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2553 interventions trouvées.

Permettez-moi tout d'abord de saluer votre arrivée, monsieur le président, ainsi que celle de Mme Lagarde et celle du président Copé qui, avec la régularité d'une horloge, fait son apparition dans l'hémicycle aux environs de douze heures et de dix-huit heures, quand il est disponible !

Bienvenue, président Copé. Je tiens à resituer notre débat pour les nouveaux arrivants. Je défends actuellement un sous-amendement à un amendement présenté par le président de la commission des lois et rapporteur, M. Warsmann, amendement qui vise à restreindre les possibilités ouvertes par le nouveau droit de résolution lié à l'application de...

Je faisais référence tout à l'heure à ce qui s'était dit au sujet du droit de résolution au cours de l'examen du projet de loi constitutionnelle. Il s'agissait notamment de rappeler que le président Warsmann, auteur de l'amendement n° 8 rectifié, n'a pas toujours été un partisan acharné du droit de résolution. Peut-être ai-je mal compris,

reste que les pages 26 et suivantes de son excellent rapport gardent la trace de sa position. L'amendement n° 8 rectifié paraît renouer avec la conception initiale de M. Warsmann, conception très restrictive que ne partageait pas Jean-Jacques Hyest, rapporteur de la commission des lois du Sénat, qui, lui, suivant les conclusions de la commiss...

tout en évitant que la discussion des textes de loi en devienne le support. Afin de rendre à la loi son caractère normatif, il souhaitait offrir au Parlement la possibilité de s'exprimer sur des sujets de politique par le biais de résolutions. Ce point de vue n'était alors pas partagé par le président Warsmann qui a peut-être changé d'avis de...

Je vous remercie, monsieur le président, ainsi que M. Mathus, auquel notre groupe a confié la responsabilité de ce texte et qui a su animer nos débats d'une manière qui nous honore. Nonobstant le plaisir que j'ai à fêter mon anniversaire avec vous (Applaudissements sur tous les bancs), quelle triste journée ! (« Oh ! » sur les bancs du groupe ...

Je tiens à exprimer ma tristesse. La majorité, qui se sent obligée de voter l'ensemble du texte, devrait faire une exception pour cet article. Personne ne lui en voudrait. Ce vote ne ferait même pas perdre d'argent à TF1, puisque les annonceurs se détourneront d'eux-mêmes de ces coupures publicitaires qui ne contribueront qu'à éloigner davantag...

Chers collègues de la majorité, ne votez pas cet article. Il ne vous fait pas honneur. C'est une honte pour la République, pour la culture et pour la création ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le président, chers collègues de la majorité, mettez-vous à la place de la personne qui devra décider de couper par de la publicité l'une de ces grandes oeuvres cinématographiques pour lesquelles vous avez toutes et tous une passion, quelle qu'elle soit ! Oseriez-vous le faire ?

Évidemment non. Il vous serait insupportable, comme à tout programmateur d'ailleurs, de saucissonner un Fellini, un Visconti ou un Stephen Frears. Les chaînes choisiront donc de diffuser, non pas des oeuvres cinématographiques, mais des programmes de très mauvaise qualité, qui supportent aisément d'être interrompues par six, neuf ou douze minut...

Vous allez les inciter à s'en détourner davantage encore. Prenez-en conscience ! Les jeunes députés savent de quoi je parle : il n'y aura bientôt plus personne devant les écrans de télévision.

Chers collègues, je comprends que vous soyez astreints à la discipline de vote par les sommations de l'Élysée (Rires sur les bancs du groupe UMP), mais je vous demande de vous abstenir sur l'article 46 ou de voter nos amendements de suppression. Cela n'ôtera rien, madame Albanel, à votre grande oeuvre de ministre de l'audiovisuel public du xxi...

Nous aurons des émissions « de maçon », comme l'a dit, il y a quelques années, un journaliste à qui cela avait valu d'être licencié.

Non, c'est une personne bien plus âgée que M. Mamère. Monsieur le président, si vous vous mettez à la place de celui qui tiendra les ciseaux, vous inviterez l'Assemblée à adopter nos amendements de suppression de l'article 46.

Je ne présenterai que l'amendement n° 638, monsieur le président. Je veux revenir sur la disposition que vous vous apprêtez à adopter. Vous prétendez qu'il s'agit de la transposition d'une directive européenne. Alors mesurez bien, mes chers collègues, à six mois des élections européennes, l'image de l'Europe que vous êtes en train de donner. N...