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Interventions en hémicycle d'Yves Durand


519 interventions trouvées.

 « La France affiche aujourd'hui une performance éducative décevante. [ ] De surcroît cette situation s'est fortement dégradée depuis dix ans. » « Notre système éducatif a donc cessé d'être un facteur de réduction des inégalités. »

 « Plus récemment, [ ] de très sévères restrictions budgétaires et des suppressions de postes sont venues compromettre un peu plus cette situation. » Madame la ministre, mes chers collègues, ces affirmations ne sont pas extraites d'un document rédigé par le parti socialiste, obsédé par la question des moyens

Il s'agit de l'avis sur les inégalités à l'école, adopté par l'assemblée plénière du Conseil économique, social et environnemental, le 13 septembre dernier. Ce bilan est à l'exact opposé de celui que Mme la ministre a dressé il y a quelques minutes, et cela est d'autant plus vrai que les restrictions évoquées mettent évidemment en cause la qua...

Quelles sont les conséquences du constat du Conseil économique, social et environnemental ? Depuis dix ans, mais les choses se sont détériorées depuis le début du quinquennat actuel, les conditions d'enseignement se dégradent. La surcharge des classes, notamment lors de la dernière rentrée, est extrêmement préjudiciable à la qualité de l'ensei...

En détectant, dès le début, les difficultés sociales et scolaires, l'éducation prioritaire offre aux élèves les plus en difficulté un véritable accompagnement personnalisé, afin de leur éviter un échec qui apparaît comme une fatalité quasiment héréditaire. Hélas ! par votre absence de politique éducative, vous avez signé sa fin.

Non, ce n'est pas caricatural, mon cher collègue. Allez donc dans les établissements : au lieu de mettre le paquet sur ce dispositif, on s'est contenté de baisser très légèrement le nombre d'élèves par classe. Or, dans les pays qui font de l'éducation prioritaire un véritable outil d'égalité des chances, les effectifs sont notablement moins éle...

Il suffit de regarder les chiffres de la scolarisation des enfants en bas âge (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), laquelle tous les rapports le démontrent est le fondement de l'égalité des chances. Enfin, madame la ministre, vous avez parlé du respect dû aux enseignants. Tous, ici, nous respectons les enseignants. Mais les respecte...

On nous dit, comme il fallait s'y attendre, que l'éducation nationale doit, au même titre que les autres budgets, participer à l'effort de réduction des déficits.

S'il s'agissait effectivement de réduire les déficits, nous pourrions admettre cet argument. Toutefois, il existe pour cela d'autres moyens que ceux imposés par le Gouvernement, en particulier sur le budget de l'éducation nationale. Contrairement à ce qui a été dit, l'effort de la Nation en faveur de l'éducation ne nous place pas, à ce titre, e...

Quant aux aides sociales et aux bourses des collégiens et lycéens, il serait bon d'engager une réflexion sur leurs critères d'attribution, avant d'en conclure hâtivement que la sous-exécution des crédits doit se traduire par leur suppression dans le prochain budget. Pour notre part, nous voterons évidemment contre cet amendement.

Je sais ce que j'ai dit, c'est vous qui ne savez pas écouter, monsieur Geoffroy !

Je n'aurai pas besoin de beaucoup de temps pour répondre à M. Geoffroy. Quand on voit la situation sociale des familles, et les difficultés qu'elles rencontrent, ne serait-ce que pour payer le minimum,

c'est-à-dire ce qui doit permettre à leurs enfants d'accéder à l'éducation, il me paraît indécent de vouloir supprimer des crédits sous-consommés. Il faudrait se demander pourquoi ces crédits n'ont pas été utilisés, plutôt que de songer à profiter de l'occasion pour les supprimer ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Avant de donner l'avis du groupe socialiste sur cet amendement, je me permettrai de faire en quelques instants un commentaire sur le débat que vient de lancer, de manière très légitime, le président de la commission des affaires sociales. Il a fait référence au rapport de la Cour des Comptes, sur lequel je me suis moi-même appuyé dans mon inte...

J'en viens maintenant très brièvement, madame la présidente, à l'amendement.

Je m'excuse, mais il y avait là un débat ouvert par le président de la commission des affaires sociales.