1086 interventions trouvées.
la remise en cause du droit au maintien dans les lieux. Nous voulons que l'État redevienne l'acteur central des politiques publiques du logement, et qu'il s'engage financièrement à hauteur de 2 % de son PIB.
Vous parlez d'or, monsieur Chassaigne ! Il ne faut pas, dites-vous, faire du logement un serpent de mer exploité à des fins démagogiques ; mais c'est précisément ce que vous en faites ! (Protestations sur les bancs du groupe GDR.) La crise du logement, mes chers collègues, j'en entends parler depuis vingt ans :
on manipule les chiffres, on fait quelques tours de bonneteau, puis on se lamente qu'elle soit toujours là ! Or les courbes de la construction de logements neufs de 1953 à 1973 ont marqué une évolution satisfaisante l'appel de l'abbé Pierre en 1954 y est sans doute pour quelque chose , à tel point que l'on a fini par atteindre une fourchette de 450 000 à 500 000 constructions par an, avant de constater un effondrement dramatique de 1973 à 2003.
Qui en porte la responsabilité ? Des dirigeants, de droite comme de gauche. M. Mitterrand est arrivé au pouvoir en 1981 ; plusieurs ministres du logement se sont succédé : Mme Lienemann, qui a été une bonne ministre ; M. Besson ; Mme Aubry avec le ministère de la ville ; M. Gayssot et d'autres encore. De 1973 à 2003, tous les experts, suivis par de nombreux politiques, ont commis l'erreur fondamentale de sous-estimer deux facteurs : premièrement, on vit plus longtemps ; deuxièmement, la société change à toute allure comme disait Valéry, le probl...
Laissez-moi poursuivre, monsieur Paul. Dans cette courbe brutalement décroissante, disais-je, on note quelques pics de redressement. Qui étaient alors les ministres en charge du logement ? Pierre Méhaignerie, Pierre-André Périssol,
Bien sûr, le logement subira en 2009 les conséquences de la crise ; mais en 2010 ou en 2011, grâce à la relance, le présent texte produira lui aussi des effets significatifs.
Il est un peu facile de comparer la situation actuelle avec les périodes plus fastes. Pour ma part, j'ai connu une époque où l'on construisait 310 000 logements neufs, chiffre que Mme Boutin a porté à 450 000. En 2000, seuls 40 000 logements sociaux étaient financés, contre 110 000 l'an dernier. Mais quand tout va bien, on dit que c'est grâce au marché, et quand la conjoncture se retourne comme elle le fait de façon bien plus dramatique aux États-Unis, en Angleterre ou encore en Espagne, pour citer un pays dirigé par un socialiste , c'est aussitôt la...
On le comprend d'autant mieux que les données à partir desquelles vos argumentaires sont construits, et que l'on retrouve par exemple dans vos pétitions, ne sont pas à jour ! Le plan logement actuel repose d'abord sur la réforme structurelle entreprise par Mme la ministre au début de l'été dernier ; ensuite, sur le plan de relance auquel cette dernière a fortement contribué j'en suis témoin et dans lequel le Président de la République a débloqué des moyens nouveaux ; enfin, sur un changement de gouvernance qui constitue l'une des clefs de la réussite d'une politique du logement. ...
mais je vous démontrerai aisément que, si l'on additionne les financements du 1 % logement, ceux de l'État et ceux, considérables et même sans précédent, dégagés par le plan de relance, les moyens augmentent de 17 %. Mais la réalité des problèmes ne se situe pas au niveau des moyens !
Lorsque j'entends Mme Aubry, que je connais bien, proposer un plan de relance comportant la construction de 300 000 logements sociaux, il y a de quoi éclater de rire ! Que M. Repentin vienne donc nous dire ici qu'avec son plan de relance il construirait 300 000 logements sociaux en deux ans ! Vous savez tous que ce sont des galéjades ! (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Pour faire du logement, il faut non seulement des moyens, mais aussi un appareil productif, des sociétés de construction, des bailleurs sociaux, du foncier et une gestion de partenariat. L'annonce de ces 300 000 logements sociaux est totalement bidon ! (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Depuis quinze ans que j'entends ces discours, populistes et démagogiques pour la plupart, qui agitent le serpent d...
Un chapitre de ce rapport constatait que les résultats en matière de logement n'avaient jamais été aussi catastrophiques depuis 1960. M. Cacheux préconisait notamment de recourir à la décentralisation, à la gestion partenariale et à l'association des partenaires sociaux, autant de dispositifs sur lesquels sont fondées toutes les politiques menés depuis 2003 par les ministres successifs du logement, et qui inspirent aussi les mesures très fortes proposées par Mme Boutin. S...
Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, l'existence de ce projet de loi a justifié, en avril dernier, que l'Assemblée nationale refuse de discuter de notre proposition de loi visant à permettre un logement adapté à chacun et abordable pour tous. Madame la ministre, ces neuf mois d'attente ont été marqués par un acte fort, qui donne la mesure de votre politique : le budget de l'État prévoit en effet, sur trois ans, une baisse de 10 % des crédits de la mission « Ville et logement », de sorte que les crédits destinés au logement social diminuent de 250 millions d'euros. Vous prétendez que les ressour...
Si vous le souhaitez, nous examinerons les chiffres ensemble Madame la ministre, les demandeurs de logement n'attendent pas la charité. Ils n'attendent pas de vous que vous libériez des logements en rejetant les locataires des classes moyennes parce que vous refusez de rendre obligatoire la construction de logements adaptés aux revenus des demandeurs et équitablement répartis ! Quand cesserez-vous de fermer les yeux sur ceux qui détournent la loi de ses objectifs en ne construisant que du PLS ?
Quand vous engagerez-vous enfin à soutenir la construction effective et massive de logements de type PLAI, destinés aux personnes aux plus faibles revenus, et dont le manque est criant ? Madame la ministre, je reconnais que votre politique a le mérite de la cohérence, mais elle poursuit le mirage idéologique du « tous propriétaires », qui imprègne les discours de Nicolas Sarkozy.
Je conclus, monsieur le président. Cette réalité est celle de déséquilibres sociaux et géographiques qui entravent le dynamisme de l'ensemble des aires urbaines ; celle de la construction de logements locatifs sociaux abordables dans des zones toujours plus lointaines en contradiction avec le Grenelle de l'Environnement.
La France vit une crise du logement depuis plusieurs années. Cette situation n'est pas nouvelle, elle est en tout cas antérieure à la crise économique déclenchée par la crise financière américaine de l'automne dernier. Il semble que tous les maillons de la chaîne du logement, ou presque, soient défaillants et que le blocage se situe à tous les niveaux. Du logement d'urgence notre collègue Étienne Pinte a été très clair sur le su...
La question de l'accès au logement se pose à toutes les catégories de population, à l'exception, peut-être, de ceux qui perçoivent les plus hauts revenus et détiennent les plus gros patrimoines, et qui ont également bénéficié comme c'est étrange ! du plus fort soutien public, il y a un an et demi, avec l'adoption du bouclier fiscal. Au-delà du problème des mal-logés, qui ne se résorbe pas et a même tendance à s'aggraver depui...
Cette évolution a d'ailleurs renchéri le coût des constructions de logements sociaux en raison de l'augmentation du prix du foncier. Les Français s'en trouvent conduits à dépenser toujours plus pour se loger. La part consacrée au logement dans leur budget est de plus en plus importante, et l'évolution de cet indicateur est particulièrement alarmante. Par ailleurs, l'« exil » auquel sont contraints, pour des raisons économiques, ceux de nos compatriotes qui habitent très...
On pourrait penser que la crise immobilière aura pour effet bénéfique de faire baisser les prix. Hélas ! ce ne sera pas le cas, car l'offre va se rétracter. Aussi sommes-nous convaincus qu'il est nécessaire de mener une action publique forte et ciblée en faveur du logement social, car c'est une priorité. Vous avez eu pour obsession les démolitions, puis l'accession à la propriété et les mesures fiscales.