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Les amendements de Christian Eckert pour ce dossier

103 interventions trouvées.

De sa politique sociale et de sa politique de l'emploi, il n'a rien dit, c'est le trou noir ! Hier, dans la rue, plus d'un demi-million de salariés exprimaient un sentiment d'abandon. Monsieur le ministre, vous étiez jusqu'alors ministre du budget, à ce titre, vous avez été le ministre des déficits et le ministre du bouclier fiscal. Vous avez...

Vous avez fait cadeau de 3,5 milliards d'euros de TVA aux restaurateurs, et vous avez supprimé la demi-part supplémentaire aux veuves et aux veufs.

Vous avez soutenu l'invraisemblable cumul de salaire de monsieur Proglio, alors même que vous refusiez de donner un coup de pouce au SMIC. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Monsieur le ministre, on a vu ce qu'était votre politique fiscale ! Quelle sera demain votre politique sociale ? Et je ne parle pas seulement de la question d...

Monsieur le Premier ministre, au mois de novembre dernier, votre ministre de l'économie affirmait, avec l'aplomb qu'on lui connaît, que M. Proglio serait PDG d'EDF, et qu'il resterait président non opérationnel de Véolia sans aucun cumul de rémunération. Aujourd'hui, le patron d'EDF encaisse pourtant tous les ans 1,6 million d'euros venus d'ED...

Pour justifier cela, Mme Lagarde affirmait ce matin : « Il consacrera un peu de son temps à Véolia en étant 100 % de son temps chez EDF ». (Rires et vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Cet homme est sans doute doté de pouvoirs surnaturels ! Sous la plume de Pagnol, ce genre de décompte faisait rire. Mais venant du Gouvernement ...

En vérité, votre monopoly est choquant : le gaz pour Suez-Lyonnaise, et M. Mestrallet encaisse des étrennes de 850 000 euros ; le courant à Véolia, et M. Proglio fait main basse sur EDF. Jusqu'alors, les patrons des entreprises et services publics étaient de grands commis de l'État, travaillant à son service, et pas pour eux-mêmes. Vous avez r...

Qu'allez-vous dire aujourd'hui à ceux qui payent les conséquences de ces outrances, à ceux qui ne sont pas protégés par le bouclier fiscal, à la France qui ne comprend plus que vous demandiez des sacrifices aux petits pour donner à certains des pouvoirs et des revenus scandaleux ? (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC. Applaudiss...

Ma question s'adresse à M. Éric Woerth, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État. Monsieur le ministre, l'un de vos collègues considèrent que les propos de bistrot fondent le débat national. Lundi soir, à l'hôtel Bristol ce n'est pas n'importe quelle gargote ! , le Président de la Républiqu...

Il doit être le Président de tous les Français, et non le collecteur de fonds de l'UMP. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Monsieur le ministre du budget, vous êtes le trésorier de l'UMP. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous avez fait voter à votre majorité les franchises médicales qui touchent tous les malades ; l'imposi...

Je ne sais pas ce que l'on dit au Fouquet's ou au Bristol. Mais dans les bistrots de nos villages, on entend la grande majorité des Français pour lesquels la justice fiscale était jusqu'alors le socle de l'identité nationale. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre, mais vise plus largement à interpeller chacune et chacun d'entre nous à l'aube de l'examen du projet de loi de finances. Car qui vote le budget, mes chers collègues ? C'est bien chacune et chacun d'entre nous qui, par ses votes sur chaque amendement, témoignera de sa volonté de faire preuve de la ...

Mes chers collègues, vous qui revenez de vos circonscriptions, vous avez entendu comme nous ces millions de Français qui ne comprennent plus. Madame la ministre de l'économie a déclaré que taxer les profits des banques reviendrait à faire payer à d'anciens malades le prix de leur propre guérison. (« Trois deux un » sur les bancs du groupe UM...

Monsieur le ministre du travail, votre réponse à notre collègue Jean Mallot sonne comme un aveu. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Durant huit jours, vous n'avez eu cesse de répéter que, seules 500 communes, dites d'abord touristiques, puis d'affluence touristique, enfin, d'intérêt touristique, pourront ouvrir, sans contrepartie, sans...

Vous nous dites dans votre réponse que vous faites confiance aux maires des 4 000 ou 5 000 communes touristiques, qui demanderont la généralisation de l'ouverture des commerces le dimanche. Monsieur le ministre, allez-vous en finir avec l'embrouille ? (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Allez-vous enfin nous dire que, comme nous ne cessons de le répéter depuis huit jours, ce ne sont pas 500 communes qui seront concernées ?

Ou, alors, M. le maire de Nice devra fermer les commerces le dimanche, à partir de demain, y compris dans les zones touristiques. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Allez-vous mettre un terme à cette embrouille et retirer votre texte ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Ma question s'adresse à M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité. Monsieur le ministre, la question du travail le dimanche est décidément un chemin de croix pour votre majorité. La quatrième version de la proposition de loi Mallié

contient autant de dangers que les autres. Le titre change, les signataires évoluent, quelques mots sont déguisés, mais l'esprit demeure. Il faut le dire et le redire : le texte proposé régularise les enseignes hors-la-loi, banalise le travail du dimanche et méprise le droit des salariés à un repos dominical jusque-là inscrit dans notre droit...

Au point que même les quelques salariés favorables à la loi Mallié se plaignent du texte. Au point que le rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques déclare : « Dans les zones touristiques et thermales, le travail dominical ne se fait pas sur la base du volontariat ».

Le travail des députés de toute l'opposition a donc bien réveillé des consciences, même dans vos rangs. Ouvrir, dans les innombrables communes touristiques, tous les commerces, toute l'année, sans contrepartie, sans volontariat, voilà ce que votre texte permet !