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Et cette approche erratique et unilatérale ne se limite pas aux sujets européens.
Elle est aussi la vôtre dans l'accompagnement des transitions démocratiques en cours dans certains pays arabes, que le Conseil européen devrait également examiner. Là-dessus, vous avez fait entendre votre voix, vous avez tenté d'introduire de la cohérence dans notre politique arabe.
Vous avez insisté sur l'audience qui est la nôtre, d'après vous, dans ces pays. Moi, je pense, comme le groupe socialiste, qu'en réalité, cette audience est très dégradée.
Parce que le Président de la République, dans un premier temps, face aux révolutions arabes, a fait preuve de complaisance à l'égard des régimes en place : mieux valait, à ses yeux, un dictateur confirmé qu'une démocratie perçue comme une menace. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Le voilà maintenant, et l'on sait que vous n'appréciez guère cela, monsieur le ministre d'État, transformé, sous l'influence d'émissaires qui ne viennent pas de votre ministère, en une sorte de « va-t-en guerre », comme si, après avoir engagé une réconciliation forte avec le colonel Kadhafi, il lui fallait maintenant porter seul l'estoc au coeu...
parce qu'elle est une nouvelle négation du fonctionnement multilatéral et d'abord de l'esprit européen.
Tout cela, et j'en termine, monsieur le président, nous conduit à penser et à dire, comme nos amis socialistes européens, que l'Europe n'est pas entre les bonnes mains...
et, ajouterai-je, que la France n'est pas entre les bonnes mains. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) C'est bien pourquoi, avec la gauche et l'ensemble des hommes et des femmes inquiets du statut et du crédit de notre pays en Europe, nous souhaitons proposer une alternative à la hauteur de ce qu'attendent les Français. (Huées sur plus...
Monsieur le président, monsieur le ministre, les temps changent ! Il est loin, celui où le Gouvernement nous vantait les mérites du plan de relance de 26 milliards d'euros. Il en va de même du grand emprunt de 35 milliards d'euros à des fins d'investissement dans l'avenir. Il y a, dans ce que nous examinons, une tentative de pirouette rhétoriq...
Comment peut-on faire de telles prévisions sans lancer une nécessaire réindustrialisation du pays en coordination avec nos partenaires européens et sans mener une véritable politique de l'emploi ? L'emploi et la croissance ont une relation évidemment dialectique. On peut dire que la croissance crée l'emploi et également que l'emploi crée la cro...
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, messieurs les présidents des commissions des affaires européennes, des affaires étrangères, des finances et des affaires sociales, messieurs les rapporteurs,
nous sommes là pour un double débat portant sur le prélèvement européen, d'une part, sur la préparation du Conseil européen des 28 et 29 octobre, d'autre part. J'ai eu l'occasion, jadis, de présenter ce débat à votre place, monsieur le secrétaire d'État. Et selon moi, votre introduction était un peu restrictive. Je reviendrai sur le niveau d...
qui manifestent la prégnance des égoïsmes nationaux, alors que l'Union est menacée par une croissance molle, que les inégalités ne font qu'augmenter entre États membres dans une Europe élargie, et que nous ne sommes toujours pas à l'abri d'une rechute dans la récession. En l'absence de ressources propres, qui pourraient prendre la forme, comme...
de la Heureusement que vous êtes là, monsieur Myard ! Nous vous aimons beaucoup. Sautez, sautez sur votre chaise !
Le prélèvement sur recettes n'a rien d'une perte sèche pour la France. Il permet au contraire de financer des politiques européennes dont les effets se font pleinement sentir sur nos territoires. Tous les élus le savent. Je ne partage pas la vision thatchérienne de l'Europe, où la nécessaire solidarité entre les États membres s'efface devant le...
Monsieur le président, monsieur le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, monsieur le président de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, partout en Europe, les États sont aujourd'hui confrontés à la double nécessité de gérer...
Pour continuer à soutenir ainsi l'économie sans dégrader les finances publiques, ce qui n'est pas de la démagogie mais le rôle de l'État, il y a cependant une condition à respecter : que la politique fiscale reste au service de la politique économique et que vous preniez la mesure de tout ce que la crise économique implique de changer dans votr...
À un moment où vous dites vous-mêmes que la situation exige de réduire de 60 milliards le déficit de l'État, votre seule réponse est la suppression du plan de relance, la stabilité des dépenses et des recettes fiscales, et de ne pas toucher à votre politique fiscale. Cette réponse, la plus conservatrice que l'on pouvait imaginer, est comparabl...
Nous serons très pacifiques, rassurez-vous !