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Interventions sur "publicité" de Marcel Rogemont


114 interventions trouvées.

Enfin, il est curieux qu'au moment où l'on est en train de supprimer la publicité sur France Télévisions, on assouplisse les conditions du parrainage des émissions.

... révoquer à tout instant les présidents de France Télévisions, de Radio France et de l'Audiovisuel extérieur de la France remet en question l'utilité même des contrats d'objectifs et de moyens, puisque leur durée de vie sera extrêmement réduite. Deuxièmement, je m'étonne que nos collègues de la majorité invoquent aujourd'hui la crise comme un facteur justifiant d'autant plus la suppression de la publicité. La crise existait déjà le 8 janvier dernier, même si le Président de la République et les députés de l'UMP ne s'en étaient pas aperçus. Dans un discours d'avril 2007, le candidat Nicolas Sarkozy commençait son propos sur l'audiovisuel public par la reconnaissance d'un sous-financement. Aujourd'hui, une fois la campagne présidentielle terminée, plus personne au sein de la majorité ne fait état d'...

Face à une telle disposition, on peut se demander si vous croyez vous-mêmes à la suppression de la publicité sur les chaînes publiques

En conclusion, je regrette que, dès à présent, alors même que la loi n'est pas votée et qu'elle ne devrait supprimer la publicité après vingt heures qu'à partir du 5 janvier, les rappels des titres nationaux ne soient désormais plus donnés par France 3 juste avant vingt heures parce qu'il s'agit de préparer les espaces nécessaires pour diffuser de la publicité à ce moment. Ce petit indice nous révèle les desseins que nourrissent certaines personnes à son sujet. C'est pourquoi je pense que, même si l'amendement précédent, re...

Oui, féalement ! Si mes propos sont effectivement nuancés, monsieur Martin-Lalande, c'est qu'il est intolérable d'avoir en permanence devant les yeux le Président de la République, d'autant qu'il ne cesse de nous annoncer une chose et son contraire. Vous qui avez fait sa campagne présidentielle, vous savez qu'il voulait à l'époque augmenter la publicité sur France Télévisions ! Pourquoi ne l'a-t-il pas fait ? Parce qu'il a rencontré un jour un ami Alain Minc, m'a-t-on dit et qu'au sortir d'un déjeuner, il a décidé de casser la télévision publique pour faire plaisir à tel ou tel ! Mais nos amendements identiques concernent simplement la démocratie : ils visent à garantir l'indépendance des médias en assurant une expression normale de la majo...

... chercheriez qu'à défendre la qualité éditoriale et à faire progresser la télévision publique pour en faire un média global, un global media, que sais-je encore ? Mais cette éloquence dissimule une réalité. Pourquoi légiférons-nous aujourd'hui ? Parce qu'un beau matin, après avoir discuté avec un tel ou un autre, le Président de la République s'est réveillé et a décrété qu'il allait supprimer la publicité sur France Télévisions

...on publique est confrontée. Je le répète : nous réclamons du temps. Il n'est pas normal que l'on en vienne, en quelques semaines, à légiférer sur France Télévisions, prenant tout le monde à revers même vous, madame la ministre ! Si l'on avait vraiment voulu résoudre les problèmes soulevés tout à l'heure par le président Copé, il aurait fallu les dissocier de la question de la suppression de la publicité et débattre dans d'autres conditions que celles qu'a imposées le Président de la République. Tel est le péché capital de cette réforme.

...eur nous précise comment France Télévisions pourra garantir la réalisation de programmes locaux. Voici une question qui s'adresse à la fois à la ministre et au rapporteur, voire au président de la commission spéciale, et, en la posant, je me fais l'écho des inquiétudes de mon collègueVictorin Lurel : qu'en est-il des amendements déposés par des députés de la majorité et qui visent à supprimer la publicité sur RFO ? J'ai l'impression qu'ils sont le fruit de pressions médiatiques d'origine bien connue. Je crois que le groupe Hersant est très présent par là-bas.

...ion de sa mise en oeuvre et la politisation de son inspiration. Tout d'abord, l'improvisation. Je rappelle qu'en avril 2007, le candidat Sarkozy déclarait, dans un discours consacré notamment à l'audiovisuel public, premièrement, que la télévision publique était sous-financée, deuxièmement, qu'il ne toucherait pas à la redevance et, troisièmement, qu'il en tirerait les conséquences en matière de publicité. C'est dans cet esprit, madame la ministre, que vous vous êtes mise au travail. Ainsi, lors de la commission élargie chargée d'examiner le budget de la mission « Médias », le 24 octobre 2007, vous avez répondu à une question que je vous posais sur le financement de la télévision publique : « [ ] je rappelle que je crois au système actuel de financement de l'audiovisuel public et à l'équilibre en...

Histoire de détourner l'attention pour faire oublier la principale décision, qui met à mal le financement de la télévision publique, on a parlé de tout dans cette commission programme, entreprise unique, économies , comme si l'on avait attendu ses travaux pour entreprendre une réflexion sur ces sujets. On a évoqué la vilaine publicité, qui défigure la télévision publique mais qui embellit la télé privée, comme si l'absence de publicité pouvait être synonyme de qualité.

L'expérience nous prouve qu'il n'y a pas de lien, en France comme ailleurs, entre qualité et publicité. La véritable question est celle du sous-financement de la télévision publique, comme le candidat Sarkozy l'avait lui-même reconnu lors de la campagne présidentielle.

...t plus directeur de cabinet du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, mais président du CSA ?Quoi qu'il en soit, ses déclarations constituent une faute, madame la ministre, et je ne doute pas que vous saurez en tirer les conséquences. Au total, le projet du Gouvernement se traduira par 450 millions d'euros de recettes supplémentaires pour TF1 et consorts, par une augmentation de 50 % du temps de publicité par heure, par l'autorisation de la deuxième coupure publicitaire et par le remplacement de la référence à l'heure glissante par la référence à l'heure d'horloge. Bref, de l'argent pour les copains et la diète pour la télévision publique, avec son cortège de licenciements à la clé ! La taxe sur les fournisseurs d'accès à Internet, qui était nécessaire et qui devait financer la création, ne sera ...

La suppression de la publicité est encore une de ces réformes que le Parlement doit étudier dans la plus grande précipitation, comme l'ont été toutes les lois que ce Gouvernement a voulu faire voter en urgence sans raison puisque la plupart ne sont toujours pas exécutoires. Lorsque la BBC, elle, a voulu réfléchir à son avenir, elle a mené un travail de plusieurs mois. Cette suppression arrive par ailleurs à un bien mauvais ...