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Interventions sur "vaccination" de Jean-Pierre Door


41 interventions trouvées.

a par ailleurs déploré l'absence ou l'insuffisance de fonds destinés à faire face à des situations exceptionnelles et insisté sur la nécessité de convaincre nos concitoyens que la vaccination reste la meilleure manière de se protéger contre une épidémie, ce qui pose le problème de la communication sur la gravité de l'attaque virale et des éventuelles contradictions entre les messages. Il a, sur ce point, observé que l'OMS se montre encore hésitante sur la diminution ou non du niveau d'alerte maximale qu'elle a décrété en avril dernier, alors que les autorités françaises ont reconnu, i...

...ettent d'inclure dans un vaccin existant une souche pandémique. Dans ce cas, il a été décidé que les essais cliniques seraient réalisés après autorisation, de manière à accélérer la mise à disposition des vaccins. Lors du H1N1, l'EMEA, contrairement aux Etats-Unis, a recommandé d'utiliser des adjuvants afin d'obtenir un vaccin qui serait à la fois efficace et de haut rendement. Les programmes de vaccination restent toutefois de la responsabilité des Etats membres. Par ailleurs, l'ECDC, le Centre européen de contrôle des maladies, joue un rôle de coordination intéressant, mais ses moyens sont très limités, par comparaison aux structures de veille nationales et surtout par rapport aux CDC américains d'Atlanta. Si cette structure est chargée d'évaluer les risques, leur gestion relève de la Commission ...

...et », sur la préférence apparente de la société pour l'irrationnel, sur la manière dont réagit la population. - Les leçons à tirer sont multiples. La prévention est très difficile à faire admettre. Il est préférable de renforcer les liens entre les médecins de famille et les citoyens, plutôt que de les distendre. Il faut comprendre les raisons pour lesquelles beaucoup d'infirmières ont refusé la vaccination. Les doutes et les changements de cap sur le nombre d'injections et les méthodes du diagnostic biologique ont créé les ingrédients d'une crise caractérisée par la méfiance, l'apparence d'arbitraire de la « surveillance » et de nombreuses inquiétudes. Il faut à l'évidence un changement des règles, afin d'obtenir l'adhésion de la population lors d'une prochaine vraie crise.

À propos des personnes défavorisées des Hauts-de-Seine, vous avez précisé que le niveau du taux de vaccination de cette population pouvait s'expliquer par l'absence d'implication de la médecine de ville. Est-ce un avis personnel de votre part ?

Nous avons souhaité vous auditionner pour mieux connaître le fonctionnement de la campagne de vaccination dans un département dit « rural ». Les services de la préfecture ont-ils assuré la communication ?

La décision de fermeture définitive des centres de vaccination a été brutale et mal ressentie par les personnels médicaux et administratifs, les élus locaux et la population.

Madame Catherine Lemorton, le travail de notre commission d'enquête porte sur la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1).

Madame Catherine Lemorton, vous vous égarez. Si vous voulez faire le procès de la vaccination contre l'hépatite B, il y a d'autres lieux pour cela.

Je vous remercie de cette synthèse remarquable, alliant clarté et précision. Pour avoir, moi aussi, participé à un centre de vaccination, je m'y suis tout à fait retrouvé. Vous avez un résultat impressionnant. Tous les centres aimeraient pouvoir se targuer d'un taux de vaccination de 15 % de la population qu'ils desservaient. Voici quelques questions. Quels ont été les locaux prêtés par la mairie ? Comment avez-vous procédé pour l'élimination de vos déchets ? Comment a été vécue par le personnel la fin brutale de la campagne de ...

...stances d'expertise, que ce soit au niveau national ou au niveau européen. Quel est en outre votre sentiment sur le fait que le consensus entre les experts n'a pas été un consensus tout à fait général ? Ce point est important puisqu'il a conduit à de nombreuses réactions médiatiques. Quel est votre avis sur la stratégie vaccinale ? Votre comité a fourni un certain nombre d'avis : a-t-il prôné une vaccination massive ou plutôt orientée vers les populations à risque ? Enfin, la communication des experts a-t-elle été suffisamment claire ? Cette communication est-elle à l'origine de l'inquiétude, voire de la suspicion des Français ?

M. Jean-Claude Manuguerra, merci pour ce tour d'horizon complet de la situation. Nous avons reçu l'avis du Haut conseil de la santé publique sur les vaccins à venir pour la campagne de vaccination de 2010-2011 qui comprendra deux vaccins : un vaccin trivalent, qui va inclure la souche de la grippe saisonnière, la souche A(H1N1) et la souche B, et un vaccin monovalent, uniquement pour la grippe A(H1N1). Ces deux vaccins seront disponibles en France pour la saison qui va venir, et le haut conseil recommande de vacciner les femmes enceintes, les personnes à risque, les obèses, les personnes d...

...tiques sont justifiées, d'autres me paraissent l'être moins. J'aimerais donc savoir à quel moment vous les avez formulées. Je veux parler tout d'abord de vos interrogations sur les effets secondaires du vaccin car sur ce sujet, nous avons eu très vite les réponses. Par ailleurs, dans un communiqué de presse de votre syndicat, j'ai lu que de nombreux personnels infirmiers, considérant que cette vaccination était injustifiée, ne se sont pas fait vacciner. Savez-vous combien d'infirmières ont été dans ce cas ? Enfin, toujours dans le même document, vous dites que les élèves « ne font pas partie de la population à risque » : En êtes-vous sûre ? Sur vos critiques qui semblent justifiées, j'aimerais avoir quelques précisions. Ainsi, vous regrettez de ne pas avoir été suffisamment associées par le mini...

Votre communiqué de presse dit pourtant ceci : « De très nombreux infirmiers partagent les réserves émises par une grande partie des autres professionnels de santé concernant l'intérêt de cette vaccination et refusent de se faire vacciner ».

Certes. Néanmoins je lis aussi dans ce communiqué de presse : « La campagne de vaccination contre la grippe A ne doit pas être organisée au détriment de l'offre de soins en faveur des élèves ».

Vous ajoutiez : « Les effets secondaires du vaccin ne sont pas connus à ce jour ». Et ensuite, comme je le disais : « De très nombreux infirmiers partagent les réserves émises par une grande partie des autres professionnels de santé concernant l'intérêt de cette vaccination et refusent de se faire vacciner ». Enfin, vous évoquiez les élèves « qui ne font pas partie de la population à risque ».

Mais dire cela au début, c'est un déni du risque car à l'époque, nous ne savions pas précisément à quel virus nous avions affaire. La stratégie de vaccination de masse a été définie à la fin du printemps, et ce n'est qu'au mois d'août que nous avons su qu'il était bénin

Monsieur Jean-Pierre Dufau, nous avons posé les mêmes questions aux représentants de toutes les professions médicales S'agissant de la position de votre syndicat, madame, j'ai parlé d'observations peu justifiées à mes yeux, notamment sur le risque d'effets secondaires du vaccin je vous demandais d'ailleurs à quelle date cette crainte avait été formulée , sur l'intérêt de la vaccination je souhaiterais savoir maintenant quel est le pourcentage d'infirmiers qui ont refusé de se faire vacciner , enfin sur le fait que des élèves ne feraient pas partie de la population à risque, alors que l'on a toujours dit que les jeunes en faisaient partie. Je découvre que la date du communiqué de presse que j'ai sous les yeux est le 23 octobre 2009 : nous étions donc au début de la campagne ...

... la formation des personnels, des services dédiés et des plans blancs ? Quelles ont été leurs relations avec les agences régionales de l'hospitalisation, qui avaient communiqué des directives à tous les hôpitaux publics pour faire face à cette pandémie ? Comment se sont déroulées les opérations de ravitaillement en matériels, masques, antiviraux puis vaccins ? Dans quel cadre s'est déroulée la vaccination, dans un premier temps, des personnels hospitaliers et de leurs proches qui l'ont demandé puis, dans un second temps, du grand public ? Avez-vous connaissance du coût financier de la grippe pour les établissements publics en France ?

Comment les centres de santé ont-ils été mobilisés dans le cadre de la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) ? Tous les centres ont-ils été mobilisés ? L'ont-ils été sur la base du volontariat ? Avez-vous organisé des vaccinations sur l'ensemble du territoire national ? Comment les centres de santé qui ont participé à la vaccination ont-ils été approvisionnés en vaccins ? Quels sont les personnels qui ont vacciné dans les centres de santé : les médecins, les infirmières, les pe...