Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions de Pierre LelloucheLes derniers commentaires sur Pierre Lellouche en RSS


263 interventions trouvées.

Malgré toute l'estime que j'ai pour le président Warsmann, et malgré ses talents de juriste, je crois que, dans cette affaire, il fait fausse route. Pour les mêmes raisons que Bertrand Pancher et Jérôme Chartier, il ne me paraît pas inutile de donner le signal que l'esprit de cette réforme est de promouvoir une République plus efficace et moins...

Ce que je veux dire, c'est que dans un système politique qui ne fonctionne pas, les membres du Gouvernement prolifèrent, en tendant au parasitisme plutôt qu'à l'efficacité. À l'inverse, une République moderne doit tourner avec un nombre réduit de ministres, qu'il est possible, à peu près, de déterminer. Et si, demain, il y avait besoin de nomme...

Voilà une bonne politique, moderne et efficace ! Croyez-moi, monsieur Warsmann : si vous voulez vraiment, comme chacun de nous ici, renforcer les pouvoirs du Parlement ce qui est l'objectif de cette réforme et limiter ceux de l'exécutif, il faut aussi limiter le nombre de ministres.

Je ne pense donc pas que l'amendement de suppression proposé par la commission des lois soit sage.

C'est donc la faute à Montebourg et à ses amis ! Ce sont des dépensiers !

Je voudrais préciser deux points. D'abord, si, bien entendu, je suis très favorable à la notion de « langues régionales », il me semble que les critères géographiques évoqués par Claude Goasguen sont fondamentaux pour la suite des événements. Eu égard aux évolutions que connaît notre pays, les langues régionales d'aujourd'hui ne sont pas forcé...

Ensuite, une chose me gêne : la langue de la République est actuellement mentionnée à l'article 2 de la Constitution, puisqu'elle définit l'identité de la nation et, partant, sa souveraineté. En évoquant les questions linguistiques à l'article 1er, on les sépare des autres instruments de la souveraineté nationale que sont l'emblème, l'hymne ou ...

En écoutant les arguments de M. Goasguen et M. de Charette, je me remémorais le livre écrit il y a plus de trente ans par Alain Peyrefitte, Le Mal français, dans lequel l'auteur opposait la société de confiance à la société de défiance.

La défiance caractérise nos moeurs politiques : cette extraordinaire frilosité devant le peuple,

On est bien loin du fondateur de la Ve République qui, lui, croyait au référendum et faisait confiance au peuple.

Pourquoi supposer que donner la parole au peuple ne peut conduire qu'à des âneries démagogiques et dangereuses ?

Il faut avoir une conception bien frileuse de la démocratie, éprouver bien du mépris à l'égard du peuple pour considérer qu'en lui donnant les moyens de s'exprimer, on exposerait la République à des périls que ni le Parlement ni le Président ne pourraient contrôler.

Monsieur de Charette, peut-être êtes-vous influencé par votre histoire familiale Je considère pour ma part qu'en donnant la parole au peuple nous ferons avancer notre démocratie. Et je n'y vois que des avantages, à condition que le processus soit convenablement encadré : sur ce point, je rejoins Hervé de Charette. Au besoin, que le Gouverneme...