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Interventions sur "armée"

580 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

C'est la condition de ce que l'on appelle « l'Afghanisation » : construire un état afghan, une armée afghane, une communauté afghane à qui l'on donne les moyens de son développement et de sa stabilisation. De l'aveu même du conseil de sécurité de l'ONU, nous en sommes très loin. L'armée afghane est faible et n'est pas représentative de la diversité du pays. La corruption et le trafic d'opium ont explosé. L'aide à la reconstruction, décidée à la conférence de Paris, est dispersée et arrive mal à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...sur le monde la nuée de la guerre, c'est ne pas laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre ». Cette phrase de Jaurès prononcée en 1903 devant les élèves du lycée d'Albi, à l'aube d'un siècle de feu et de sang, devrait inspirer l'esprit de nos débats et inciter à la prudence celles et ceux d'entre vous qui s'apprêtent à prolonger l'intervention de nos forces armées dans une guerre qui n'est pas la nôtre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...républicaine et trahi la parole qu'il avait donnée, le 16 avril 2007, en pleine campagne électorale : « La présence des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive. Le Président de la République c'était Jacques Chirac a pris la décision de rapatrier nos forces spéciales, c'est une politique que je suivrai. ». « Si vous regardez l'histoire du monde, ajoutait-il, aucune armée étrangère n'a réussi dans un pays qui n'était pas le sien. Aucune ! » On ne pouvait mieux dire. Le candidat Sarkozy savait déjà que l'affaire tournait au bourbier. Alors pourquoi ce reniement de la parole donnée, quelques mois plus tard ? Il n'existe aucune raison morale ou politique pour justifier le droit de jouer ainsi avec la vie de nos soldats et de la population afghane. C'est pourquoi le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Depuis sept années une période aussi longue que celle de la guerre d'Algérie une sale guerre est donc engagée, sous couvert d'une opération de police et de formation de l'armée afghane. Effectivement, la France n'est pas en guerre, monsieur le ministre, puisqu'elle a choisi de faire la guerre, ce qui est sensiblement différent, vous en conviendrez. Or, en l'état, cette guerre est perdue, parce que ses objectifs et sa stratégie sont faux et parce qu'ils nous conduisent vers un désastre programmé comme en Irak. Il est donc temps de procéder à un bilan. Nous devons créer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

La politique de pacification n'a pas plus d'efficacité : nos soldats luttent contre des combattants qui sont protégés par la population. Ils sont trahis par leurs interprètes ou leurs guides. Plus de 10 % des effectifs de l'armée afghane formés par nos soins sont considérés aujourd'hui comme des déserteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...che en réalité une coalition de forces diverses dont une grande partie n'est pas liée politiquement à Ben Laden mais qui a repris les armes aux côtés des talibans pour chasser les occupants étrangers. Le dialogue entre Afghans est d'autant plus urgent que les groupes ethniques non pachtounes des régions Est, Nord et Ouest, pourraient décider d'entrer dans le conflit, constatant l'impuissance de l'armée nationale afghane d'un côté et des forces de la coalition de l'autre. Nos forces seraient alors prises sous le feu croisé des milices qui s'affrontaient déjà avant 2001. La négociation est donc urgente. Pour isoler Ben Laden, il faut d'abord une réconciliation entre les combattants afghans, sous l'égide de l'ONU. Deuxièmement, la mise en oeuvre d'une solution régionale du conflit. Les bases arr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

Sur le plan militaire, les hommes de la force internationale d'assistance à la sécurité, à mesure qu'ils étendent leur contrôle sur de nouvelles régions d'Afghanistan, se voient opposer une résistance sans commune mesure avec celle de 2001. En avançant dans des zones considérées comme des bastions talibans, les soldats de la force internationale et ceux de l'armée nationale afghane sont confrontés, sur ce terrain difficile, à des insurgés qu'on ne peut plus résumer à des bandes de fondamentalistes religieux. Certains sont devenus des vétérans qui ont déjà l'expérience du combat contre les troupes américaines en Irak, voire de ceux livrés contre l'armée soviétique. Rompus aux tactiques de la guérilla, ils disposent du soutien de réseaux terroristes établis....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

J'ai confiance dans la formation et le professionnalisme de nos armées et je leur redis ma confiance aujourd'hui parce que ces hommes et ces femmes sont formés utilement pour leurs missions. Cela étant monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de la défense, nous entendons, depuis quelques jours, des témoignages, non pas sur la formation des hommes mais sur leurs équipements. Pourriez-vous nous donner des indications précises pour mettre un terme à cette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

...us a d'ailleurs pas permis de nous prémunir contre toute attaque terroriste majeure. L'abandon du peuple afghan et de nos alliés ne constituerait en aucun cas une garantie de sécurité pour nos compatriotes, bien au contraire. En 2001, le consensus primait dans l'ensemble de la classe politique. J'aurais aimé qu'il prime aujourd'hui sur cette question de prolonger ou non l'intervention des forces armées en Afghanistan. Nous devrions avoir la même position unanime. Bien sûr, le vote ne doit pas être dissocié de la nature de la responsabilité que nous devons assumer, mais ne pas voter la prolongation serait un mauvais signal pour la paix et les valeurs que nous défendons. (Applaudissements sur les bancs du groupe NC.) Les difficultés militaires ne doivent pas occulter l'étendue des réalisations ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Comme je veux dire, au nom de l'ensemble des députés UMP, notre reconnaissance à nos 12 500 soldats engagés dans des opérations extérieures, en Afghanistan ou ailleurs. Nous sommes fiers d'eux et de notre armée professionnelle, au service de la nation, soumise à l'autorité politique. A l'origine de toute action militaire, il y a une décision politique. Si certains l'oublient, la fête nationale nous rappelle tous les ans ce lien indissociable entre notre armée, le peuple français et ses représentants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

Le défilé du 14 juillet, est chaque année une image marquante : nos militaires venant manifester leur loyauté et leur soumission au Président de la République, chef des armées, en lui rendant les honneurs. Quel plus fort symbole que les étendards de chaque régiment, sur la place de la Concorde, saluant tour à tour le chef de l'État élu par tous les Français ? Chacun de nous dans cette assemblée doit comprendre que, désormais, il porte avec le Président de la République, une part de cette responsabilité. Avec l'article 35 de la Constitution, nous pouvons autoriser ou ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

quand nos armées sont à l'honneur, mais aussi quand elles sont à la peine. Une telle responsabilité doit faire changer notre façon de travailler : la défense ne peut plus rester une question de spécialiste. Chacun de nous a le devoir personnel de s'impliquer dans ces questions pour décider en connaissance de cause et pour rendre compte aux Français de nos décisions. Qu'allons-nous faire de cette responsabilité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

...n plus, l'opposition ne soit pas capable de reconnaître les faits, y compris lorsqu'ils sont à l'avantage de la France. Bien sûr, des défis considérables restent à relever : je veux insister particulièrement sur quatre points. Le premier, c'est le passage de relais aux Afghans. Pour pacifier le pays et ouvrir la voie d'un retour progressif des troupes alliées, la condition sine qua non est une armée afghane, bien formée, bien payée et représentative de la diversité des populations locales. Des progrès ont été accomplis en la matière mais chacun comprend que, dans ce domaine, il n'est pas question de reculer ou de repartir tant qu'il n'existe pas d'armée afghane digne de ce nom pour continuer la lutte contre les talibans. Cela peut durer un certain temps mais rien ne serait pire que d'affiche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

... depuis sept ans, la France est engagée sur le terrain afghan aux côtés d'une quarantaine d'autres nations. Il y a quelques mois, le Président de la République a pris la décision d'y renforcer notre dispositif militaire. Aujourd'hui, notre débat est important, en raison même de son sujet, et, surtout, parce que nous allons nous prononcer par un vote sur la prolongation ou non de l'engagement de l'armée française sur ce théâtre. À cette fin, la commission des affaires étrangères a mené avec la commission de la défense toute une série d'auditions ces deux dernières semaines afin d'éclairer notre appréciation de la situation. Dix soldats français ont été tués le 18 août dernier dans une embuscade. Je veux moi aussi saluer ici leur comportement héroïque face à l'ennemi. Ils sont tombés pour une c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, notre armée est engagée en Afghanistan depuis la fin de l'année 2001, aux côtés de nos alliés, dans une action menée contre le terrorisme international, un terrorisme aveugle fondamentalement orienté contre la démocratie, contre l'État de droit, contre la dignité humaine, contre les valeurs sur lesquelles s'est bâtie notre république, contre les valeurs sur lesquelles repose l'ONU. C'est vrai, notre armée e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...attitude hostile face aux puissances étrangères. C'est donc à une méfiance profondément ancrée dans les mentalités collectives que nous sommes confrontés, alors que notre but a toujours été et reste d'aider les Afghans à se libérer des influences extérieures en inscrivant leur destin sur le chemin de la paix et du développement. C'est vrai, certains de nos hommes sont engagés dans des opérations armées qui ne disent pas leur nom, avec ce que cela suppose d'incertitudes, de risques et de menaces. Pour autant, doit-on se retirer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

On nous demande de mettre l'accent sur l'encadrement de l'armée afghane, mais c'est précisément ce que nous faisons depuis des années tous les jours ! On nous dit que nous devrions mettre l'accent sur la reconstruction ; or nos militaires ont consacré beaucoup d'énergie à l'amélioration du réseau routier, et les contribuables français ont financé une partie non négligeable de la construction de routes et de la réhabilitation d'hôpitaux ou d'écoles. Mais c'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Teissier, président de la commission de la défense nationale et des forces armées :

, la conduite simultanée d'actions de reconstruction concrètes et d'opérations militaires de sécurisation dans le but de montrer que la force est bien là pour aider la population, l'intégration de la police et de l'armée afghanes dans les opérations, en évitant absolument de les utiliser comme des supplétifs. On nous dit qu'il faudrait élargir la coalition. Mais si c'est pour avoir plus d'alliés avec des restrictions d'emploi toujours plus nombreuses, comme c'est déjà trop souvent le cas, quel serait l'intérêt opérationnel ? J'entends par ailleurs que certains de nos collègues souhaiteraient que l'on fixe une d...