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Interventions en hémicycle de Daniel Garrigue


797 interventions trouvées.

auquel les Français sont profondément attachés. Mais nos concitoyens expriment aussi le souhait d'une plus grande égalité en matière de retraite et d'une plus grande liberté dans la conduite de leur activité professionnelle. On sait que, dans certains pays voisins, notamment en Europe du Nord, se sont développés des systèmes de retraite par po...

Le Conseil d'orientation des retraites a présenté, au mois de janvier, un rapport qui a en partie défriché la question, faisant ressortir tout l'intérêt de ces formules. Nous souhaiterions que l'on aille bien au-delà du rapport présenté par le Conseil d'orientation des retraites et que l'on étudie de manière approfondie les conditions dans lesq...

Beaucoup de Français aspirent à une plus grande maîtrise de leur parcours d'activité. C'est vrai en matière de formation et d'emploi, c'est également vrai en matière de protection sociale, notamment de retraite. On le constate avec les difficultés rencontrées au moment de liquider leur retraite par ceux qui sont passés par plusieurs régimes dif...

Ce débat est primordial, parce que les Français sont attachés au système de retraites par répartition, et parce qu'il est urgent d'apporter des réponses aux déséquilibres aggravés qui le menacent aujourd'hui. Dans cette perspective, l'effort qui doit être demandé à tous, parce qu'il concerne l'ensemble des Français, est incontournable. Les fac...

Certes, il serait déraisonnable de prétendre que c'est en multipliant les impositions nouvelles que l'on va résoudre le problème du financement des retraites. Néanmoins on ne peut plus en rester au système purement contributif des origines. C'est d'abord parce que certains régimes je pense notamment aux retraites agricoles enregistrent un d...

Cet amendement, déposé par François Goulard et que j'ai cosigné avec une dizaine de nos collègues, vise lui aussi à supprimer le bouclier fiscal. (« Bravo ! » et applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

D'abord, parce que, dans la situation de crise que nous connaissons aujourd'hui, la solidarité est plus que jamais nécessaire. Il est normal, dans de telles circonstances, de demander à ceux qui ont le plus de moyens de participer davantage à cet effort de solidarité. (Nouveaux applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Ensuite, parce que nous voyons bien que nous sommes confrontés au problème de la réduction des déficits, qui sera au coeur des débats sur la loi de finances et sur la loi de financement de la sécurité sociale. Or on constate l'effet paralysant du bouclier fiscal.

En effet, à chaque fois qu'il est question d'augmenter un impôt ou un prélèvement social, on est paralysé, car on sait bien que cette initiative va immédiatement relancer le débat sur l'existence du bouclier fiscal. Je crois donc qu'il faut être raisonnable et je constate pour ma part qu'au sein même de la majorité, de plus en plus de voix s'é...

Au sein du Gouvernement également le débat est aujourd'hui engagé. Sur un texte aussi important que la réforme des retraites, nous nous honorerions de profiter de l'occasion pour supprimer un dispositif qui n'est vraiment plus d'actualité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Madame la ministre d'État, mes chers collègues, le port de la burqa, du voile intégral, est un comportement qu'aucun d'entre nous ne peut accepter, parce qu'il est contraire à l'idée que nous nous faisons du dialogue et de la place de la femme dans la société. C'est notamment la raison pour laquelle, personnellement, je voterai les dispositions...

de basculer, de changer de conception de l'ordre public peut être accepté plus facilement par l'opinion, mais j'attire votre attention sur les dangers que cela comporte. Parce que, d'une certaine façon, c'est mettre le doigt dans un engrenage extraordinairement dangereux.

Alors que la conception que nous avons de l'ordre public est fondée sur les principes d'universalisme, celle que vous voulez défendre est une conception sociétale, qui est limitée

aux conceptions relatives d'une société, celle dans laquelle nous vivons. C'est une régression extraordinairement dangereuse.

Monsieur le président, je voudrais faire observer que dans la discussion générale, les députés non-inscrits ne disposaient que de cinq minutes de temps de parole.

Mais sur un sujet aussi grave, un seul des huit députés non-inscrits avait la possibilité de s'exprimer.