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L'interconnexion se développe et, en Europe, il y a toujours du vent quelque part. On peut espérer qu'à terme, on stockera l'électricité et, si l'éolien se révèle inadapté dans vingt ans, une éolienne se démonte tout de même plus facilement qu'une centrale nucléaire.
...s les plus pauvres est déjà passée de 10 à 15 % entre 2001 et 2006. Ce n'est pas lié seulement à l'augmentation des coûts d'approvisionnement. Simplement, la rentabilité financière devient une priorité en matière d'énergie. D'où l'exigence, je le répète, de mettre en oeuvre un pôle public de l'énergie. Je suis persuadé que, dans tous les domaines que l'on va étudier, que ce soit l'éolien, l'hydroélectricité ou d'autres, le problème fondamental, c'est la pénétration des sociétés privées, qui ne peut avoir que des conséquences négatives sur la gestion de l'énergie dans notre pays.
À l'évidence, la France a besoin d'un bouquet énergétique. La production d'électricité par voie éolienne, quel qu'en soit l'intérêt intrinsèque, ne peut être que marginale, en raison de son intermittence. Rappelons-nous qu'un réacteur nucléaire fournit, en une année, l'électricité d'environ 7 000 éoliennes de grande taille. On ne peut donc pas assurer une production d'électricité fiable à partir de cette dernière énergie. L'Allemagne, l'Espagne, le Danemark, qui ont des parcs éolie...
Le présent chapitre sur les énergies est particulièrement important. Monsieur Cochet, je ne suis pas un « pro-nucléaire », mais quand je vous entends, je me demande si nous vivons dans le même monde. Soyons tout simplement réalistes ! Lorsque nous parlons d'électricité, il faut prendre en considération l'ensemble de la gamme des énergies. Nous sommes d'accord sur le fait qu'il faut aller le plus possible vers les énergies renouvelables, mais il est nécessaire également de relativiser les choses. Notre collègue Le Déaut parlait de 25 000 mégawatts d'éolien. C'est l'équivalent de 50 térawattheures, alors que nous n'en produisons que quatre ou cinq aujourd'hui. Il...
...quérant les bonnes grâces d'un pouvoir central nigérien occupé à mater les rebelles. La recherche de l'uranium devant faire fonctionner les centrales nucléaires a donc bien des conséquences géopolitiques ! De même, je rappelle à M. Poignant que le nucléaire ne représente que 3 % de l'énergie finale dans le monde, 6 % en Europe et 17 % en France, même si elle représente 85 % de notre production d'électricité.
Notre collègueAndré Chassaigne opposait tout à l'heure les réseaux centralisés et les réseaux décentralisés. Mais quand on interroge EDF à ce sujet, on apprend que c'est géré comme un seul réseau. C'est l'équilibre du réseau qui importe je ne pense pas qu'il y ait de risque de vente à la découpe ! Si le réseau n'est pas adapté pour pouvoir récupérer de la production d'électricité décentralisée, on ne parviendra pas à concrétiser la quatrième priorité. En outre, s'agissant de la simplification des procédures administratives, je voudrais savoir si on a demandé, en 2005, un avis conforme des architectes des bâtiments de France pour la construction des éoliennes, ou seulement un avis simple ? Par ailleurs, où en est le projet de décret assimilant les éoliennes à des install...
Je voudrais parler d'hydroélectricité, et répondre à Germinal Peiro, à qui je porte estime et amitié, même si chacun de nous a son histoire. Certaines de ses affirmations au sujet de la petite hydraulique comportent des inexactitudes graves. Il a dit : la petite hydraulique ne compte pas. C'est faux ! Elle pèse 1 500 mégawatts, ce qui représente plus d'une centrale nucléaire et demi, et elle est très bien répartie sur l'ensemble du ...
...passe après la période d'obligation d'achat. Le décret 2007 portant sur les conditions requises pour continuer à bénéficier de l'obligation d'achat exige un niveau d'investissements exorbitant. Toute une filière s'interroge sur son devenir après 2012. Cet amendement permet de répondre aux producteurs en proposant une seule chose : en dernier ressort, l'opérateur national EDF le service public d'électricité achètera leur courant à un tarif qui reste à négocier, sans doute fixé par décret. Cette certitude est nécessaire. Ces gens-là gèrent un barrage ou un champ d'éoliennes ; ce ne sont pas des gens qui vont sur le marché spot d'électricité du nord de l'Europe ou ailleurs. Voilà le but de cet amendement que je présente aussi au nom de mes collègues Saddier et Binetruy.
Je voudrais revenir sur le sujet de la petite hydroélectricité, car je conteste les chiffres de notre collègue.
J'ai le droit de contester ce que je veux ! Je conteste les chiffres avancés car tout dépend de ce que l'on englobe dans « petite hydroélectricité ». Je répète que cette affaire-là n'a aucune réalité économique. (« Ce n'est pas vrai ! » sur les bancs du groupe UMP.) La preuve : il faut supplier le Parlement de maintenir l'obligation d'achat. Si l'on ne s'engageait pas à acheter cette électricité à un prix exorbitant, les structures ne seraient pas viables économiquement. Donc, premier point : cette affaire ne repose sur aucune réalité écono...
... jusqu'à 40 %. On pourrait parler des objectifs chiffrés. Certains articles faisaient état de 12 500 mâts en 2020, si les objectifs étaient remplis. Ce n'est pas parce que certains essaient de promouvoir des solutions rentables pour eux et tant mieux pour eux ! , que nous sommes obligés d'entrer systématiquement dans leur jeu. L'objet de notre débat n'est pas de discuter le prix de rachat de l'électricité, mais je ne voudrais pas laisser penser qu'il y a quelque chose de vertueux, quand ça ne l'est ni pour les paysages ni sur le plan financier. Ne nous jetons donc pas le mot « lobby » à la figure : sinon, je reprendrai la parole et dirai ce que j'en pense, car, moi aussi, j'ai des dossiers. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Je le reconnais. Ma remarque a donc une portée plus générale. Quoi qu'il en soit, les problèmes ne sont pas de même nature. Avec les éoliennes, on est dans l'écologie ; le paysage, ce n'est pas une question d'écologie, c'est une affaire d'esthétique. Les éoliennes produisent de l'électricité, elles remplissent donc une fonction, de même que les silos des aliments pour animaux ou la ligne à haute tension que l'on va construire pour l'EPR de Flamanville, et qui s'inscrivent aussi dans le paysage. Mais, avec le paysage, on est dans l'esthétique, dans le subjectif, dans ce qui justifie les sciences humaines. Vous avez parlé d'harmonie, monsieur le président de la commission : en musique,...
Mais si ! Nos collègues Cochet et Mamère doivent avoir des boules Quies en réserve. (Sourires.) Pour ceux qui ont une acuité auditive normale, les éoliennes font du bruit quand elles tournent, en tout cas, car, au repos, elles sont parfaitement silencieuses, mais elles présentent alors moins d'intérêt pour la production d'électricité. « Et pourtant, elle tourne ! » disait Galilée. Malgré l'affection que j'ai pour Noël Mamère, Galilée est entré dans l'histoire et, quatre siècles après, y est toujours. On verra, dans quatre siècles, si Noël Mamère y est resté.
...draulique est fortement exploité et qu'il faut prendre en compte les objectifs de bon état écologique de l'eau, que la géothermie n'est pas disponible partout et que les technologies solaires sont chères. En matière d'énergie éolienne terrestre, les objectifs sont ambitieux puisqu'il s'agit de passer de 3 500 éoliennes aujourd'hui à 8 000 à 10 000 éoliennes. J'ajoute que, selon une note de RTE, l'électricité éolienne se substitue à 75 % à l'énergie fossile, évitant l'émission de 1,65 million de tonnes de CO2. Le mégawattheure d'éolien revient à 85 euros et le prix de l'énergie substituée est de 68 euros c'est le prix vendu et non le coût marginal. Comme l'a indiqué Mme la secrétaire d'État, le surcoût payé par le consommateur est relativement réduit, puisqu'il équivaut à 3 euros pour un ménage qui ...
Cet amendement vise à garantir que la production d'énergies renouvelables sera rendue possible par l'adaptation des réseaux de transport et de distribution d'électricité. (L'amendement n° 137, accepté par le Gouvernement, est adopté.)
L'amendement n° 1249 tend à ce que les rapports de programmation pluriannuelle des investissements réalisés dans les domaines de l'électricité et de la chaleur soient cohérents avec les objectifs européens et les planifications régionales, en particulier les « plans climat-énergie territoriaux » cités à l'article 7.
...te plusieurs en France et il suffirait d'une petite modification législative pour en développer d'autres. Malheureusement, la remontée de l'eau dans le barrage en amont nécessite de l'énergie électrique qui est facturée, de même que son transport, alors qu'elle est produite sur place, ce qui réduit d'autant la rentabilité de ces stations. Cet amendement vise donc à effacer le coût du transport d'électricité, puisque tout le processus visant à pomper l'eau en période creuse et à la turbiner en période de pointe a lieu sur le même site.
Cet amendement n'a pas été examiné par la commission. La première phrase de l'amendement, qui rappelle que la production d'électricité d'origine hydraulique « dans le respect de la qualité biologique des cours d'eau fait partie intégrante des énergies renouvelables à soutenir » me semble satisfaite : son objet a été évoqué à plusieurs reprises dans les amendements précédents. En revanche, la suite me paraît relever davantage du Grenelle II que d'un texte d'orientation. L'adoption en l'état de cet amendement risquerait, en effet...
J'y suis très sensible, madame la présidente. Une solution consisterait à supprimer la dernière phrase de mon amendement, lequel vise à inscrire dans le projet de loi d'orientation l'intention du Gouvernement d'encourager les STEP, et on résoudrait la question de la non-facturation du transport de l'électricité dans le cadre du Grenelle II, après avoir consulté le régulateur. Cette solution aurait le mérite, je le répète, d'inscrire dans le projet de loi d'orientation l'intention de développer les STEP. Je propose donc de rectifier l'amendement n° 985 en ôtant la dernière phrase.
Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec M. Bouvard. Depuis le XIXe siècle, on a fait peu d'avancées scientifiques ou techniques en matière de stockage de l'électricité : on sait la stocker chimiquement ou grâce à l'utilisation de certains supraconducteurs, mais alors sans atteindre la température ambiante. La seule façon massive de la stocker est le pompage de l'eau aux heures creuses. Je suis donc favorable à l'amendement rectifié de M. Bouvard qui permet, en effet, de ne pas trop entrer dans les détails ce sera l'affaire du Grenelle II.