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Interventions sur "militaire"

1908 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Olivier-Coupeau, rapporteure :

...t à un autre, comme l'alimentation ou le transport, font l'objet d'une facturation. Or, la France ne facture pas à ses alliés les prestations qu'elle leur fournit au même niveau qu'elle s'acquitte de ses factures. Notre pays facture ses prestations à « coût coûtant », alors que les autres nations facturent un coût global qui intègre l'amortissement. C'est ainsi que l'alimentation quotidienne d'un militaire français par l'armée néerlandaise en Afghanistan nous est facturée 50 euros, alors que la France en réclame beaucoup moins aux armées dont elle nourrit les soldats et dans certains cas, elle ne leur présente même pas de facture. Un interprète afghan recruté à Kaboul par les forces françaises est rémunéré environ 600 euros par mois. Mais lorsque la France doit exceptionnellement faire appel à u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Olivier-Coupeau, rapporteure :

... d'un otage ne soit pas facturé au propriétaire ou à l'assureur du bâtiment en question. Outre le dédommagement que le ministère de la Défense recevrait, on peut penser que la menace de cette sanction financière aurait une vertu pédagogique et pourrait conduire armateurs et plaisanciers à mieux respecter les mises en garde des autorités françaises. Nous recommandons donc que toute intervention militaire aboutissant à la récupération d'un navire mis en difficulté par un acte de piraterie fasse l'objet d'une facturation au propriétaire ou à son assureur. Le budget contraint de la mission Défense ne permet pas toujours aux forces de disposer de tout le matériel dont elles peuvent avoir besoin. Or, les opérations permettent parfois de réaliser des prises qui pourraient être réutilisées par les armé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Launay :

Je m'associe aux remerciements adressés aux deux rapporteurs. J'aimerais savoir si les déclarations faites par le ministre de la Défense, le 8 juin dernier, lors du débat sur la loi de programmation militaire, soulignant la nécessité d'un soutien financier régulier pour assurer la disponibilité des matériels ont été suivies d'effets. Cette disponibilité est la condition première de la sécurité de nos hommes et de l'opérationnalité réelle. J'aimerais aussi savoir sur quelle base est calculé le remboursement onusien et comment il est comptabilisé dans le budget du ministère de la Défense. Enfin, la na...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Dumont :

...venablement équipés. D'autre part, une préparation psychologique est-elle prévue pour ces soldats qui passent d'un théâtre d'opération à un autre et qui sont tenus de s'adapter à des situations très différentes dans des pays eux-mêmes très différents ? Enfin, je crains que l'on ne tende à externaliser certains services au seul motif que d'autres armées ont elles-mêmes externalisé des opérations militaires. La base aussi bien que les officiers généraux ayant fait état de multiples difficultés, la commission des Finances a largement matière à continuer de vérifier, avec la commission de la Défense, que les finances publiques sont correctement utilisées. Le culte du secret a fait son temps et la transparence doit prévaloir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Hénart :

... tour les rapporteurs pour la qualité de leur travail. Au Kosovo, où je suis allé avec la 4ème brigade aéromobile, dont l'état-major se trouvait à Nancy, deux choses m'avaient plus particulièrement marqué. D'abord, l'importance de l'action humanitaire en direction des civils. Il ne faudrait surtout pas faire cesser ces opérations civiles et de coopération car d'après ce que nous avaient dit les militaires sur place à l'époque, elles contribuent grandement à la qualité de leur intervention et à leur propre sécurité. Il conviendrait en revanche de mettre en place une comptabilité analytique afin de bien distinguer ce qui relève de la mission militaire et ce qui relève plutôt de la coopération. L'a-t-on fait, de manière expérimentale, sur quelque théâtre d'opération? M'avaient aussi marqué à l'époq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Carcenac :

Je m'associe aux félicitations adressées aux rapporteurs par tous les orateurs qui m'ont précédé. Ce qui me frappe, moi, c'est la faiblesse des retombées économiques pour les entreprises françaises de nos opérations militaires extérieures. Les rapporteurs déplorent le faible engagement de nos entreprises dans les opérations de soutien de nos armées comme de reconstruction. Leurs propositions en ce domaine ne pourraient-elles pas aller plus loin encore ? Enfin, la remarque sur l'utilité de la création d'un billet de 1 euro n'a pas manqué de m'intéresser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Olivier-Coupeau, rapporteure :

...lan plus modeste, tous nos soldats en Afghanistan ne sont-ils pas encore équipés de chaussures de montagne. Il est prévu de le faire, comme on les a équipés progressivement d'un nouveau gilet pare-balles, plus protecteur et entravant moins leur mobilité. Mais il a fallu un an pour que tous soient équipés. Ce sous-équipement conduit aux achats dans l'urgence, souvent décriés, et pousse parfois nos militaires à s'acheter eux-mêmes leur équipement cela a notamment été le cas des chaussures de montagne en Afghanistan , ce que le chef d'état-major des armées interdit pourtant formellement. Toutes ces difficultés ne tiennent pas seulement à des raisons budgétaires, mais aussi au fait qu'on ne dispose pas des matériels et de l'équipement ad hoc. Je laisserai Louis Giscard d'Estaing vous répondre plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Giscard d'Estaing, rapporteur :

...mptabilité analytique, un effort a été fait, mais notre travail doit inciter les responsables à le poursuivre. Bercy doit demander les justificatifs nécessaires au ministère de la Défense et celui-ci mieux préciser ce qu'il retient dans ses bases de calcul. S'agissant des matériels, Jean Launay a raison. Nous l'avons parfaitement mis en évidence lors de l'examen du projet de loi de programmation militaire, la vétusté de certains d'entre eux obère leur disponibilité opérationnelle. Nos Transall sont à bout de souffle, nos Puma, pourtant indispensables au Tchad pour l'opération Épervier, arrivent en fin de vie En ce qui concerne la gestion des parcs, des progrès ont été accomplis. Alors qu'auparavant les chars Leclerc, déployés par exemple au Liban, étaient systématiquement rapatriés en France au m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Giscard d'Estaing, rapporteur :

Tout à fait. Nos véhicules de combat AMX-10 P entraient, eux, dans le barème. L'ONU rembourse 1 028 dollars, soit 735 euros, par mois et par soldat, ce qui est supérieur à la solde des militaires de nombreux pays, mais inférieur à celle des nôtres. Oui, monsieur Goulard, nous nous sommes attachés à mettre en évidence les dysfonctionnements, aidés en cette tâche par les magistrats de la Cour des comptes avec lesquels nous avons travaillé, Mme Saliou et M. d'Aboville, qui nous ont mis sur quelques pistes. Sous-budgétisation ou sous-évaluation des crédits des Opex ? J'ai déjà pointé la dif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Nauche :

Thales est un acteur industriel de la défense très important, mais aussi un acteur économique à part entière dans nombre de territoires français. Or vous avez estimé que, si les 50 % d'activité militaire connaissaient une évolution satisfaisante, les 50 % d'activité civile étaient plus touchés par la conjoncture actuelle. L'entreprise est-elle à même de procéder à des transferts de charge entre les différents secteurs ? Elle recrute beaucoup d'ingénieurs, mais aussi de techniciens. Ces derniers ne sont pas forcément faciles à trouver et à former. Comment envisagez-vous le maintien de l'outil et d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Glavany, Rapporteur :

...ion à toute ambition. Notre rapport s'intitule « Afghanistan, un chemin pour la paix », car nous considérons que nous avons un impérieux devoir de prospection pour sortir d'un conflit douloureux pour la population afghane, et important pour la crédibilité de notre engagement politique. La recherche de la paix nous semble fondamentale car si nous avons constaté une nette inflexion de la situation militaire, il est important que le consensus politique sur la base duquel notre pays s'est engagé en 2001 soit rétabli. En 2001, M. Jacques Chirac, Président de la République et M. Lionel Jospin, Premier ministre, étaient d'accord sur les objectifs de guerre et la nécessité de respecter le pacte atlantique de solidarité avec les Etats-Unis. Ce consensus s'est délité, pour aboutir à une division de la class...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Plagnol, Rapporteur :

...de milliers de personnes. S'agissant de l'aide, il paraît opportun de ne pas la soumettre à des exigences de conditionnalité si celle-ci a effectivement une destination civile. L'Union européenne, qui doit améliorer l'efficacité et la visibilité de son aide, comme la France peuvent jouer un rôle dans la stabilisation du Pakistan dans de nombreux domaines : formation, investissements, coopération militaire, sécurisation des installations nucléaires Il reste que l'apaisement du conflit régional ne se fera pas rapidement, car l'Inde, hostile aux taliban d'un côté, n'est pas prête à la moindre concession sur le Cachemire. L'Iran, qui a de nombreux intérêts à voir un Afghanistan stable, s'est montré disposé à contribuer au processus de paix, tout en souhaitant à l'évidence un départ de la FIAS. L'en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

...te du terrain offre un succès de durée forcément limitée puisque nos troupes n'ont pas vocation à rester. Quant à la nouvelle stratégie développée par l'administration Obama, elle pose la question inquiétante de l'engrenage : porter la guerre au Pakistan et y multiplier les frappes comporte un réel danger de ce point de vue. En définitive, on voit mal comment sortir de la situation par des moyens militaires. Sur la partie du rapport consacrée au contexte régional, n'oublions pas que le Pakistan a triplé sa population en peu d'années pour parvenir à 180 millions d'habitants. L'Inde compte 1,3 milliard d'habitants. Dès lors, la vision occidentale, qui culmine dans l'attitude de l'OTAN, et qu'incarne également M. Pierre Lellouche, n'est pas tenable : on ne peut prétendre mettre de l'ordre dans un tel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Glavany, Rapporteur :

...voir qui les finance, les trois sources citées par M. Ferrand y contribuent. On peut mutatis mutandis comparer cette situation à celle des FARC, les Forces armées révolutionnaires de Colombie, qui mêlent revendications politiques et activités de narcotrafic. Ce « troisième cercle » représente une mouvance de la population que les experts des services de renseignements, comme les diplomates et les militaires, nous incitent à regarder comme des insurgés bien plutôt que des taliban. Nous n'avons pas entendu, au cours de nos déplacements et auditions, de revendication tendant à former un Pachtounistan. Nous avons en revanche posé la question au Président Karzaï, qui nous a répondu que cette aspiration existait mais qu'elle n'était pas envisageable spontanément à moins que le Pakistan ne continue à se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Plagnol, Rapporteur :

...nt sont confrontés, chaque fois qu'ils demandent quelque chose, cela déchaîne l'hostilité de la presse talibane très puissante. Il faut à la fois les aider sans trop assortir d'exigences. Pour répondre à Jean-Michel Ferrand, ce sont évidemment les wahhabites qui financent les taliban. Nous consacrons un long développement sur le rôle de l'Iran dans notre rapport. Si l'Iran ne peut être un acteur militaire, il reste un acteur clef qui pourrait encore troubler la donne. La région ouest est à peu près stable grâce à leur présence. On ne pourra pas sécuriser la frontière en ce qui concerne le trafic de drogue sans l'Iran.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles, président :

L'ordre du jour appelle la suite de la discussion, en première lecture, du projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2009 à 2014 et portant diverses dispositions concernant la défense (nos 1615, 1720, 1552, 1558).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarylise Lebranchu :

Monsieur le président, monsieur le ministre de la défense, monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, l'article 14 du projet de loi de programmation militaire fixe les conditions d'intervention de la commission consultative du secret de la défense nationale. Nous souhaitions, et nous souhaitons encore c'est pourquoi nous avons déposé une série d'amendements redonner tout son sens collégial et collectif à cette commission. En effet, le texte que vous nous présentez ne reconnaît comme interlocuteur que le président de la commission, les autres membr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Cette loi de programmation militaire pour la période 2009-2014 est un texte essentiel, car l'avenir de notre pays réside avant tout dans sa capacité de défense. La mission de défense est simple : défendre nos intérêts, l'intégrité du pays, sa souveraineté, son indépendance. À cette fin, nous devons être prêts à toute éventualité, y compris à l'imprévisible Or la situation internationale, loin d'être imprévisible, est au contraire ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

au moment où cette organisation militaire devenait un instrument d'intervention en dehors du territoire couvert par ses États membres. Dans ce contexte, il apparaît clairement que la réorganisation de notre défense, en privilégiant la fonction de projection et d'intervention, transforme nos forces en corps expéditionnaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Cette évolution pose deux problèmes d'ordre militaire et politique. Même si nous conservons la maîtrise de la décision de l'utilisation de nos forces, en rejoignant l'OTAN sous la pression amicale du consensus otanien, nous serons amenés à participer à des conflits qui ne sont pas les nôtres, comme l'illustre bien le cas de l'Afghanistan. Mais le risque n'est pas seulement militaire, il est aussi politique, car la France a déjà largement payé le dé...