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Parler des CHSCT est important, mais nous ne pouvons pas mépriser les partenaires sociaux qui débattent en ce moment même du texte. Quant à la crise de recrutement, qui est réelle, vous savez fort bien, monsieur Vidalies, qu'elle a commencé en 1984 pour des raisons liées à l'internat. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) S'agissant de...
L'intensification du travail existe, mais elle est la conséquence des 35 heures, en particulier dans l'industrie.
Je parle en connaissance de cause : dans ma région, beaucoup d'entreprises soumises à la concurrence mondiale sont passées aux 28 et aux 38 au moment de la mise en oeuvre des 35 heures. Les ouvriers de l'industrie ont lourdement payé les 35 heures.
Pour ce qui est des heures supplémentaires, ne caricaturons pas. Elles sont demandées par une partie des salariés.
Elles sont nécessaires pour assurer une certaine flexibilité. Même dans l'opposition, monsieur Vidalies, il faut de temps en temps savoir s'élever au-dessus des polémiques et se rallier aux textes consensuels. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Monsieur Muzeau, peut-être votre intervention explique-t-elle une abstention, mais elle ne justifie certainement pas un renvoi en commission ! Je rappelle simplement que cinq lectures de ce texte sont déjà intervenues : il y a eu deux lectures lors des débats sur la réforme des retraites ; une CMP a été réunie ; une nouvelle lecture a déjà eu ...
Le rapporteur a réalisé vingt-six auditions, ce qui représente quarante heures de travail. L'Assemblée nationale est donc éclairée ; un renvoi en commission ne serait donc absolument pas justifié.
Ce n'est pas vrai du tout !
Quelle caricature, madame Lemorton ! Vous semblez ne pas connaître la nuance.
Je défends bien sûr l'amendement du Gouvernement. Les intentions sont toujours bonnes.
En général. Mais a-t-on réellement mesuré ce qu'un tel bouleversement entraînerait dans le fonctionnement quotidien de la justice ? Pour ma part, j'ai du mal à comprendre que l'on puisse s'y résoudre en une semaine. On ne change les lois, dit-on, que d'une main tremblante. De grâce, si vous ne voulez pas, au-delà des problèmes multiples qui se...
Mais non, ce n'est pas vrai !
Il y en a pourtant.
Madame la présidente, madame la ministre, en réponse à cette motion défendue par M. Muzeau, je voudrais juste rappeler quelques faits qui illustreront bien sûr le travail de la commission mais, plus encore, le respect des partenaires sociaux. J'ai appliqué à la lettre le respect du protocole du 16 février 2010 sur la consultation des partenair...
Je crois que le travail qui a été effectué en commission, en concertation avec les partenaires sociaux, est assez exemplaire. Il n'y a donc vraiment pas lieu de renvoyer le texte en commission. J'ajoute que des réponses positives à certaines critiques et suggestions que vous avez faites pourront être apportées au cours de l'examen des articles...
Bien sûr.
Je regrette vivement ce que certains élus ont dit sur les radios. Aussi bien M. Cherpion, M. Taugourdeau, M. Perrut ou moi-même, nous avons très clairement dit que nous ne changions pas la règle, même si certains auraient souhaité le faire. Le rapporteur et la commission ont été, sur le refus de l'apprentissage à quatorze ans, d'une netteté abs...
Pour nous, il n'en a jamais été question. En tout état de cause, il est regrettable d'entendre de tels commentaires à la radio, car ils sont tout à fait contraires à la vérité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le président, j'interviens le moins possible pour ne pas allonger les débats, mais je trouve que la vision du parti socialiste sur les heures supplémentaires est extrêmement archaïque. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Je viens de quitter des représentants des entreprises et des PME du bâtiment. Pour ces PME, pour les ouvriers, les heures supplémentaires représentent un élément vital. Quand on a une commande de deux mois, croire qu'on peut trouver immédiatement un salarié dans l'industrie ou le bâtiment, c'est vraiment méconnaître la nécessité de la souplesse...