarté ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

Mais aussitôt après, ils nous disent qu'ils ne veulent pas faire de peine, qu'ils ne reculeront pas, qu'ils veulent rester dans la ligne du Président de la République. Le futur président de France Télévisions sera, demain, entièrement redevable au Président de la République. Au lieu de s'affranchir du pouvoir politique, il lui sera totalement inféodé. Déjà, les pouvoirs économiques jouent, du fait des concentrations, un rôle qui ne nous plaît pas. Dorénavant, le pouvoir politique jouera un rôle considérable, et nous avons le sentiment que le pouvoir judiciaire pourrait intervenir dans la liberté de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

Je voudrais qu'on se dise entre nous que France Télévisions ne peut pas être soumise aux humeurs du Prince. Le Prince n'a pas été élu, même le Président Sarkozy qui a été élu à 53 %, pour imaginer les programmes, pour choisir les journalistes en fonction de ses préférences. Vous savez bien que tout cela est difficilement supportable. Je vous demande de revenir sur ce choix qui ne correspond pas à la réalité. On me rétorque qu'il faudra l'accord de trois...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

Nous sommes simplement des députés debout, qui n'acceptent pas le chantage dont vous êtes vous-mêmes les premières victimes ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Lorsque, le 8 janvier dernier, le Président de la République a annoncé abruptement la suppression de la publicité sur les chaînes du service public, il n'a pas évoqué la procédure de nomination du président de France Télévisions. Vous-même, monsieur Copé, avez approuvé après des mois de travaux les conclusions de la commission spéciale, qui n'a jamais remis en cause les conditions de cette nomination. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Et puis, au mois de juin, le jour même où vous remettiez votre rapport au Président de la République, celui-ci a décidé soudainement, de son propre chef car c'est ainsi qu'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Roy :

Cela vous fait sourire, mais telle est la réalité dans laquelle vous voulez nous plonger. Vous connaissez l'importance du pluralisme. Nos concitoyens ont besoin de prendre du recul, pour mener une réflexion et analyser les discours qu'on leur tient. Combien nous disent : « C'est vrai : je l'ai entendu à la télévision » ? S'ils prennent pour vérité tout ce qu'ils reçoivent par ce média, il faut que celui-ci soit dénué de tout soupçon. Or, à l'évidence, le texte que vous voulez nous imposer, notamment les articles 5 à 9, vise à perpétrer un coup d'État sur l'audiovisuel. En ne réagissant pas, les députés de la majorité s'en rendent complices. Leur silence dans ce débat montre d'ailleurs qu'ils sont tiraillés pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

...t « la gouvernance » de l'entreprise unique de l'audiovisuel public. Depuis le début de la discussion, nos reproches laissent sans voix les députés de l'UMP qui siègent dans l'hémicycle. Heureusement, d'autres, s'exprimant à titre individuel, comme l'a fait M. Baroin, avec clairvoyance et courage, ont dit très clairement que le nouveau mode de nomination et de révocation du président de France Télévisions représente une régression démocratique. M. Baroin a même ajouté, preuve que l'unité de l'UMP se fissure sur ce texte, qu'il était extrêmement difficile que l'audiovisuel public organise en toute objectivité les émissions de la campagne présidentielle, tâche de service public qui relève de la protection de la démocratie et de la citoyenneté, si son président est sous la menace permanente d'une ré...