Les amendements de Patrick Roy pour ce dossier
22 interventions trouvées.
Madame la ministre, notre pays est frappé de plein fouet par une crise sociale, que vous avez d'ailleurs allumée. Vos efforts pour nous faire croire qu'elle est éteinte ne nous feront pas oublier que vous persévérez dans la voie qui a conduit au désastre. Suite aux décisions du Gouvernement, les retraités ont souffert de la forte baisse de leur...
Pour le Gouvernement, l'année commence le 1er juillet ! C'est un scoop ! (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Pour les banques, on trouve des milliards ! Pour le reste ce sont des miettes ! (Protestations sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Je ne résiste pas, monsieur le ministre, au plaisir de vous dire combien notre débat me paraît extrêmement utile. Je voudrais vous remercier, et dans ma bouche, de tels propos ne sont pas fréquents (Sourires), pour l'esprit d'ouverture dont vous, et la majorité, avez fait preuve.
Cette attitude honore le Gouvernement, elle honore la France. S'il pouvait en être tout le temps ainsi, ce serait formidable ! Après les interventions du rapporteur et du ministre, nous retirerons, évidemment, l'amendement n° 183. (L'amendement n° 183 est retiré.)
Monsieur le secrétaire d'État, il ne vous a pas échappé que vous appartenez à un gouvernement qui a volontairement choisi de baisser le pouvoir d'achat des retraités. J'espère que vous ne l'ignorez pas : les conséquences de ce choix sont terribles sur la vie quotidienne de ces derniers. En fait le monde combattant est deux fois victime. Il es...
Monsieur le ministre, je me suis rendu compte, il y a quelques mois et ce constat me désespère que depuis un an et demi, nous ne parlons pas beaucoup de l'éducation nationale. Il s'agit pourtant du premier budget de la France, même si c'est pour des raisons « mécaniques ».
On n'en parle guère, mis à part lors de la discussion de la mission « Enseignement scolaire », moment toujours privilégié, mais un peu confidentiel heureusement, ce matin, la gauche est plus nombreuse que la droite dans cet hémicycle alors que cette dernière devrait être majoritaire. Nous n'avons évoqué l'éducation nationale dans l'hémicycle...
Ainsi, le premier texte en discussion sur l'éducation nationale parlait non pas d'éducation mais d'accueil, de garderies, de centres aérés et d'occupations diverses ! J'espère toutefois, monsieur le ministre, que vous pensez, comme moi, que l'éducation nationale doit d'abord éduquer. Il n'est donc pas souvent question d'éducation nationale ici.
Mais on ne peut pas plus aborder le sujet à l'extérieur, puisque, monsieur le ministre, lorsque vous venez dans ma circonscription, vous m'empêchez de le faire !
La veille de votre arrivée, j'ai reçu en effet un coup de téléphone me prévenant que je ne pourrais pas parler. Vous bâillonnez les députés du peuple qui veulent s'exprimer sur l'éducation.
Avec 13 500 postes supprimés, ce budget est un budget catastrophe. Les professeurs absents ne sont pas remplacés durant des jours et des semaines, et les élèves ne reçoivent pas l'éducation et non l'accueil à laquelle ils ont droit. Si vous ne m'aviez pas empêché de parler dans ma circonscription, j'aurais évoqué, parmi les nombreuses inep...
Dans le Nord-Pas-de-Calais, dans le Denaisis ou le Douaisis, les parents qui réclament l'instauration d'une telle mesure pour partir en week-end sont très peu nombreux. Je me demande comment vous allez justifier cette réforme qui ne repose sur rien ? Elle sera inefficace et constitue une attaque de plus je n'ai plus le temps de parler des RA...
Monsieur le ministre, sur l'éducation mais aussi sur quasiment l'ensemble des sujets, ce Gouvernement tient un double langage. Dans ce domaine, vous prétendez être près de chaque élève, puisque chacun mérite une pédagogie différenciée ; dans le même temps, votre politique contribue à supprimer les RASED personne n'est dupe quand vous parlez d...
Je souhaite répondre à M. le rapporteur et à M. le ministre. Je ne suis jamais très tendre avec le Gouvernement ni avec la droite, mais admettez, monsieur le ministre, que j'ai reconnu le bien-fondé des mesures d'accueil des élèves handicapés.
Je vous rassure : je vais bientôt retrouver mon naturel avec les amendements à venir. (Sourires.) Nous ne vous reprochons pas de n'avoir rien fait. Toutefois, le rapporteur a rappelé que l'accueil des enfants handicapés dans les écoles était un droit, dont nous reconnaissons, je le répète, qu'il a permis des progrès : à l'entendre, chaque enfa...
Je vais être moins conciliant que tout à l'heure, monsieur le ministre. L'amendement n° 79 vise à financer les RASED, dont vous amorcez la suppression. Nous sommes en effet très attachés à l'accompagnement des élèves en grande difficulté, dont chacun, comme tous les pédagogues le savent, est un cas particulier exigeant des solutions personnali...
Ce matin, monsieur le ministre, vous nous avez expliqué avec conviction qu'il fallait supprimer les impôts idiots et, au passage, avez tiré un trait sur un milliard et demi de recettes sans pour autant nous dire comment vous le remplaceriez. Avec cet amendement, M. Migaud vous propose de rendre l'impôt sur les sociétés intelligent. Voilà une...
Si vous êtes de bonne foi, monsieur le ministre, acceptez de discuter la rédaction du texte que vous propose M. Migaud, afin d'améliorer son applicabilité. Reconnaître qu'il y a là une idée intéressante à travailler ensemble serait tout à votre honneur ! (L'amendement n° 117 n'est pas adopté.)
Monsieur le ministre, vous avez favorisé les parachutes dorés, encouragé les profits indécents sur les stock-options, et toute une économie de profits virtuels immoraux. Conséquence de ces choix : le monde connaît aujourd'hui une crise financière vous n'êtes certes pas le seul coupable, d'autres pays suivant la même logique que la vôtre y ont...