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En matière de plans de relance, vous avez dit que les États faisaient le nécessaire, mais quel est votre sentiment au sujet de l'Union européenne ? Sur les 200 milliards d'euros, 170 correspondent à la consolidation des plans nationaux ; 30 milliards, est-ce suffisant, surtout pour un espace si peu endetté ? Par ailleurs, quelle est la situation des pays pauvres ? Au Burkina-Faso, où je suis allé il y a quinze jours, on m'a d...
...qui a été perdu sera rattrapé c'est-à-dire au fameux output gap , nous en sommes beaucoup plus loin. Parvenir au redémarrage de l'économie est relativement simple. Cela suppose que le marché immobilier américain cesse de s'effondrer, notamment au moyen de mesures gouvernementales. L'épuisement des stocks y contribue nécessairement. Enfin, il suppose que les milliards annoncés dans les plans de relance se concrétisent au niveau microéconomique. Je suis assez confiant, notamment si les Américains donnent suite au deuxième plan Geithner sur les banques. La force de ce plan, par rapport aux annonces précédentes, est d'être assez précis sur les méthodes. Sa faiblesse potentielle, c'est de reposer sur l'idée que, certes avec des aides publiques, on trouvera des fonds privés pour racheter les actifs...
Monsieur Destot, plus l'on fera de relance, mieux ce sera. En ce qui concerne l'Europe, je considère que les plans décidés par les différents pays sont satisfaisants ; en revanche, une marge de manoeuvre existe au niveau de l'Union, où l'on parle d'ailleurs depuis longtemps de créer des bons européens. J'y suis encore plus favorable aujourd'hui qu'hier, mais il est plus difficile de lancer une opération nouvelle en période de crise. En c...
...luence sur les Etats-Unis, vous avez bel et bien évoqué son rôle politique. Vous avez dit que le FMI n'impose plus les mêmes conditions que par le passé aux pays qui font appel à lui ; pourtant, les aides que vous avez récemment accordées aux pays de l'Est étaient assorties de demandes expresses de réduction de la dépense publique. Et n'y a-t-il pas là une contradiction avec votre demande d'une relance par la politique budgétaire ? Enfin, où situez-vous la ligne de partage entre les plus vulnérables et les autres ?
Un plan de relance américain par trop massif ne risque-t-il pas, en effet, d'accélérer l'érosion du dollar et de désorganiser les marchés financiers ? Quant au fait que la dette américaine soit en grande partie détenue par les Chinois, ne risque-t-il pas d'aboutir à un accord sur le dos des Européens ? En ce qui concerne les fonds souverains, le FMI peut-il jouer un rôle d'intermédiaire afin qu'ils soient mobilis...
...isposent d'un moyen de pression sur les Américains, mais ils n'ont pas intérêt à ce que la situation des Etats-Unis soit trop mauvaise. Par ailleurs, l'une des missions du FMI est de surveiller l'évaluation des devises. Le RMB, le yuan est très fortement sous-évalué, c'est vrai, mais le plus important aujourd'hui est que la Chine contribue à soutenir la croissance. De plus, le fait que le plan de relance chinois recentre sur la consommation intérieure la production chinoise, jusqu'ici très largement tournée vers l'exportation, va avoir pour effet de faire remonter le RMB. Quant à l'idée d'une autre monnaie de réserve, ce n'est que de l'affichage. Mais j'ai la conviction que les décennies à venir seront dominées par la relation Chine Etats-Unis, par rapport à laquelle l'Europe doit déterminer son ...
Elle peut être remboursée, soit à une échéance relativement courte, de quinze ans par exemple, soit à plus long terme. Doit-on alors considérer de la même façon la dette exceptionnelle créée à l'occasion de cette crise économique sans précédent, comme conséquence du plan de relance, et la dette budgétaire récurrente celle qui revient d'un budget à l'autre et que l'on cherche à réduire d'une année à l'autre ? Le moment ne serait-il pas plutôt venu de distinguer les deux ? Pour ma part, je suggère la création d'une caisse spécifique : la caisse de remboursement du plan de relance. Il s'agirait d'abord d'identifier le déficit exceptionnel, spécifique, créé à l'occasion du p...
et au traitement spécifique de cette dette, sur un plus long terme, par la création d'une caisse pour le remboursement du déficit consécutif au plan de relance. Mme Lagarde et M. Woerth ont à plusieurs reprises trouvé les mots pour démontrer que les mesures contenues dans le projet de loi de finances rectificative étaient parfaitement adaptées à la situation. Le groupe UMP, par la voix de Gilles Carrez, notre rapporteur général, ainsi que de nombreux autres collègues, a pour sa part approuvé ces dispositions, qu'il s'agisse du plan « automobile » ou de...
Madame la ministre, monsieur le ministre, au point où nous en sommes de notre débat, je ne vous ferai pas reproche de l'excessive prudence de ce second plan de relance. Nul doute qu'il pèche par l'insuffisance des moyens mobilisés, en particulier en faveur du soutien à la demande et au pouvoir d'achat. Mais là, me semble-t-il, n'est peut-être pas l'essentiel. Ce dont je vous ferai reproche en revanche, c'est de ne pas assumer les raisons de cette prudence, et de ne pas permettre, par voie de conséquence, que s'engage un véritable débat sur les fondements de vo...
... insuffisantes pour relever les défis du moment, mais surtout pour redonner à nos concitoyens la confiance sans laquelle ce pays ne pourra pas retrouver l'élan par lequel il sortira de la crise : réformes de structure, réformes conjoncturelles, soutien au pouvoir d'achat, attention aux plus modestes, réforme fiscale qui corrige les injustices et les inégalités, voilà ce qui manque dans ce plan de relance. C'est la raison pour laquelle nous ne voterons pas ce projet de loi de finances rectificative. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous examinons le deuxième collectif budgétaire de l'année, et le quatrième depuis le début de la session parlementaire. Certes, on pourrait considérer que c'est un exercice normal parce que la crise s'amplifie, mais cela sonne comme un aveu d'impuissance par rapport aux précédentes annonces et au plan de relance de 26 milliards d'euros. Nous étions nombreux, sur les bancs de l'opposition mais aussi de la majorité, à souhaiter que vous complétiez votre plan centré exclusivement sur l'investissement par un plan visant également les revenus des ménages. Vous reconnaissez implicitement aujourd'hui que votre stratégie que vous aviez présentée comme étant la seule possible est, en fait, insoutenable. Il s...
Je conclus. Le Président de la République a dit, lors de la présentation de ses voeux, qu'un monde nouveau sortirait de la crise. Malheureusement, je ne vois pas ce monde se dessiner dans les différents plans de relance que vous nous avez présentés et c'est bien dommage.
...s dans cette période. Je pense, notamment, à l'accroissement d'un milliard des moyens d'Oséo, avec la possibilité d'ouvrir des garanties à hauteur de 90 %. Dans ce contexte, nous ne devons à aucun moment perdre de vue l'aggravation du déficit : 51,7 milliards d'euros d'aggravation depuis la loi de finances initiale, 40 % liés à la conjoncture moins-values de recettes notamment 60 % liés à la relance, 5,6 % de déficit des administrations publiques et 4,6 % de déficit de l'État. Un allégement de la charge de la dette interviendra inévitablement au terme de cette période, avec une augmentation d'environ 14 milliards de l'annuité par rapport à celle versée en 2007. Cela doit nous appeler, mes chers collègues, à la responsabilité au moment d'engager de nouvelles dépenses, à la sélectivité dans le...
...onter ce que le rapporteur général qualifie dans ses commentaires de « période de récession économique d'une ampleur sans précédent ces cinquante dernières années ». Pas plus que mes collègues du groupe SRC, je ne crois que votre deuxième loi de finances rectificative réponde à l'ampleur de la crise et prépare à en sortir. Déséquilibré, votre projet n'apporte de réponse ni en ce qui concerne la relance massive de l'investissement, ni en ce qui concerne le soutien à la consommation des ménages lourdement affectés dans leur pouvoir d'achat. Une situation aussi difficile que la situation présente nécessite de redonner confiance aux acteurs économiques du pays ainsi qu'aux élus dirigeant les collectivités territoriales. À ces derniers, vous avez depuis des mois indiqué qu'ils seraient fautifs d'a...
Madame, monsieur les ministres, la crise grave dans laquelle nous sommes aujourd'hui plongés appellerait des remises en question profondes. De celles-ci, nous ne trouvons malheureusement pas suffisamment trace, ni dans votre plan de relance, ni dans le collectif que vous présentez. J'ai voté le plan de relance par l'investissement, parce qu'un volet investissement était à l'évidence indispensable, mais je constate que sa mise en oeuvre se fait lentement et qu'à bien des égards, il reprend des dispositions déjà programmées. Les mesures d'allégement de l'impôt sur le revenu, qui avaient déjà été pratiquées dans les années quatre-vin...
...is le faire. Un certain nombre d'initiatives annoncées par le Président de la République sont bienvenues. J'avais moi-même avancé à la fin de l'année dernière l'idée des bons d'achat de services à la personne. Je crois que c'est une disposition intelligente et ciblée, dans son public, dans son effet sur l'emploi et dans sa réversibilité. Ce collectif a aussi des défauts : ce sont ceux du plan de relance, qui est bienvenu, qui comporte un grand nombre d'actions intelligentes et, je l'espère, efficaces on en voit d'ailleurs certains résultats aujourd'hui , mais qui, à certains égards, est trop traditionnel. Ainsi, des propositions qu'il aurait été intéressant de développer n'y ont pas trouvé leur place. On aurait pu doper davantage, par exemple, le développement de l'économie numérique dans not...
Ce dont nous avons besoin, c'est d'une maîtrise de la dépense liée au déficit structurel Éric Woerth a raison de le rappeler , en veillant à prendre les mesures de relance les plus efficaces et, surtout, en préparant dès aujourd'hui l'optimisation de la croissance le jour où elle reviendra.
Car c'est essentiellement la croissance qui permettra de résorber le déficit et la dette. C'est dans cet esprit que je comprends la politique de relance du Gouvernement. Je souhaite donc le succès du plan de relance, et je le soutiens. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
...ciaux, bref, une activité qui se détériore à très grande vitesse, à une vitesse que je n'ai pas connue en trente ans et que d'autres plus âgés n'ont pas davantage connue. Dans ce contexte, continuer à faire « comme si », cela a effectivement un côté surréaliste, et c'est pourquoi je protestais tout à l'heure depuis mon banc. Il y avait les thèmes. Il y a vos choix : vous avez élaboré un plan de relance. Nous vous avons dit ce que nous en pensions : que ce plan était très insuffisant pour l'investissement et péchait du côté de la demande. Ce débat a eu lieu et je n'y reviens pas, mais enfin convenez que si l'on voulait être caricatural, on pourrait dire que la nouveauté de ces deux derniers jours, c'est que M. Obama a annoncé 460 milliards de dollars pour la recherche alors que le Gouvernement f...
Ma question s'adresse au Premier ministre. Demain, des millions de Français défileront dans la rue, unis comme ils l'ont été le 29 janvier dernier, pour exiger un véritable plan de relance sociale. Or, si j'ai bien compris vos déclarations, vous évacuez a priori la demande, formulée par les organisations syndicales, d'une négociation portant sur les salaires, le pouvoir d'achat et l'emploi. Plus que de l'indifférence, il y a, me semble-t-il, du mépris de la part du Gouvernement à ne pas vouloir entendre et voir la peine de nos concitoyens confrontés à la crise. Et il y a de l'inco...