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Les amendements de Pierre-Alain Muet pour ce dossier

62 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, je vous ai écouté attentivement lorsque vous avez répondu à Jean-Marc Ayrault. (« C'est bien ! » sur les bancs du groupe UMP.) Vous avez dénigré les emplois-jeunes, mais regardez la réalité de notre pays. L'Allemagne, qui a connu, comme nous, la crise mondiale, avait le même taux de chômage que la France à la veill...

car il y a une catégorie (Mmes et MM. les députés du groupe SRC se lèvent et applaudissent. Huées sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Monsieur le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, vous avez répondu à côté de la question de M. Jérôme Cahuzac. Le bouclier fiscal vous embarrasse tellement que vous réécrivez l'histoire ! Hier, votre prédécesseur inventait un bouclier fiscal allemand. Or nous avons pu vérifier que ce n'était pas vrai. Aujourd'hui...

Vous dites que 50 % des bénéficiaires du bouclier fiscal ne payent pas l'ISF. Mais ce que vous ne dites pas, c'est que le montant du bouclier fiscal de ceux qui ne payent pas l'ISF représente 1 % du bouclier fiscal. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

On sait bien que le discours selon lequel ne pas travailler plus d'un jour sur deux pour l'État est faux. Il est impossible, avec les seuls revenus du travail, d'atteindre le bouclier fiscal, et vous le savez. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Le bouclier fiscal s'adresse d'abord aux grandes fortunes. Les deux tiers du bouclier v...

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. En 2010, le déficit public de notre pays atteint un niveau que l'on n'a jamais connu en temps de paix.

La crise n'en explique qu'une partie, parce que, contrairement à ce qu'ont fait presque tous les autres pays européens, votre gouvernement a laissé dériver les déficits dans la période de croissance qui précédait. La semaine dernière, vous envoyez à Bruxelles un plan de rigueur sans précédent qui va frapper tous les Français. Il est prévu des ...

Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s'adresse à Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, qui considérait, répondant à Didier Migaud, qu'il n'y avait pas lieu de s'affoler à propos de la dette, et, répondant à la question suivante, que tout euro public devait être dépensé à bon escient ce que, sans dout...

Il n'y a qu'en 2000 et en 2001 que le déficit public a financé les investissements d'avenir c'est-à-dire l'investissement public et les dépenses de recherche et développement. Depuis 2002, son explosion n'a financé que des dépenses courantes et des allégements d'impôts, et encore ces allégements étaient-ils destinés aux plus riches, comme dan...

Pis encore, l'État emprunte même, depuis 2008, pour payer les intérêts de sa dette. L'emprunt Sarkozy tel sera peut-être son nom n'est qu'un habillage destiné à dissimuler la dérive dramatique de nos finances publiques. Quand allez-vous en finir avec les écrans de fumée et parler un langage de vérité aux Français ? (Applaudissements sur le...

Ma question s'adresse à M. le ministre du budget et des comptes publics. Trouvez-vous normal, monsieur le ministre, que les boucliers ne protègent que les riches ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Au moment où la crise exige un effort de tous, il est profondément choquant que...

Vous allez nous dire vous nous l'avez déjà dit - que le bouclier fiscal permet d'« éviter qu'un contribuable travaille un jour sur deux pour l'État ». C'est inexact.

Il est quasiment impossible, en effet, d'atteindre la limite du bouclier par les seuls revenus du travail. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Le bouclier fiscal, c'est d'abord un bouclier pour les grandes fortunes. Les deux tiers de son montant vont à des contribuables qui possèdent plus de 15 millions d'euros de patrimoi...

La logique du bouclier fiscal c'est : « Soyez riches, vous ne paierez pas d'impôts. » (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) C'est pourquoi, demain, nous proposerons d'abroger le bouclier fiscal ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Monsieur le Premier ministre, je vous ai attentivement écouté expliquer à deux reprises pourquoi votre plan de relance ignore complètement le pouvoir d'achat. En faisant l'impasse sur le pouvoir d'achat, non seulement vous poursuivez la politique injuste que vous mettez en oeuvre depuis dix-huit mois, mais vous commettez une erreur économique m...

Si nous sommes en récession, c'est parce que, depuis le 1er janvier de cette année, le pouvoir d'achat est en recul. Cela a entraîné une chute de la consommation au premier trimestre, laquelle, en contractant la demande des entreprises, a entraîné une baisse de l'emploi et de l'investissement, ce à quoi est venu s'ajouter, depuis l'été, la cris...

en augmentant fortement les subventions aux ménages modestes en Espagne. Pour faire face à la crise, nous vous recommandons depuis des mois de vous occuper du pouvoir d'achat, d'augmenter le SMIC ce que vous n'avez jamais fait (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP) , de revaloriser les petites retraites

Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous prendre en compte la dimension de la crise et vous préoccuper réellement du pouvoir d'achat ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Monsieur le président, je comptais adresser ma question à Mme la ministre de l'emploi et de l'économie, mais, puisque M. Bertrand est intervenu longuement pour expliquer que les 35 heures avaient mis notre pays en grandes difficultés,

Permettez-moi de la développer. Monsieur Bertrand, je vous invite à examiner les chiffres, car, dans le débat sur les 35 heures, vous commettez une double erreur. Une erreur économique, d'abord, car on ne saurait opposer le pouvoir d'achat et l'emploi. La seule période en France où la croissance du pouvoir d'achat des ménages a été forte, c'e...