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Interventions sur "numérique"

745 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Martinel :

Sans nier les avantages de la numérisation, celle-ci comporte tout de même quelques dangers, tant pour la littérature que pour la recherche, car un moteur de recherche hiérarchise ses résultats en fonction de la fréquence des mots clés employés. Si ce système est transposé à une bibliothèque numérique, les ouvrages pertinents ne risquent-ils pas de disparaître sous l'accumulation des best-sellers ? Si les bibliothèques publiques ont une éthique qui les oblige à présenter la diversité des opinions, une entreprise privée n'a pas à soumettre son action à un objectif d'intérêt général. Si une telle entité, dont le principal moteur est la performance économique, devient un acteur majeur de la numé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Grosperrin :

Les arguments des intervenants m'ont quelque peu perturbé. Je ne mets pas en doute l'intérêt de la numérisation pour restaurer, pour sauvegarder et pour rendre accessibles nos oeuvres au plus grand nombre, mais la Bibliothèque nationale de France est un symbole. Pourquoi son président, qui pendant quatre ans a encouragé le développement de la bibliothèque numérique européenne Europeana, a-t-il effectué un revirement ? Je peux comprendre qu'il existe des contraintes financières que le Grand emprunt réglera peut-être en partie. Cependant, dans le cas de partenariats public-privé, il ne s'agit pas de demander à une société privée de faire des bénéfices, mais de nous aider à sauvegarder notre culture. On accuse souvent Google de numériser les ouvrages sans r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Marc :

Le fait de confier « à l'aveugle » la numérisation à un opérateur privé ne risque-t-il pas d'entraîner la paupérisation de l'offre culturelle, celle-ci pouvant être liée à des contenus publicitaires ? Si la culture numérique prend une part de plus en plus grande elle devrait passer de 0,5 à 3 % dans la diffusion de l'écrit, il convient de préserver, que le partenaire soit public ou privé, la diversité qui fait la richesse de la production culturelle française, notamment dans le domaine de l'écrit. La représentation nationale et le ministère doivent faire en sorte que la production soit respectée dans son intégra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Brunel, secrétaire général de la Société des gens de lettres :

Madame Langlade, après avoir fait allusion au forum organisé par la Société des gens de lettres au mois d'octobre qui avait pour titre « La révolution numérique de l'auteur » et dont l'objet était d'étudier la façon dont les auteurs, en tant qu'individus, réagissent face à la révolution numérique vous avez posé trois questions. Celle concernant la TVA ayant déjà été abordée, je reviendrai d'abord sur celle relative au prix du livre numérique. Pour nous, cette question majeure rejoint celle du contrat d'auteur, car le passage du livre physique au livre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Brunel, secrétaire général de la Société des gens de lettres :

.... Sans doute, mais à l'époque des moines copistes pour reprendre l'exemple qu'il a cité le droit d'auteur n'existait pas, la production littéraire n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui et sa diversité n'était pas menacée. Quant à la question de savoir si, un jour, l'auteur pourra se passer de l'éditeur, la Société des gens de lettres exige que, dans la définition future du contrat d'édition numérique, le rapport de l'auteur avec l'éditeur reste le même, c'est-à-dire qu'entre le moment où un texte est déposé chez un éditeur et celui où il est publiable, un travail énorme est effectué, que l'auteur ne peut effectuer seul. En tout état de cause, la visibilité sur Internet rend inimaginable qu'un auteur puisse s'auto-éditer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Martin-Lalande, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, pour les médias, la gestion et la valorisation des ressources tirées de l'utilisation du spectre hertzien et pour les avances à l'audiovisuel public :

...érôme Clément ; Le groupe Radio France bénéficiera de crédits en hausse de 4,3 % ; Sous la direction d'Emmanuel Hoog, l'Institut national de l'audiovisuel confirme le grand succès de la mise en ligne de ses archives. L'établissement verra ses crédits augmenter de 1,2 % et espère bénéficier de financements complémentaires dans le cadre du Grand emprunt, afin de mener à bien le Plan de sauvegarde numérique des fonds menacés de dégradation physico-chimique. M. le ministre pourra sans doute nous apporter quelques éclaircissements sur ce point. L'effort financier bénéficie aussi à l'audiovisuel extérieur dont les crédits augmenteront de quelque 6,1 % pour atteindre 316,5 millions d'euros, soit une hausse de 18 millions d'euros par rapport à la loi de finances initiale pour 2009. Par rapport à 2008, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Martin-Lalande, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, pour les médias, la gestion et la valorisation des ressources tirées de l'utilisation du spectre hertzien et pour les avances à l'audiovisuel public :

Les pouvoirs publics sont particulièrement attentifs au bon déroulement du calendrier et veillent à ce qu'il n'y ait aucun laissé pour compte du numérique. Aussi, afin de négocier au mieux ce tournant technologique, deux fonds ont été créés et deux autres dispositifs sont sur le point de l'être pour renforcer l'accompagnement technique et financier des foyers français. Il reste des précisions à apporter pour que se dissipent les inquiétudes ressenties par un certain nombre d'élus et d'habitants de zones difficiles à desservir par voie terrestre. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Kert, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation pour les médias, le soutien à l'expression radiophonique locale, la contribution au financement de l'audiovisuel public, l'audiovisuel extérieur de la France et pour les avances à l'audiovisuel public :

...rein dans un pays qui, étrangement d'ailleurs, se révèle moins « publiphile » que d'autres pays européens. D'ailleurs, ce qui est grave pour les télévisions existantes le sera également pour les télévisions locales celles qui viennent de naître comme celles qui sont en projet , dont la situation, là encore, est moins enviable que dans d'autres pays voisins. En outre, l'entrée dans l'économie numérique se traduit par une sorte de destruction de la valeur publicitaire car, pour les annonceurs, investir sur internet, c'est faire une économie, et, ainsi, les coûts d'accès à la communication sont très déflationnistes. Je veux dire par là qu'il y a désormais quantité d'acteurs présents sur internet, mais que beaucoup vivent mal car leurs ressources publicitaires sont faibles, même si internet capte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

...tage d'indications sur ces aspects du dossier RFI ? D'avance, je vous en remercie. Pour achever ce tour d'horizon de notre audiovisuel extérieur, il me faut évoquer la réussite remarquable de TV5 Monde, dont la présence très forte dans le monde entier constitue indéniablement un atout. Si TV5 Monde dispose aujourd'hui de l'un des trois meilleurs réseaux de diffusion en analogique, le passage au numérique risque fort de la déstabiliser. Il convient donc de veiller à désamorcer la concurrence entre France 24 et TV5 dans la conquête des réseaux numériques. Aussi, je tiens à féliciter sa directrice, Mme Marie-Christine Saragosse qui, à la suite de Serge Adda, dirige avec succès TV5 en s'attachant à la défense de son autonomie. En conclusion et pour toutes les raisons que je viens d'évoquer précédemm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Riester :

L'année 2009 aura été véritablement fondatrice pour le secteur des médias. De nombreuses réformes audacieuses ont été concrétisées avec succès afin de moderniser et de dynamiser le secteur. Pour répondre aux difficultés structurelles de la presse écrite et pour accompagner son évolution vers le numérique, le chantier des états généraux de la presse écrite a été ouvert et mené à bien. Un certain nombre de mesures décidées dans ce cadre ont déjà été mises en oeuvre. Ainsi, la loi du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet, dite HADOPI 1, institue un statut d'éditeur de presse en ligne et ouvre la possibilité pour les journalistes de bénéficier d'une exploit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Riester :

...ic. Arte France voit son budget augmenter de 4,1 %, l'INA de 1,2 % et l'audiovisuel extérieur de 6,1 %. Les autres supports profitent aussi du volontarisme de l'État, puisque Radio France voit ses ressources progresser de 4,1 %. Quant aux aides publiques consacrées à la presse écrite, elles augmentent de près de 50 %. Avec ce budget, nous préparons aussi l'avenir. Le passage à la télévision tout numérique apparaît pour la première fois au sein du périmètre de la mission « Médias ». Formidable opportunité pour nos concitoyens, la télévision tout numérique offre gratuitement dix-huit chaînes dans une qualité d'image et de son exceptionnels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Riester :

première ville de France à passer à la télévision tout numérique, je peux témoigner de la véritable dynamique comme de l'enthousiasme des élus, des associations et de nos concitoyens pour ce beau projet, véritable service d'intérêt général. Notre responsabilité collective est de réussir ce passage. Face aux craintes légitimes exprimées par certains de nos collègues, je renouvelle mon soutien aux grands principes définis par le Gouvernement en accord avec le C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

Cet examen intervient dans un contexte fortement hypothéqué par le passage au tout-numérique, qui fait craindre le risque d'un écran noir, dans plusieurs zones de réception, lors du basculement. L'actuelle discussion, à l'Assemblée, d'une proposition de loi sénatoriale a montré que, loin de la certitude avancée d'un service universel, la disparition massive de plus de la moitié des émetteurs nous expose au danger d'une fracture territoriale accentuée par l'abandon de la diffusion analog...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Gremetz :

...9 ne permet-elle pas d'en revoir les grandes lignes ? Par ailleurs, monsieur le ministre, quid du plan de départs volontaires en retraite touchant neuf cents postes, dont seulement 25 % seraient remplacés ? Est-il toujours d'actualité ? La surperformance publicitaire ne pourrait-elle pas permettre de consolider les emplois dont France télévisions aura besoin pour assumer sa mutation vers le tout numérique et la nouvelle télévision de service public sur tous les supports ? Pour conclure, je veux évoquer un courrier que je viens de recevoir de la part de la Commission nationale de l'informatique et des libertés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Gremetz :

Le président de la CNIL, institution chargée, entre autres missions, de veiller au respect des libertés dans le monde numérique, nous informe qu'un amendement déposé à l'Assemblée réduirait l'augmentation de son budget. Elle devait s'élever à 728 000 euros ; elle serait ramenée à 420 000 euros, soit une diminution de 308 000 euros.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, je veux profiter des quelques instants qui me sont donnés pour revisiter la loi de mars 2009, au moins sur deux de ses aspects la publicité et le mode de désignation et pour aborder plusieurs questions, portant notamment sur le passage au numérique, sur les télévisions thématiques et sur la presse. La suppression de la publicité, prévue par la loi sur l'audiovisuel public de mars 2009, devait être une surprise pour les téléspectateurs. Ce fut peut-être une surprise, mais surtout pour les décideurs, car les téléspectateurs, qui ne devaient plus avoir de publicité après vingt heures, en ont toujours ! Certes, elle a revêtu une forme plus dou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

...tre, qu'il appartient de donner des instructions à France Télévisions. J'aimerais également connaître votre position sur l'idée selon laquelle les obligations de production, exprimées en pourcentage de chiffre d'affaires, devraient l'être en volume horaire. Cette idée vient-elle de chez vous, est-elle toujours d'actualité, et avez-vous des observations à formuler à son sujet ? Sur le passage au numérique, je veux saluer le Sénat, qui, le 20 avril 2009, a supprimé le financement par la redevance du GIP France Télé Numérique. Le groupe socialiste avait déposé des amendements en ce sens, et nous remercions donc le Sénat pour sa décision excusez-moi de ne pas remercier les députés de la majorité actuelle !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

La redevance devait fortement contribuer au financement du passage au numérique, puisque 15 millions d'euros étaient prévus en 2009, 72 millions d'euros en 2010 et 131 millions d'euros en 2011.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

dont le coût de diffusion en numérique sera de 9,2 millions d'euros, au lieu des 2,5 millions d'euros prévus par le COM. Même les 3 millions d'euros que vous ajoutez laissent 4 millions d'euros à la charge d'Arte. En ce qui concerne les télévisions locales, chacun s'accorde à constater qu'elles reposent sur un modèle économique fragile.