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C'est pourtant ce que vous faites !
C'est un autre pas qu'il faut faire.
C'est la vérité !
Ce n'est pas cela.
L'argument principal, madame Lebranchu, pour ne pas accepter votre proposition n'est pas que nous n'avons pas d'argent.
Comment avons-nous financé le régime agricole que vous n'aviez pas financé ? Où avons-nous trouvé les 8 milliards d'euros pour combler le déficit ?
Les arguments, vous ne les entendez pas parce que vous ne connaissez pas le sujet, chers collègues. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Nous avons comblé ce que l'on appelait le déficit du régime agricole, qui est un régime social, madame Lebranchu, dois-je le rappeler ?
Vous avez évoqué la situation des commerçants et artisans. Dois-je vous rappeler qu'ils ont financé leur propre régime de retraite complémentaire obligatoire ? Le régime agricole est le seul, historiquement, qui a été financé par la solidarité nationale par l'octroi de points gratuits.
Personne ne considérait que c'était une solution définitive, parce que c'est un régime qui veut vivre debout, aux côtés et dans le même respect que le régime général, ce que je souhaite et ce qui n'a pas toujours été le cas lorsque vous étiez aux affaires.
Debout, cela signifie la parité entre les prestations et les cotisations.
Deuxièmement, monsieur le rapporteur, si j'égrenais toutes les mesures qui ont été prises, avec tous les montants, vous constateriez que ceux-ci dépassent largement les 130 millions d'euros, ne serait-ce que depuis 2009. Nous en sommes à 300, 400, 500, 600 millions d'euros, uniquement sur les augmentations des retraites.
C'est la vérité. Vous êtes revenu sur les 116 millions d'euros inscrits en loi de finances et vous avez prétendu que le seuil de 750 euros prévu dans le décret avait empêché de dépenser 43 millions d'euros. Mais ce seuil existait déjà bien avant le décret celui-ci ne l'a pas modifié. Je rappelle que la décision a été prise, suivant le souhai...
Vous voyez, les augmentations se font.
Donc tenez-vous au courant, s'il vous plaît, avant de nous accuser de ne rien faire.
Eh oui, les décisions sont déjà prises.
Avec vous, c'était 9 milliards !
Dans l'Aveyron par exemple, ils ont capitalisé et pas cotisé.
Vous dérapez, cher collègue.
Très bien !