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qui honore notre armée et notre pays. Nous avons eu l'occasion de rendre hommage au professionnalisme et au dévouement de nos militaires, y compris sur place. Je voudrais vous convaincre que nos pertes passées et peut-être, hélas, futures ne sont pas vaines. Il n'y a pas de petit engagement opérationnel. Il n'y a que des projections sur des zones à risque. Ce rappel est régulier vous en connaissez les noms : Bouaké,...
Monsieur le ministre, je vous interromps un instant. Mes chers collègues, c'est la première fois que nous usons d'un droit nouveau (« Non ! » sur de nombreux bancs des groupes SCR et GDR), celui d'autoriser par notre vote la prolongation d'une opération extérieure des armées françaises.
Mes chers collègues, avant de donner la parole à M. le ministre de la défense, je vous indique qu'en application de l'article 35, alinéa 3, de la Constitution, je vais mettre aux voix l'autorisation de la prolongation de l'intervention des forces armées en Afghanistan. Le vote se fera par scrutin public, à vos places. Je fais d'ores et déjà annoncer le scrutin dans l'enceinte de l'Assemblée nationale. La parole est à M. Hervé Morin, ministre de la défense.
Mes chers collègues, nous allons maintenant procéder au scrutin sur l'autorisation de la prolongation de l'intervention des forces armées en Afghanistan. Je vous prie de regagner vos places. Le scrutin est ouvert. (Il est procédé au scrutin.)
Le scrutin est clos Voici le résultat du scrutin : Nombre de votants 563 Nombre de suffrages exprimés 553 Majorité absolue 277 Pour l'adoption 343 Contre 210 L'Assemblée nationale a autorisé la prolongation de l'intervention des forcées armées en Afghanistan. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Vous me permettrez de vous pousser un peu dans vos retranchements à propos d'Enduring Freedom. Si je comprends bien, la FIAS a pour fonction de soutenir les autorités et l'armée afghanes en vue de sécuriser et de stabiliser le pays tandis qu'Enduring Freedom couvre tout ce qui relève du contre-terrorisme. Cette dualité entraîne des difficultés et des dysfonctionnements alors que les deux problèmes se rejoignent. A-t-il été envisagé d'intégrer l'opération Enduring Freedom à la FIAS ? Actuellement, la FIAS comprend environ 50 000 hommes, Enduring Freedom environ 20 000, a...
Quelles perspectives offre l'élection d'un nouveau chef d'État pakistanais, qui ne semble pas investi de la même autorité que son prédécesseur, notamment sur l'armée et les services de renseignement ?
...e » dont parlait M. Fromion, c'est l'OTAN, donc l'Occident ; que je sache, ni les Russes, ni les Chinois, ni les pays arabes ne sont engagés. Les tensions actuelles avec la Russie en Europe centrale ne risquent-elles pas de nuire à l'efficacité de la pacification et de la reconstruction en Afghanistan ? La dualité de commandement suscite parmi nous une grande perplexité. Le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, que nous avons récemment auditionné, nous a indiqué avoir appris par une dépêche l'existence d'une opération aéroterrestre américaine qui venait d'avoir lieu au Pakistan. Pensez-vous qu'un succès puisse être remporté en Afghanistan si cette situation perdure ? Le 18 août, avec les pertes de soldats français, notre pays a reçu une douche glacée. D'après une dépê...
L'implication de nos forces armées en Afghanistan était motivée par le soutien au peuple afghan dans sa lutte contre l'obscurantisme, la drogue, le terrorisme et les atteintes aux droits des femmes. Après l'embuscade du 18 août, qui a coûté la vie à dix de nos soldats et je crois que d'autres soldats sont tombés depuis , une nouvelle guerre a débuté : une guerre de communication, dans laquelle les talibans se débrouillent bien...
Nous sommes très heureux de recevoir aujourd'hui le général d'armée Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, dans le cadre d'un cycle d'auditions communes avec la commission des affaires étrangères, organisé dans la perspective du vote sur l'autorisation de prolongation de l'intervention de nos forces armées en Afghanistan. Il s'agira de la première application de l'article 35 révisé de la Constitution. Compte tenu de l'enjeu, il est nécessaire que no...
... au sein des autorités afghanes, ce qui a contribué à leur faire perdre une grande partie de leur crédibilité dans le pays. Le commandant-adjoint de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS), le lieutenant-général britannique Jonathon Riley, m'avait dit, lors de ma visite en Afghanistan, début juillet, qu'il considérait que si l'éradication des champs de pavot était l'affaire de l'armée afghane, la destruction des laboratoires de transformation du pavot en opium et en héroïne devrait être celle de l'OTAN. Quelle est la position de la France sur ce sujet ? Considérez-vous qu'il faille revoir le mandat de la FIAS et l'étendre à la destruction de ces laboratoires, qui ont été pour la plupart identifiés ? Ma dernière question concerne l'étendue géographique de la mission de l'OTAN....
Je voudrais d'abord remercier les présidents des deux commissions d'avoir bien voulu organiser cette série d'auditions, qui nous permettra de mieux préparer le débat du 22 septembre. Ensuite, je souhaite formuler une remarque d'ordre juridique et politique. L'Assemblée nationale va être appelée à débattre et à se prononcer sur l'intervention des forces armées en Afghanistan, ce qui constitue un progrès. Or, dans la Constitution révisée, nous avons affirmé que les auditions organisées au sein des commissions auraient désormais un caractère public. Nos commissions, qui vont jouer un rôle plus important, participeront ainsi à l'information du pays. Mais je regrette qu'une distinction soit effectuée entre les personnalités civiles et militaires, ces dern...
...conflit, on peut craindre que l'opération du 18 août ne soit pas la dernière dans laquelle nous laisserions des hommes sur le terrain. Ma question concerne la façon dont notre pays « encaisse » ces pertes. Je pense, non au discours fait avec à-propos par le Président de la République aux Invalides, mais à la visite des familles, qui aura lieu dans quelques jours. En tant que chef d'état-major des armées, que pensez-vous de cette visite ? Considérez-vous qu'un précédent est créé, et qu'il faudra agir de même chaque fois que des hommes tomberont sur le théâtre des opérations ? Dans le cadre de la guerre des opinions à laquelle nous assistons, notre position ne risque-t-elle pas de s'en trouver fragilisée ? Nos ennemis ont en effet appris à maîtriser l'arme de l'émotion, comme le prouve la publica...
... de puissance de feu, d'hélicoptères ? Sachant que vous connaissez les réponses, j'aimerais que vous nous répondiez très précisément, d'autant que, avec l'examen du budget, nous allons aborder dans quelque temps les questions financières. Par ailleurs, nous avons appris, par la presse et au cours de différentes rencontres avec des militaires, que certains d'entre eux, en particulier au sein de l'armée de terre, engagent leurs fonds propres pour s'équiper. Est-ce exact ? Si c'est le cas, comment remédier à une telle situation ?
Des soldats ont pu être choqués par les réactions de certains Français qui, bien qu'ils soutiennent, comme l'ensemble de la nation, notre armée, et admirent son courage et son professionnalisme, ont évoqué, avec quelque tendresse familiale, leur jeune âge et leur manque d'équipement. Mon général, pouvez-vous leur assurer qu'il ne s'agit nullement d'une critique qui leur est adressée mais, bien au contraire, de la marque affectueuse, quoique maladroite, du soutien de la population ? S'agissant de la latitude dont bénéficient les commande...
.... Morin ; et vous avez souligné que l'action de l'adversaire était de plus en plus efficace et sa détermination toujours plus grande. J'étais moi-même pessimiste en quittant l'Afghanistan il y a deux ans, d'autant que j'avais eu la chance de découvrir le pays en 1964, bien avant l'invasion soviétique. C'est pourquoi je souhaite vous interroger sur la question des effectifs. En prenant en compte l'armée afghane, ce sont, dites-vous, 100 000 soldats qui sont actuellement engagés dans un pays de 40 millions d'habitants et de 700 000 kilomètres carrés, dont la topographie est particulièrement tourmentée. Or les armées impliquées, de quelque origine soient-elles car il ne fait pas de doute que la population ne fait aucune différence entre les Américains, les Canadiens, les Français, les Allemands ...
... à l'époque, à souhaiter, d'une part, que l'on revoie la stratégie avec nos alliés et, d'autre part que l'on donne au Parlement les moyens de contrôler cette opération, parce que l'on allait avoir des morts. En liaison avec François Lamy il m'a semblé que l'opposition devait être associée , j'ai donc demandé que la commission de la défense se consacre au conflit afghan, se fasse le relais de l'armée lorsque des besoins se font sentir et participe à l'élaboration du consensus. Je me réjouis qu'un rapport d'information soit envisagé. Mais je rappelle qu'en Afghanistan interviennent deux types de pays : ceux qui se battent et ceux qui ne se battent pas. Et les premiers, parmi lesquels nous n'étions pas jusqu'à une date récente, ont connu pas loin de 900 morts. Au moment où le président Sarkozy ...
...là-bas, les talibans ne cessent de progresser ? Comment expliquer que la culture du pavot soit en pleine expansion, en dépit des efforts qui ont été consentis pour l'éradiquer ? On a souvent dit que le président Karzaï était le président de Kaboul. Le gouvernement afghan n'est-il pas ressenti par la population comme un gouvernement importé de l'étranger, malgré les élections qui ont eu lieu ? L'armée de la coalition n'est-elle pas considérée comme une armée d'occupation ? Mon général, moi qui vous parle, j'ai participé à la deuxième guerre. En 1944, j'étais dans le maquis et j'étais considéré comme un terroriste. Je sais que les soldats qui combattent contre l'armée d'un autre pays sont aidés par la population. La population afghane n'aide-t-elle pas les talibans ? L'armée afghane est-elle s...
Nous sommes très heureux de recevoir aujourd'hui le général d'armée Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, dans le cadre d'un cycle d'auditions communes avec la commission des affaires étrangères, organisé dans la perspective du vote sur l'autorisation de prolongation de l'intervention de nos forces armées en Afghanistan. Il s'agira de la première application de l'article 35 révisé de la Constitution. Compte tenu de l'enjeu, il est nécessaire que no...