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Interventions en hémicycle de Richard Mallié


1461 interventions trouvées.

Mme la ministre ne pourra que se réjouir d'une diminution du budget de l'État, mais elle s'en remettra bien sûr à notre sagesse car elle ne s'implique pas dans les décisions concernant le quotidien des assemblées parlementaires. Je tiens à cet égard à rappeler à mes collègues, en particulier à mon prédécesseur, qui propose de diminuer aussi bi...

C'est pour cette raison que mon amendement ne propose qu'une diminution de 3 % de la dotation de l'Assemblée nationale, ce qui représente un peu plus de 16 millions d'euros. Depuis 2007, nous avons, il est vrai, fait en sorte d'améliorer la gestion de cette maison, en réformant, par exemple l'attribution de la carte de train, puisque certains ...

Monsieur le rapporteur spécial, en 2008, la dotation demandée par l'Assemblée nationale s'élevait à 533 910 000 euros. Si nous avions appliqué l'inflation de 2,8 % prévue au projet de loi de finances rappelons que nous discutons toujours de cette question dans le cadre d'un PLF , la dotation théorique aurait été de 544 773 000. L'économie a ...

Avant toute chose, je tiens à souligner, au nom de mes collègues cosignataires de cet amendement nous sommes près d'une cinquantaine notre soutien le plus fort à la Turquie et au peuple turc suite au terrible séisme qui a frappé ce pays hier matin.

Il est de notre devoir d'aider le peuple turc dans cette situation. Mais il est aussi de notre devoir de respecter ce pays et de mettre fin à une certaine hypocrisie européenne. En effet, chaque année et vous allez me dire, à cet égard, que mon amendement est devenu traditionnel, mais cela ne m'empêche pas d'y revenir , la France verse indi...

soit 887 millions d'euros sur sept ans entre 2007 et 2013. Il s'agit bien de crédits de préadhésion : c'est comme cela que les présente le budget européen. Tous les sondages réalisés en France mais c'est aussi le cas en Turquie maintenant vont dans le même sens : oui à un partenariat privilégié, non à une adhésion.

C'est pourquoi, avec Claude Bodin, Patrice Calméjane et une cinquantaine de nos collègues,

nous avons déposé un amendement de cohérence visant à supprimer ces crédits. De plus, la Cour des comptes européenne épingle chaque année ce pays car il ne réalise qu'une faible partie des objectifs assignés à ces crédits. À l'heure même où notre État et nos collectivités territoriales font des économies, comme on l'entend répéter depuis le d...

vous a préparé un argumentaire tendant à montrer que je dis n'importe quoi. Mais vous ne m'empêcherez pas de voir dans ce problème, comme l'électorat et le peuple français, une certaine incohérence politique. C'est la raison pour laquelle je pense que vous donnerez un avis favorable à cet amendement. (M. Marc Le Fur remplace M. Louis Giscard ...

Monsieur Garrigue, il faut vivre avec votre temps : nous sommes au XXIe siècle. Je vous donne simplement une information : l'an dernier, Istanbul était capitale européenne de la culture ; pour l'exposition consacrée à Topkapi, il y avait deux files : l'une pour les Européens, où l'on payait l'entrée vingt euros ; l'autre pour les Turcs, où l'on...

Oh, de ce côté-là, nous n'avons pas de leçons à recevoir ! M. Montebourg, avec sa démondialisation, faisait plaisir à l'extrême gauche comme à l'extrême droite : c'est vraiment le grand écart.

Mais peu importe. Je voudrais simplement répéter ce qu'a dit Charles de Courson : pourquoi y a-t-il, depuis 2007, des crédits de préadhésion ? Je n'ai toujours pas reçu de réponse à cette question ! Tout le monde me dit que la France est contre l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, mais on continue à donner de l'argent au titre de la ...

En revanche, je voudrais poser une question simple : croyez-vous vraiment qu'aujourd'hui la France a les moyens de dépenser ces crédits ? Si c'est le cas, je n'ai rien compris à ce projet de loi de finances.

Et je n'ai rien compris non plus à ce qu'on dit nos gouvernants, le Premier ministre, le ministre des finances, la ministre du budget. Avons-nous encore les moyens ? Alors que nous demandons à nos concitoyens de se serrer la ceinture, on continue à donner de l'argent à la Turquie mais la Turquie, elle, en a-t-elle besoin ? À écouter M. Pinte...