Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de Alain Bocquet pour ce dossier

29 interventions trouvées.

C'est la dernière séance des questions au Gouvernement. Je m'adresse donc à tous les ministres. Vous allez bientôt préparer vos cartons d'archives. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) L'heure du bilan a sonné. Cinq ans après votre arrivée au gouvernement, on compte un million de chômeurs en plus. Vrai ou faux ? (« Vrai ! » sur de nombr...

Monsieur le Premier ministre, le sommet dit « social » de demain, dont 73 % des Français n'attendent rien, promet une cure d'austérité renforcée. Le social n'est pourtant pas la cause de la crise, mais plutôt sa solution. Si les Français avaient les moyens de vivre mieux, la croissance serait au rendez-vous. Votre obsession d'enrichir les plus...

Il faut taxer les revenus financiers et abandonner ce projet antisocial d'augmenter la TVA, qui pèse déjà deux fois plus sur les familles moyennes et populaires. Allez-vous enfin sortir de vos dogmes ultralibéraux qui ont coulé l'économie française et paupérisé notre peuple ? Si vous vous engagiez dans cette voie, le sommet de demain serait vé...

Monsieur le Premier ministre, comme celle d'Aulnay, l'usine Sevelnord d'Hordain est dans l'oeil du cyclone. Elle a perdu 2 000 emplois en trois ans. Le groupe PSA, par « court-termisme » financier, préfère investir en Inde ou au Brésil. Selon son président M. Philippe Varin : « Le développement à l'international est financé par le cash flow gén...

Monsieur le ministre de l'éducation nationale, 65 000 postes d'enseignants ont été supprimés depuis 2007 ; 16 000 le seront encore à la rentrée 2011, alors que l'on attend 48 000 élèves de plus dans le secondaire et 5 000 dans le primaire. Jamais un gouvernement et une majorité n'avaient montré, année après année, un tel acharnement contre l'éc...

C'est le cas dans l'académie de Lille, qui subira 800 nouvelles suppressions de postes en 2011, soit 4 000 depuis cinq ans. Vous ne reculez décidément devant rien, malgré l'ampleur des besoins, qui figureront au coeur de la journée de mobilisation du monde de l'école, le 22 janvier. Allez-vous enfin écouter le cri des enseignants, des parents,...

Monsieur le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique, l'inégalité des efforts demandés dans votre réforme des retraites saute aux yeux.

Pire, votre réforme est vouée à l'échec. Les Français, auxquels vous essayez de faire prendre des vessies pour des lanternes (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), doivent savoir que votre projet est le troisième étage d'une fusée missile contre notre système de retraite par répartition. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vous l'a...

Le danger est donc grand pour l'avenir de notre système de retraite solidaire. La puissance du mouvement social et populaire sera déterminante pour vous empêcher de sévir. La journée d'action de demain est une première étape. Les députés communistes et du parti de gauche ont déposé une proposition de loi alternative. Allez-vous l'inscrire à l'...

Il s'agit d'un enjeu de civilisation et les Français ont le droit d'avoir le dernier mot par un référendum. Le Président de la République va t-il l'organiser ? (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur quelques bancs du groupe SRC. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, les salariés de la raffinerie des Flandres à Dunkerque occupent le site depuis hier. Toutes les raffineries Total sont en grève. Ce combat légitime a le soutien des populations, et pour cause ! Le cynisme de ceux qui laissent nos régions avec toujours plus de chômeurs et de misère, ça suffit...

Monsieur le ministre du travail, le Président de la République a confirmé à la télévision sa volonté de s'attaquer à la question des retraites. Or la présidente du MEDEF, Mme Parisot, propose de mettre « d'autres systèmes en place par capitalisation, pour donner une plus grande offre en matière de retraite ».

Autrement dit, place aux assurances et aux banques pour faire des retraites un marché. Le choix est clair : ou poursuivre ce qui a échoué avec les réformes de MM. Balladur et Fillon, ou mettre à contribution ceux qui peuvent et doivent payer, tels les richissimes groupes du CAC 40. Dans le premier cas, cela s'est déjà traduit par l'allongemen...

Monsieur le Premier ministre, les états généraux de l'industrie surviennent dans un contexte marqué par l'envol des profits bancaires et l'effondrement de l'emploi, avec 45 000 inscrits de plus à Pôle emploi en septembre. Votre gouvernement prêche le fatalisme, alors que l'industrie détruit 20 000 emplois par mois et que des bassins d'emploi et...

Monsieur le Premier ministre, on l'a vu hier et on le verra le 13 juin, le monde du travail refuse de payer les conséquences d'une crise dont il n'est pas responsable et qui le frappe de plein fouet. Comme Nicolas Sarkozy, vous prétendez vouloir «moraliser » le capitalisme, ce qui est une vraie gageure pour vous ! Demain, vous pouvez franchir ...

Par ailleurs, notre résolution propose que la France s'oppose à Bruxelles, qui veut soumettre les services sociaux d'intérêt général aux règles de la concurrence, au nom du traité de Lisbonne. Au passage, personne n'est dupe de votre manoeuvre de report de la discussion, au lendemain du scrutin du 7 juin, d'un texte présenté en commun par des d...

Monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, j'ai bien entendu les paroles benoîtes de M. Fillon, celles du secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, celles de M. Copé, mais la vérité, à propos des graves incidents d'hier soir, (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

c'est qu'on a empêché des représentants du groupe GDR et du groupe Nouveau Centre de s'exprimer sur l'article 13. (Interruptions sur les bancs du groupe UMP.)

Cela augure très mal du nouveau règlement que l'on veut nous imposer et qui n'est rien d'autre qu'un monstre législatif issu de la révision de la Constitution. Les membres du groupe GDR s'honorent d'avoir voté contre cette révision, car elle conduit à une évidente bipolarisation et vise à bâillonner l'expression du Parlement.

C'est une dérive autocratique inacceptable, dans le droit fil de ce qui se pratique aujourd'hui dans le pays,