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Il faudrait enfin réfléchir à la relocalisation en France d'une partie de la dette : le taux d'endettement du Japon est très fort, mais la dette est détenue pour l'essentiel à l'intérieur du Japon. C'est là, je crois, une piste intéressante, puisque l'épargne est très importante en France.
Je termine en soulignant la complexité de vos dispositifs. Réalisez-vous ce que vous allez devoir expliquer aux Français : une loi de finances initiale, éventuellement assortie de quelques lois de finances rectificatives, sera chapeautée par des lois pluriannuelles, que nous votons aussi, tout cela étant intégré, coordonné, peut-être on voit...
Tout le monde est limité, en somme !
Ça, c'est sûr !
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, notre groupe votera la motion défendue par Jean-Pierre Brard dont je n'aurai pas l'éloquence. Je veux d'abord revenir sur le rôle de la crise. La majorité lui fait endosser beaucoup de responsabilités. Elle tente ainsi de nous faire oublier qu'elle gère le pays depuis neuf ans.
Mais la crise ne date pas de 2002. Vous avez tout dit à son sujet, sauf que vous ne l'aviez pas vu venir. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Vous n'admettez pas non plus qu'avant la crise vous preniez la défense de ce qui en est la cause. Durant la crise, vous avez d'ailleurs continué à faire des cadeaux : vous avez réduit la TVA sur la restauration et vous avez supprimé la taxe professionnelle. Vous aviez pourtant avec la criseune formidable occasion pour supprimer le bouclier fis...
Vous êtes au pouvoir depuis neuf ans !
Ce n'est pas assez !
Un grand nombre de Français, mais pas tous ! Certains poissons rouges sont passés au travers des mailles du filet !
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, je ferai deux remarques générales et poserai trois questions précises. Ma première remarque porte sur la crise. La crise ! Vous n'avez que cela à la bouche ! Vous en parlez comme si elle devait vous exonérer de toutes les erreurs que vous avez commises. Inte...
J'ai aussi en mémoire, madame Lagarde, vos propos lors de la discussion de cette funeste loi TEPA. Vous versiez des larmes sur les pauvres traders qui faisaient la queue à la gare du Nord pour se rendre dans le paradis fiscal londonien !
Aujourd'hui, on en mesure les conséquences. Peut-être avez-vous évolué, madame la ministre,
puisque vous avez dit aujourd'hui que vous préfériez que le pacte de stabilité et de croissance soit sous l'oeil des parlements plutôt que sous celui des marchés. Chiche ! De la crise, vous n'avez rien vu venir ; aujourd'hui, vous n'avez à la bouche que la sortie de crise, mais je vous assure que, dans nos circonscriptions, on ne la voit pas ...
Nous le saurons certainement bientôt. Je pense aussi, bien sûr, à la réforme de l'ISF, dont nous aurons l'occasion de reparler dès que vous nous aurez expliqué le dispositif qui entrera en vigueur tout de suite et qui profitera à certains, et celui qui sera mis en place plus tard et qui profitera d'ailleurs aux mêmes ! Ma troisième et dernièr...
À cet égard, votre analyse me semble quand même un petit peu courte ! Le rapporteur général s'est d'ailleurs lui aussi livré à une appréciation assez curieuse, puisque les seules vertus qu'il a trouvées aux pratiques de notre gouvernement sur le plan budgétaire tiennent aux félicitations des Allemands ! Je vous invite quant à moi à plus de mo...
Nous sommes certes là pour parler de la grandeur de notre pays, mais, surtout, pour oeuvrer au bien-être de nos concitoyens. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur divers bancs du groupe GDR.)
Continuez comme ça !
Comme c'est fin !
Parce que vous ne faites pas de politique peut-être !