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Interventions sur "grèce" de Jérôme Chartier


18 interventions trouvées.

pour définir ce qui est, ni plus ni moins, un « ni pour ni contre, bien au contraire » ! Quelle déception, à un moment où l'Europe entière se mobilise pour sauver la Grèce et où la France a su trouver les mots justes lors des négociations pour faire en sorte d'assurer l'avenir et de sauver ce pays qui, comme l'a dit tout à l'heure Alain Juppé, nous est très cher, et pas seulement aujourd'hui, car il y va aussi de l'histoire ! Quel dommage que la position des socialistes soit cette abstention que M. Ayrault qualifie de dynamique ! Bien évidemment, il n'en est rien :...

...os du président de la commission grecque de contrôle du budget. Mais, des parlementaires très impliqués, et je dirais même garants d'un système, comme le sont aujourd'hui la plupart des parlementaires grecs, sont-ils les mieux à même d'estimer la capacité de leur pays à sortir de l'ornière ? La semaine prochaine, la troïka formée du FMI, de la Banque mondiale et de l'Union européenne se rendra en Grèce pour s'assurer de la capacité de ce pays à sortir de sa situation et à respecter le plan fixé. J'ai confiance : ce plan, même s'il doit être amendé à la marge, sera respecté. Ne pas croire à la capacité de la Grèce à sortir de sa situation financière, ce serait ne pas croire que la zone euro pourra affronter les difficultés qu'elle rencontrera, aujourd'hui avec la Grèce, ou demain avec d'autres ...

...ance d'aujourd'hui : les investisseurs lui font confiance, mais certains doutent de la stabilité de la zone euro. Je ne donnerai qu'un autre chiffre : le price, c'est-à-dire le prix, la confiance que l'on a d'être remboursé lorsqu'on investit en obligations d'État. On estime qu'avec la dette grecque, on a 100 % de risque de recevoir au bout de dix ans 50 % de la somme investie. Autrement dit, la Grèce ne suscite pour l'heure aucune confiance sur les marchés. Mais nous sommes solidaires de ce pays parce que, demain, ce pourrait être le tour de la France, de l'Italie, de l'Espagne, de la Belgique bref, de tous les pays de la zone euro, si l'on n'y prête pas garde. Voilà quel doit être l'objectif de la France, du Gouvernement, de la majorité et même, je l'espère, de l'opposition : veiller à ce...

Quels sont, au mois le mois, les besoins de financement de la Grèce ? Comment la dette grecque est-elle évaluée sur les marchés secondaires ? Enfin, où en sont, au plan européen, les discussions avec les banquiers, s'agissant d'une éventuelle rallonge à la Grèce ? Est-il envisageable, sans parler de restructuration de la dette, qu'ils participent à de nouveaux emprunts à longue échéance contre un remboursement par anticipation d'emprunts anciens ?

...'est-à-dire assurer la stabilité monétaire, garantir l'unité de la zone euro et, bien sûr, envoyer un signal très fort aux marchés, ce qui fut fait dès le lundi 10 mai. Avant d'entrer dans le détail de ce projet de loi, je vais revenir quelques instants sur ce qui s'est passé durant le mois de mai. Je retiendrai trois éléments importants. Première observation : l'acceptation du plan d'aide à la Grèce n'a pas permis d'arrêter la spéculation massive sur les marchés, qui sont finalement passés à autre chose. Tous les pays d'Europe du Sud je pense à l'Espagne, un peu aussi à l'Italie, mais surtout au Portugal et bien sûr à la Grèce ont vu leur taux souverain à deux ans se tendre progressivement de plus en plus. Surtout, ces tensions indiquaient que le marché testait désormais la cohésion de l...

...recque que la comparaison avec la situation française. Le président de la commission des finances a dit, de façon diplomatique, que s'agissant d'autres pays, le Gouvernement sous-entendait que ce qui était bon pour les uns ne l'était pas forcément pour les autres je fais bien sûr allusion à la hausse des impôts. Je rappellerai donc à Jérôme Cahuzac que le taux moyen d'imposition est de 32 % en Grèce contre environ 44 % de taux de prélèvements obligatoires en France. Si la Grèce a un taux moyen d'imposition de 32 %, un taux d'impôt sur les sociétés de 25 % et un taux de tranche marginale supérieure maximum de l'impôt sur le revenu des personnes physiques de 40 % contre 45 % en France, ceci explique peut-être cela. Loin de la majorité UMP l'idée de donner une quelconque leçon. En revanche, lo...

Bref, le FMI et les dirigeants de l'Eurogroupe ont pris la décision qui s'imposait. Ils ont bâti un plan accepté par la Grèce qui semble juste et de nature à ramener ce pays à un niveau de déficit des comptes publics inférieur à 3 %, en l'occurrence à 2,5 % du PIB en 2014.

Notre souhait, partagé sur la plupart des bancs de cet hémicycle, c'est que la Grèce sorte de la situation périlleuse dans laquelle elle se trouve aujourd'hui.

...s de la zone euro, et la solidarité européenne doit jouer aussi pour la monnaie. Sans doute aurions-nous dû prendre conscience de cette solidarité bien plus tôt. Cela étant, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Le groupe UMP tient tout particulièrement à saluer la démarche de Christine Lagarde s'agissant des pays de l'Eurogroupe, qui permettra à terme, nous le souhaitons tous, de ramener la Grèce à une situation d'équilibre de ses comptes publics, en tout cas de moindre déficit. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) (La motion de renvoi en commission, mise aux voix, n'est pas adoptée.)

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous en convenons presque tous, les ministres des finances de la zone euro ont adopté hier à l'unanimité, avec le FMI, un plan historique pour aider la Grèce et, à travers elle, les pays de la zone euro. Ce plan d'aide sur trois ans, concrétisation de la solidarité européenne, s'élève à 110 milliards d'euros, dont 80 milliards mobilisés par les pays de l'Eurogroupe. La France, avec Mme la ministre de l'économie, a été un pays pilote pour cet événement sans précédent : c'est tout à l'honneur de notre pays et de son gouvernement d'avoir su, dès les prém...

Chacun, je le sais, sera attentif au respect scrupuleux des engagements de la Grèce : tout à l'heure, en commission, Mme la ministre de l'économie a rappelé les intentions des pays de l'Eurogroupe et du FMI à ce sujet. Il reviendra d'ailleurs à la Commission européenne et au FMI d'y veiller, les décaissements étant conditionnés par le respect du programme convenu. J'en rappelle les principaux aspects ; réalistes mais sévères, ils auront en effet des conséquences pour le peuple ...

Une telle contagion est-elle vraiment possible ? Il me semble qu'il ne faut pas tout mélanger. La situation des autres pays européens n'a rien à voir avec celle de la Grèce. La crise que ce pays traverse tient à deux raisons majeures, qui en font un cas particulier : l'ampleur de son déficit ; la méfiance suscitée par le doublement de celui-ci de 6 % à 12 % du PIB , en novembre dernier, suite à une revue statistique d'Eurostat. S'agissant du Portugal et de l'Espagne puisque ces deux pays sont dans tous les esprits depuis la dégradation de la note de leur dette ...

...nistre, monsieur le ministre, je suis convaincu et le groupe UMP avec moi que vous êtes déterminés à préserver l'attractivité de notre territoire, à conserver et développer le potentiel de croissance de la France et à pratiquer une gestion publique de nature, précisément, à le développer. Aussi le groupe UMP votera-t-il des deux bras ce projet de loi de finances rectificative pour soutenir la Grèce, donc soutenir la France et la zone euro. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Le débat a permis d'éclairer utilement la représentation nationale sur l'objectif de ce projet de loi, à savoir le plan d'aide de 110 milliards d'euros permettant à la Grèce de sortir de la crise financière. M. Eckert a laissé entendre qu'il s'agissait d'une fanfaronnade. Certes, il n'a pas employé ce terme, mais il l'a pensé très fort.

Il n'est pas question de fanfaronner, monsieur Eckert. La Grèce est dans une situation périlleuse. N'y a-t-il pas lieu de se féliciter de la réaction des pays de l'Eurogroupe ? Pour ma part, je le pense. Personne, il y a encore quelques mois, ne pouvait imaginer qu'ils réagiraient ainsi face à la situation grecque. Vous savez très bien, vous qui êtes un fin observateur de la politique économique, qu'un grand nombre de personnalités au sein de la zone euro éta...

...iards d'euros à sept ans était à 6 %. Les autorisations d'engagement de 6,3 milliards d'euros seront-elles suffisantes si le Portugal, voire l'Irlande, se retrouvent également en difficulté ? Si, dès le mois de novembre au moment où le Premier ministre grec a annoncé la révision du déficit de 6 à 12 points de PIB , la gouvernance de la zone euro avait été efficace et mis sous surveillance la Grèce, les marchés auraient-ils sanctionné ce pays ? Ce collectif appelle donc beaucoup de questions, alors même que le groupe UMP le soutiendra. Le plus urgent est sans doute de donner un signe très fort avant le 10 mai. Chacun a bien compris les enjeux du calendrier et la raison pour laquelle le président de l'Union européenne provoque la réunion de l'Eurogroupe après le 9 mai. Mais les marchés von...

S'agissant d'un dispositif de prêt du FMI sous conditions, la situation de la Grèce est très différence de celle d'autres pays, car nous avons la même monnaie qu'elle. Que ferons-nous si la Grèce ne respecte pas le plan ? Nous ne pouvons pas nous permettre de voir un pays « dévisser » une monnaie parce qu'il ne respecte pas les conditions fixées dans le pacte du prêt solidaire. Voilà pourquoi il y a urgence à déterminer les modalités de la gouvernance ! Enfin, nous ne sommes pa...

...s. Deuxièmement, faire un plan à quinze ans n'est aujourd'hui absolument pas crédible auprès des marchés car la situation économique change tous les mois. Troisièmement, ces plans comprennent non seulement une clause de revoyure tous les six mois, mais également un réajustement par rapport à la situation économique le plan en question évoluera donc en fonction de la situation économique de la Grèce. Quatrièmement, les relations dans la zone euro sont différentes de celles d'un accord bilatéral classique du FMI parce que la monnaie n'est pas une monnaie grecque : elle est partagée à quinze. Par conséquent, on ne peut pas traiter le cas grec comme un cas classique tel celui de la Roumanie qui n'ayant pas répondu aux exigences du FMI après le versement du premier tiers au mois de mai 2009 a ...