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...ussi dans des milieux traditionnellement non ouverts aux femmes. Vous êtes l'une de ces femmes d'exception, car vous avez été médecin rhumatologue, puis chercheur, avant de devenir la première femme spationaute. À ce titre, c'est un très grand honneur pour moi de vous accueillir. Je vous ai rencontrée récemment à Metz à l'occasion de la remise du Prix de la vocation scientifique et technique des filles. Vous avez beaucoup impressionné les jeunes lycéennes qui ont été touchées par votre simplicité.
Je souhaiterais que nous discutions des grandes orientations du rapport que nous examinerons la semaine prochaine, après l'audition du ministre de l'Éducation nationale qui aura lieu cet après-midi. Que constate t-on ? D'abord que malgré leur meilleure réussite scolaire, les filles ne font pas les mêmes choix d'orientation que les garçons. À l'université, elles ne choisissent pas les mêmes spécialités et se tournent moins vers les cursus les plus sélectifs : les classes préparatoires et les écoles d'ingénieur en particulier. Leur moindre intérêt pour les métiers techniques et scientifique est particulièrement marqué.
Il faudra insister sur ce point. Il ne faut pas sous-estimer le frein que constitue encore la perspective d'études longues et le souci des jeunes gens, en particulier des jeunes filles, de se tourner vers des métiers leur permettant de concilier vie familiale et professionnelle.
Les IUFM devait mettre en place une formation à l'égalité fille garçon. L'enquête que nous avons menée montre que cela a été fait très inégalement. On peut craindre que cela soit encore moins le cas à l'université.
C'est le travail entamé par Mme Marie-Jeanne Philippe, rectrice de l'Académie de Besançon qui a été nommée à la présidence du Comité de pilotage de la convention interministérielle de 2006 pour l'égalité des filles et des garçons dans le système éducatif.
Monsieur le ministre, je vous remercie beaucoup d'avoir accepté l'invitation de la Délégation aux droits des femmes. La Délégation a consacré une grande part de ses travaux récents à la question de l'égalité des filles et des garçons dans le système éducatif. Comment promouvoir la sensibilisation à l'égalité entre les hommes et les femmes dans les programmes ? Comment intégrer ce thème dans la formation des enseignants ? Même si cette problématique peut apparaître comme secondaire à ces derniers, elle est bien réelle et elle est reçue comme telle par la société et par le Gouvernement, qui essaie, dans la mesur...
...périeur en droit et en sciences économiques. Des précisions seraient également nécessaires sur les mesures applicables en matière de congé de maternité ou de délivrance par les universités de titres finançant la garde des enfants ? D'autre part, la Délégation souhaiterait savoir si les statistiques sexuées des universités sont régulièrement tenues à jour, quelle est la répartition des étudiants filles et garçons en fonction des filières et comment les enseignements et la recherche sur l'histoire des femmes et le genre sont soutenus et promus ?
a souligné que, malgré des résultats souvent excellents au baccalauréat, les filles ne s'orientent que trop peu vers les carrières scientifiques. Quelle analyse les trois associations auditionnées font-elles de ce phénomène ? Quelle est leur action pour tenter de l'inverser ?
a remercié Mme Roger d'avoir répondu à l'invitation de la Délégation. Celle-ci souhaiterait connaître, compte tenu de son expérience, sa perception des enjeux de l'égalité entre les filles et les garçons, les moyens d'action qui pourraient sensibiliser le personnel éducatif et les formations que l'on devrait délivrer aux enseignants dans les IUFM sur ce sujet.
a remercié Mmes Voisin, Laret-Bedel et Decornoy d'avoir répondu à l'invitation de la Délégation. Elle a souhaité des précisions sur le bilan de l'application de la convention de 2000 pour l'égalité des chances entre les filles et les garçons dans le système éducatif, les apports de la convention de 2006 et les difficultés d'application de celle-ci, dans l'attente de la nomination d'un président du comité de pilotage.
a remercié Mme Valade et Mme d'Anzac de Lamartinie d'avoir répondu à l'invitation de la Délégation. Elle leur a demandé de présenter les objectifs et les actions de l'AFFDU, de préciser l'analyse qu'elles faisaient de la place des femmes dans l'enseignement supérieur sachant que les filles réussissent dans l'ensemble mieux leur scolarité que les garçons et qu'elles sont plus présentes que ceux-ci dans les études supérieures. Les filles sont maintenant aussi nombreuses que les garçons à être titulaires d'un baccalauréat S mais restent toujours absentes de certains métiers. Quelles sont les initiatives prises par leur association en ce sens ou pour lever les freins à l'accès des fem...
a demandé à quel moment se créait la coupure entre les filles et les garçons.
a fait valoir que le langage que l'enseignant emploie par rapport aux filles et aux garçons a souvent un contenu inégalitaire. Elle avoue que cette question n'a jamais été son souci quand elle a enseigné, personne ne l'ayant alertée sur cet aspect.
a remercié Mme Mosconi d'avoir répondu à l'invitation de la Délégation. Les inégalités hommes-femmes résultent pour partie d'un héritage où l'éducation joue un rôle important, non seulement dans le choix des orientations scolaires et professionnelles mais également dans la manière de se penser et de se construire en tant que filles ou garçons. Il importe donc de savoir quelle est l'analyse que l'on peut faire de cette situation.
a demandé si des statistiques ont été réalisées sur les majors. Alors qu'il n'y a que sept filles pour 120 garçons à l'ENSAM de Metz, les majors sont des filles.
est étonnée, dès lors, qu'il y ait si peu de filles en classe préparatoire.
a indiqué que parmi les élèves de l'ENSAM à Metz, il y a, cette année, sept filles sur un total de 120 étudiants. Mais sont les filles qui prennent en charge l'organisation du gala.