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Interventions sur "culturelle" de Marcel Rogemont


24 interventions trouvées.

Le problème de lisibilité de nos implantations culturelles à l'étranger n'est-il pas essentiellement franco-français ? Se pose-t-il vraiment avec autant d'acuité sur le terrain ? Monsieur Jacq, comment réagissent les Alliances françaises qui ne sont pas financées par de l'argent public ? Le fait de devoir lever des fonds extérieurs influe-t-il sur leurs projets ? Monsieur Poivre d'Arvor, quels sont les missions et les axes de travail de CulturesFrance...

...ux abattre et faire place nette, ignorant l'histoire au profit d'une actualité mal maîtrisée qui aborde le sujet par le côté. Fallait-il alors se laisser séduire par les sirènes du pilon et réduire à néant la loi sur le prix unique du livre ? Non. Il est vrai qu'à l'appel des amendements, j'avais alors réagi fortement en commission, puis lors de la réunion du bureau de la commission des affaires culturelle, pour demander de ne pas les soumettre au vote directement, mais de prendre le temps de la réflexion. Le bureau a organisé, au sein de la commission, une table ronde qui a permis d'y voir plus clair dans la problématique du livre et à la ministre d'accepter que des députés de la commission soient associés à la mission sur le livre qui venait d'être confiée à notre collègue Hervé Gaymard. La dista...

...ue l'attention des députés fut attirée sur les questions posées par l'application de la loi LME au secteur du livre. Une nouvelle fois, cette loi s'invitait à notre table pour bousculer l'économie du livre. C'est là que, d'un commun accord, nous avons décidé d'agir, et une proposition de loi a été signée par des députés de différents bancs de l'Assemblée. Certains pourraient y voir une exception culturelle de plus ! Cela n'a cependant pas interdit au groupe socialiste de déposer lui aussi une proposition de loi, qui ne doit pas être oubliée, même si elle ressemble totalement à celle d'Hervé Gaymard, que Michel Françaix et moi-même avons cosignée. Ainsi, nous examinons deux propositions de loi, même si l'une d'entre elles n'a pas fait l'objet d'une présentation. Le plus curieux fut que notre attent...

...2,36 millions. Alors même qu'on ne cesse d'appeler à un rééquilibrage en faveur de la province, les décisions ne suivent pas. C'est à croire que, dans notre République laïque, les voeux ne peuvent être que pieux. Je défendrai donc bec et ongles le travail de ceux qui, partout en France, se consacrent à faire vivre la culture, sous les quolibets de ceux qui dénoncent l'échec de la démocratisation culturelle pour faire le lit des baisses de crédits. Depuis plus de quarante ans, la même antienne parcourt les couloirs du ministère de la culture, bientôt suivie de la même sentence. L'échec de la démocratisation culturelle est mis en avant, surtout aujourd'hui où l'argent semble manquer. On a pourtant trouvé 3 milliards pour les restaurateurs. Or, où que j'aille en Alsace, dans la région PACA, en Breta...

... Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » pour l'action en faveur de l'accès à la culture. Je ne vous infligerai pas une lecture de la liste des établissements culturels parisiens subventionnés. Je ne nie pas qu'ils soient importants : j'alerte seulement le Gouvernement sur la dangereuse érosion des marges artistiques et, plus globalement, sur celle des moyens des institutions culturelles et des compagnies situées en région. Cette évolution les empêche aujourd'hui de mettre en oeuvre, de manière totalement efficace, la politique de démocratisation culturelle voulue par le Président de la République. C'est pourquoi cet amendement vise à réaffecter 4 millions d'euros à l'action culturelle. Il nous faut relever le défi qui nous est lancé : de nombreux établissements de province ont...

... mieux pensé. Il reste encore aujourd'hui des « zones blanches », principalement dans les zones périphériques des grandes agglomérations et dans les zones rurales. Ainsi, en Bretagne, le projet de « scènes de territoire », développé par la DRAC, répond précisément à ce manque. Ces « scènes de territoire » désignent une catégorie de salles de diffusion de spectacles vivants, située dans des zones culturellement encore peu dynamiques. La plupart du temps, elles sont construites et financées par les communes, avec l'aide de l'État, de l'Europe, voire des conseils généraux. La mise en réseau de ces salles permet aux populations de toute la Bretagne de disposer d'un accès à la culture. Elles sont, par ailleurs, un excellent outil au service de la diffusion et de l'accueil des artistes sur le territoire ...

Je m'en tiendrai dans un premier temps à l'amendement n° 204 qui vise à accroître les crédits indispensables à l'action « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ». La baisse dramatique de 17,97 % des crédits de l'action culturelle, dits d'accès à la culture, couplée à une stagnation des crédits alloués à l'éducation artistique et culturelle, est d'autant plus inquiétante qu'elle est en totale contradiction avec l'objectif de démocratisation culturelle affiché par le Gouvernement. J'avais déjà souligné ce point l'an passé. Rappelons les propos du chef de l'État dans la lettre de mission qu'il adressait à Mme Albanel en aoû...

...la culture. Une fois de plus, la priorité est donné à un équipement parisien. Je m'interroge d'autant plus que la salle Pleyel, autrefois propriété de l'État, a été vendue, restaurée puis louée avant d'être rachetée. Tout cela est très bien, mais la salle Pleyel n'est pas la Philharmonie de Berlin, loin s'en faut. Cependant les crédits affectés aux régions baissent, les budgets des institutions culturelles et des compagnies sont de plus en plus contraints, notamment ceux des petites structures. Il convient donc de reporter le projet de la Philharmonie à des temps meilleurs. D'autant que, lorsque la salle verra le jour, son coût de fonctionnement ponctionnera les crédits du spectacle vivant, ce qui réduira encore le financement du secteur. Cela n'est pas souhaitable dans la période difficile que no...

Toutefois, je veux rappeler que les crédits de l'action en faveur de l'accès à la culture diminuent de près de 18 %. Cela n'est pas normal, au moment où l'on évoque l'échec de la démocratisation culturelle. (L'amendement n° 206, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)

J'ai à nouveau le coeur serré puisque l'amendement n° 211 tend à supprimer les crédits du projet du musée de la céramique de Sèvres. Il s'agit d'un projet très intéressant. Avec l'ancienne commission des affaires culturelles, familiales et sociales, nous avions d'ailleurs visité la manufacture de Sèvres : elle fait un travail remarquable. Cependant, encore une fois, cet investissement concerne Paris. Qu'on le veuille ou non, les crédits destinés à ce projet les investissements d'aujourd'hui, comme les crédits de fonctionnement de demain réduisent d'autant les crédits à la création et à l'accès à la culture. On...

Il est dommage que nous ne puissions pas entendre la voix de Mme la présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation.

Certes, monsieur le président, mais je voulais exprimer ma frustration. Du reste, je remarque que mes arguments laissent également coi le ministre du budget, qui ne sait plus quoi répondre... L'éducation artistique et culturelle voit stagner son maigre budget, tant en ce qui concerne les crédits de paiement plus 0,04 % que les autorisations d'engagement, qui baissent de 0,65 %. Pourtant, le 13 janvier dernier, lors de ses voeux au monde de la culture, le Président de la République déclarait : « Je fais une liaison complète entre les enseignements artistiques et le succès de la politique culturelle. Je veux dire par l...

...ure bouscule ceux qui existent. Si Paris et sa périphérie souffrent de handicaps particuliers en matière d'accès à la culture, dont acte ; mais d'autres villes, comme Marseille, Lyon, voire Rennes ou Blois, connaissent des problèmes similaires. Les DRAC mènent des actions d'aménagement culturel du territoire depuis de nombreuses années. C'est même la raison d'être initiale de la décentralisation culturelle. Ainsi, en Bretagne, le projet innovant « Scènes de territoire » vise à mieux structurer les zones périurbaines et rurales de la région, en créant un réseau de scènes de qualité, basé sur les structures existantes. En 2010, le financement du projet par la DRAC, d'un montant de 150 000 euros, a dû être pris en charge par le programme « Création », faute de crédits d'action culturelle. Le ministre ...

Contrairement à ce qui avait été affirmé, les 10 millions de crédits alloués en 2009 au conseil de la création artistique ont bien été ponctionnés sur le budget de la culture, 5 millions d'euros émanant du programme « Création » et 5 autres millions du programme « Transmission des savoirs », consacré à la démocratisation culturelle. En outre, il est prévu qu'une partie des crédits non dépensés en 2009 seront reportés sur 2010, s'ajoutant ainsi aux 10 millions à nouveau alloués pour cette année-là au budget du conseil. J'ajoute que 638 551 euros seront ponctionnés sur les crédits consacrés au programme « Transmission des savoirs », donc sur les crédits de la culture, pour assurer le fonctionnement de ce conseil. Or, cette s...

, rapporteur pour avis de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation pour la création, la transmission des savoirs et la démocratisation de la culture. Je me réjouis des propos de M. Richard Dell'Agnola, qui a annoncé un budget en augmentation sensible plus 3,9 %. Toutefois, pour la création, l'augmentation est seulement de 0,31 % et pour la transmission des savoirs de 0,43 %, ce qui me fait penser à la chanson de Jacques Brel, « Le plat pays ...

rapporteur pour avis de la Commission des affaires culturelles. Je n'ai pas repris tout à l'heure les dix propositions du Conseil de la création, comme celle, assurément très importante, consistant à créer une école de cinéma dans une péniche

rapporteur pour avis de la Commission des affaires culturelles. Ces dix actions sont déjà mises en oeuvre des dizaines de fois dans les régions. Ainsi, l'Opéra de Rennes a monté un opéra qui a été retransmis en extérieur, à Rennes et dans d'autres sites. Je ne comprends donc pas que l'on s'extasie devant ces dix initiatives, alors que l'on pourrait, en lien avec les DRAC et les collectivités locales, faire fructifier celles qui sont prises localement.

...votre ministère ; je pense à l'action visant à facilité l'accès de tous à l'art contemporain voilà qui est révolutionnaire ! ou à la création d'une école de cinéma dans une péniche Surtout, les exemples du Quartz ou de la Cité de la musique montrent que les financements du Conseil vont à ses membres. Il faut en être pour passer au guichet ! Peu de cas est ainsi fait des actions de médiation culturelle issues des initiatives, nombreuses, conduites dans les régions ; pourtant, comme j'ai pu le constater en Provence-Alpes-Côte d'Azur, beaucoup d'entre elles valent bien celles proposées par le conseil. La France ne se réduit pas à Paris et à sa banlieue. Indépendamment de la qualité des propositions pour la Cité de la musique, elle est indéniable , le fonctionnement du Conseil permet finalement...

...ant, le Président de la République accrédite l'idée que la démocratisation de la culture serait en défaut. Je constate au contraire une grande insuffisance de salles, pour la musique contemporaine ou le théâtre par exemple. Allez-vous lancer un véritable plan pour compléter le réseau existant ? Enfin, avec le remplacement des termes d'« éducation artistique » par ceux d'« éducation artistique et culturelle », la priorité va-t-elle passer de la pratique artistique à l'enseignement de l'art ? Ces deux objectifs sont totalement différents. Vous voyez bien, monsieur le ministre, que l'ajout d'adjectifs peut modifier les priorités.