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Cet amendement propose de permettre à tout bachelier de s'inscrire à l'université de son choix en bénéficiant, s'il le souhaite, d'informations suffisantes sans que l'on exige de lui une préinscription préalable. Comme vous le voyez, il s'agit d'élargir la liberté des étudiants et de renforcer leur information : c'est un amendement simple, que nous pourrions adopter.
La préinscription est indispensable, car elle permet d'éviter à nos universités d'avoir à accueillir deux tiers d'étudiants qui s'y trouvent par hasard ou par défaut. Elle permet en outre aux étudiants de réfléchir, en amont de leur inscription, à leur avenir. L'inscription ne doit pas être le dernier recours par rapport à un projet professionnel. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Le Sénat a introduit un paragraphe dans l'article 17 pour imposer aux établissements d'enseignement supérieur de publier des statistiques sur la réussite aux examens et diplômes, la poursuite des études et l'insertion professionnelle des étudiants. Mais ce dispositif est prévu à l'article L. 612-3 du code de l'éducation, qui ne traite que du premier cycle des études supérieures. Le présent amendement propose d'insérer ce dispositif dans l'article L. 612-1 qui traite de l'organisation des études supérieures et de l'ensemble des cycles.
Cet amendement porte sur l'un des points noirs de notre enseignement supérieur, dont nous avons déjà discuté depuis le début de nos travaux. Il faudra réguler les flux d'entrée entre l'université, les classes préparatoires, les universités et les STS afin d'orienter les étudiants dans les filières qui leur correspondent le mieux. Faute de place en STS et IUT, les titulaires d'un bac technologique s'inscrivent en premier cycle universitaire, pour lequel ils ne sont pas préparés. Il faudrait leur réserver des places en IUT et STS. Pour autant, la commission a rejeté cet amendement : cette question devra être traitée dans le cadre plus global de la réforme du premier cycle...
...ulons régler le problème d'une façon plus globale, nous devons modifier l'encadrement dans l'enseignement général : or la loi ne le permet pas et vous ne prévoyez pas de moyens supplémentaires. Je ne sais pas ce que sera la future loi que vous avez évoquée, mais je suis convaincu que vous ne vous attaquerez pas au fond du problème. Il faudra bien, à un moment ou à un autre, régler le problème des étudiants en difficulté dans les filières générales, dont les études seront sanctionnées par un échec et qui en sortiront sans diplôme. Mme la ministre l'a rappelé, 90 000 étudiants sortent de l'université sans diplôme ni formation professionnelle, et ils ont bien peu de chances de rebondir dans la vie professionnelle. Je sais que ce que nous proposons n'est pas la panacée, mais nous voulons mettre l'acc...
...ie des universités prend les problèmes par le petit bout de la lorgnette. Il n'est pas question de discrimination positive ou plutôt négative, comme le soulignait M. Goasguen mais bien du manque de places dans les IUT et les STS, c'est-à-dire du manque de moyens accordés aux filières professionnelles et technologiques. Un certain nombre de places au sein de ces filières sont briguées par des étudiants titulaires du baccalauréat général, qui prennent la place des titulaires d'un bac technologique. C'est un vrai problème et j'espère mais j'en doute que nous aurons l'occasion d'en discuter prochainement.
Madame la ministre, cet article est très important puisqu'il inscrit dans la loi la création d'un bureau d'aide à l'insertion professionnelle des étudiants. Ce bureau répondra à deux préoccupations majeures des étudiants : abaisser le taux d'échecs dans certaines filières et réduire les effectifs dans les formations offrant peu de débouchés. Nous n'avons pas assez parlé du rapport Hetzel, qu'il faut lire, relire et faire lire. Vous avez bien fait, madame la ministre, de reprendre certaines de ses préconisations dans votre projet de loi. L'une d'en...
En tant que député, mais aussi en tant qu'universitaire, je me réjouis de la création d'un bureau d'aide à l'insertion professionnelle des étudiants, et j'en mesure la pertinence, à travers l'action, utile, qu'il pourra mener. Mais il ne sera vraiment efficace que s'il s'appuie sur des formations construites en partenariat avec le monde professionnel et aboutissant, comme l'a souligné Jean-Pierre Door, à l'obtention de diplômes offrant de véritables débouchés professionnels Cela suppose de mener, dans chaque université, une réflexion sur la...
...bats. Depuis des années, nous demandons que l'université se dote d'un véritable service public d'insertion professionnelle. Aujourd'hui, il est inexistant. Au rectorat de Paris c'est-à-dire pour l'ensemble des universités parisiennes , il n'y a que sept personnes en charge de placer, dans la mesure du possible et en faisant preuve de beaucoup de bonne volonté, plusieurs centaines de milliers d'étudiants. Pour ce faire, les personnels concernés sont-ils suffisamment qualifiés ? L'enseignement secondaire compte déjà quelques conseillers d'orientation au sein des CIO et de l'ONISEP, mais, bien que compétents, ils ont été formés à l'orientation plus qu'à l'insertion professionnelle. Car ces deux notions ne sont pas identiques. L'orientation permet de guider l'étudiant dans ses recherches. S'agissa...
Pour ma part, je suis plutôt favorable au caractère général de l'enseignement universitaire, qui ne doit pas se substituer aux formations dispensées par les entreprises au sein desquelles les étudiants travailleront plus tard. Car cet enseignement général est plastique par nature. À l'exception des licences professionnelles, nos universités évoluent plutôt vers des enseignements plus généraux qui ne sont pas pour autant déconnectés de la vie économique. Quoi qu'il en soit, mon amendement vise à ce que ce nouveau service soit dirigé par un fonctionnaire de catégorie A, et non, comme c'est trop...
Nous ne pouvons qu'être favorables à la création de ce bureau d'aide à l'insertion professionnelle des étudiants dans chaque université. D'autant que, comme l'a rappelé Mme la ministre, ce sont nos collègues sénateurs du groupe socialiste qui ont proposé ce texte. Cela étant, nous devrions élargir la réflexion autour de ce bureau d'insertion professionnelle. La question de l'entrée dans la vie active est capitale pour les jeunes, mais n'oublions pas qu'elle s'accompagne aujourd'hui d'autres problématiques...
L'article 18 ouvre au président de l'université la possibilité de recruter des étudiants pour des activités de tutorat ou le service en bibliothèque. Sur ce point, les intentions du Gouvernement sont claires. Il convient de rappeler, cependant, qu'un étudiant sur trois est actuellement obligé de travailler il s'agit souvent de petits boulots mal payés. C'est un important facteur d'échec et une source d'inégalité. C'est la raison pour laquelle nous souhaiterions voir l'article 18 a...
L'amendement vise à éviter que des étudiants recrutés dans le cadre de l'article 18 ne viennent remplacer des emplois statutaires à plein-temps.
Je souhaiterais que le décret fixant les conditions dans lesquelles sera effectué le recrutement s'attache à bien préciser tout ce qui est spécifique à l'emploi étudiant en termes de salaire, d'horaire et de conciliation avec les études.
L'amendement n° 122 vise à permettre aux représentants élus des étudiants et des personnels d'exercer leur mandat dans de bonnes conditions à la fois d'information et de temps. Dans cet esprit, nous proposons de rédiger ainsi l'alinéa 2 de l'article 19 :- « Art. L. 811-3-1. Les statuts des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel prévoient un statut des représentants des étudiants et des personnels dans les différentes instances ga...
...-chercheurs. Je m'étonne malgré tout de la position du rapporteur. En effet, hier soir, il avait émis un avis défavorable sur l'amendement n° 210, qui avait le même objet. Je lis le compte rendu analytique : « Avis défavorable. Les doctorants ont des statuts différents. Les ATER sont déjà assimilés aux enseignants-chercheurs. Ceux qui ne sont pas financés sur bourses d'État doivent voter avec les étudiants. » Mme la ministre avait émis un avis identique. L'amendement qu'il présente aujourd'hui est différent.
...ssu d'entreprises fragile et incontestablement réduit. Quelle entreprise réunionnaise a aujourd'hui les capacités financières et les débouchés pour prendre le risque d'investir de manière significative dans le système éducatif local ? Quelle entreprise installée en France métropolitaine va parier sur une université située à 10 000 kilomètres de son siège, et dont le pouvoir d'attraction sur les étudiants et des enseignants se heurte à l'obstacle quasiment insurmontable de l'éloignement ? Qui viendra se risquer à miser sur des secteurs d'excellence comme celui des sciences sociales ou, dans le domaine scientifique, celui des études en matière de biodiversité et d'espaces marins ? L'impact de ces derniers travaux sur la recherche fondamentale est essentiel mais, faute d'applications pratiques imm...
...t amendement visant à intégrer une épreuve de lecture critique aux épreuves classantes nationales c'est-à-dire l'ancien concours de l'internat répond à des problèmes bien réels. La préparation de ce concours déterminant pour les futurs médecins est l'objet de grandes disparités : quand on a 128 heures d'enseignement à Nancy, on n'en a que 70 à Amiens, 16 à Rouen ou Dijon, et 4 à Besançon. Les étudiants en médecine ont attiré votre attention sur ce problème et vous ont rappelé l'engagement de votre prédécesseur de reporter d'au moins un an la mise en place de cette épreuve afin de permettre, sur la base des enseignements du rapport de M. Fagniez, son organisation dans des conditions satisfaisantes. Un groupe de travail recherche actuellement des solutions visant à améliorer l'homogénéité de la...
Madame la ministre, au-delà de son objet, votre texte a ignoré les spécificités de l'outre-mer lors de son élaboration comme c'est souvent le cas, malheureusement. Certes, vous avez corrigé le tir en faisant adopter au Sénat un amendement quasi identique à celui présenté par les sénateurs Larcher, Lise et Gillot et inspiré de ce que souhaitent les universitaires, étudiants et parlementaires de l'outre-mer. Nous aurions préféré que la concertation que vous envisagez ait lieu en amont du débat parlementaire, ce qui aurait permis à nos collègues de métropole d'appréhender les problèmes auxquels se heurtent l'université des Antilles et de la Guyane et notre communauté universitaire dans un environnement économique et social très défavorable, évoqué tout à l'heure par ...
...ame la ministre, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, ce projet de loi propose des mesures qui vont dans la bonne direction, celle d'une gouvernance rénovée, plus efficace grâce à une direction simplifiée. Tout en préservant la spécificité de notre modèle universitaire français ce que nous souhaitions , nous pensons qu'il favorisera, d'une part, la réussite de nos étudiants et leur intégration sur le marché du travail et, d'autre part, l'excellence de notre enseignement supérieur. Nous avons été entendus sur les principales modifications que nous souhaitions voir apporter à ce projet de loi. Un certain nombre des amendements et sous-amendements que nous avions proposés ont, en effet, été retenus. Nous considérons qu'il était essentiel que soit réaffirmé l'impérat...