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Interventions en hémicycle de Pierre Méhaignerie


1293 interventions trouvées.

Je crois beaucoup à la qualité de ce débat, et j'ai écouté avec attention M. Vidalies et M. Sirugue. À supposer au pire ce qui n'est pas ma conviction que l'entreprise soit l'empire du mal

J'ai bien dit « à supposer » que l'entreprise soit l'empire du mal, je voudrais revenir sur cinq points. (Interruptions sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Je voudrais donc reprendre très tranquillement cinq points. En premier lieu, parler de « dumping social », c'est faire peu de cas de l'intelligence des salariés dans l'entreprise. Je rappelle en effet qu'il existe des verrous, y compris syndicaux, comme l'obligation, pour qu'un accord soit valable, qu'il soit approuvé par au moins 30 % des rep...

Deuxièmement, certains ont parlé de flexibilité à outrance et de centaines d'heures supplémentaires. Là, c'est faire peu de cas de l'intelligence et de l'intérêt de l'entreprise. N'oublions pas en effet que les heures supplémentaires peuvent induire une majoration de 25 à 50 % du coût salarial. Une entreprise peut avoir pendant deux mois un bes...

Troisièmement, monsieur Vidalies, si, à l'époque où le taux de chômage était de 11 ou 12 %, le partage du travail pouvait être une réponse partielle,

je sais, pour être élu dans un bassin industriel, qu'aujourd'hui le nombre d'entreprises qui cherchent sans succès des salariés n'est pas mince. Penser, dans ces conditions, qu'il y a une arithmétique des emplois et qu'on peut faire occuper 350 000 postes vacants par 350 000 demandeurs d'emploi ne correspond guère, hélas, à la vérité des quinz...

Quatrièmement, vous parlez, monsieur Sirugue, des attentes des salariés en matière de salaires. Mais nous sommes dans un monde ouvert et, pour se limiter à l'Europe occidentale, nous y occupons la troisième place pour le coût horaire du travail et la dixième pour le salaire net. Si l'on compare l'évolution de notre balance commerciale à celle d...

Pas dans de nombreux secteurs industriels, monsieur Vidalies. Résoudre la question du pouvoir d'achat en jouant sur les salaires n'est donc pas aussi facile que vous pouvez l'imaginer. Enfin, croyez bien que, sur la question des 35 heures, il n'y a aucune idéologie de notre côté. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoy...

Je souhaiterais répondre au sujet du travail de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales. Celle-ci a consacré une de ses réunions, M. Muzeau le sait, car il est très « pratiquant » (Sourires) n'a-t-il pas cité Lacordaire ? à l'audition de M. Bertrand. Elle a examiné 843 amendements sur les 1 684 qui ont été déposés et ...

Ce n'est pas avec de telles considérations que nous allons avancer ! Vous faites dans la caricature !

Madame la ministre, je tiens d'abord à remercier mes collègues pour l'important effort de réflexion engagé par plusieurs d'entre eux depuis quelques mois. Leurs conclusions et celles de votre ministère doivent se rejoindre. Depuis le début du débat, j'ai entendu deux mots clés : démantèlement et adaptation. Si l'on aborde la discussion sur la ...

Dans son rapport pour le Centre d'études sur les revenus et les coûts, il indique que « dans les quinze dernières années, l'essentiel de l'effort de productivité de la nation a été absorbé par les dépenses socialisées, au détriment de l'amélioration du pouvoir d'achat direct et de la compétitivité de la France ». Parmi les quinze pays européens...

Il faut garder cette préoccupation en tête, parce qu'on ne peut isoler les problèmes, parlant tantôt de la santé, tantôt d'autre chose, sans relier nos différentes exigences les unes aux autres.

Sur le diagnostic, tout le monde est d'accord : la santé est devenue la deuxième ou la troisième préoccupation des Français. La plupart de nos compatriotes expriment leur confiance dans les professionnels de la santé, en dépit de certains abus, et leurs attentes fortes en matière de qualité et d'égal accès de tous aux soins le rapport Flajole...

Le deuxième point sur lequel il faut s'adapter concerne le reste à charge. Je crois que nous sommes contraints au bouclier sanitaire, si l'on veut que l'effort pour la santé soit partagé par tous de manière équitable.