Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "afghanistan" de Jacques Myard


9 interventions trouvées.

...en Laden qui l'a engendré, mais le fanatisme religieux. Or, celui-ci perdure. Nous devons donc poursuivre la lutte. La France est membre du Conseil de sécurité, et elle est une puissance importante, mais elle ne peut pas tout faire. Ne faut-il donc pas hiérarchiser les priorités ? Nous devons nous occuper de la Méditerranée, du Sahel, de l'Afrique et du Proche et Moyen-Orient. Ce qui se passe en Afghanistan est d'une autre nature. Nous n'avons pas de prise sur les événements pas plus d'ailleurs que les Américains, car l'enjeu est essentiellement pakistanais. J'aimerais d'ailleurs vous entendre sur ce sujet. S'agissant du Proche-Orient, il me semble que le moment est venu de reconnaître l'État palestinien. Il faut avancer : ça n'est pas une position anti-israélienne ; c'est même une nécessité pour...

La question est simple : quand partons-nous ? Il n'y a aucune solution militaire en Afghanistan ; quant aux solutions politiques, ce sont les Afghans eux-mêmes qui les trouveront. Il faut donc réinvestir l'Afrique et quitter l'Afghanistan.

Il y a douze millions de Pachtounes en Afghanistan et, selon les estimations, trente au Pakistan. Si les combats s'intensifient en Afghanistan, le risque de prolifération militaire au Pakistan est évident. Y a-t-il selon vous une solution militaire à la situation en Afghanistan ? Votre pays, ainsi que l'Inde, Israël, la Corée du Nord, auxquels s'ajoutera peut-être bientôt l'Iran, sont en marge du Traité de non-prolifération qui va être rénové ...

Je vous remercie, monsieur le président, d'avoir organisé cette audition, mais je proteste de la manière la plus ferme contre le débat cadenassé qui aura lieu la semaine prochaine en séance plénière. Ce n'est pas ma conception de la revalorisation du Parlement et je vous prie de le faire savoir à la Conférence des présidents. En Afghanistan, nous assistons à une fuite en avant. Nous sommes pris dans un engrenage : comme c'est le cas dans toute guerre asymétrique où une armée régulière fait face à une guérilla, les militaires vont nous demander d'envoyer toujours plus de troupes, si bien que nous apparaîtrons de plus en plus comme une armée d'occupation. Il n'y a aucune solution militaire possible, et vous le savez fort bien, monsieu...

D'une part, il est selon moi inexact d'assimiler les Talibans aux terroristes d'Al Qaïda. J'estime que cette guerre civile en Afghanistan est une affaire afghane et que nous n'avons rien à faire là bas, si ce n'est des actions de formation. Il faut cesser de parler globalement du terrorisme. Telle est ma position personnelle. D'autre part, j'espère que la France s'opposera fermement à l'entrée de l'Ukraine et de la Géorgie dans l'OTAN. C'est de la folie furieuse. Je rappelle que lors de la chute du mur de Berlin, les Américains et ...

...vient de mener à l'intérieur du monde islamique. Les représentants de l'OTAN sont perçus comme des croisés : ils n'appartiennent pas au système de pensée islamique. Les responsables politiques occidentaux appréhendent mal l'islam. Durant les 1 400 ans d'hégire, les montées d'intégrisme ont été récurrentes et les prendre de front conduit à l'échec. Comme l'a dit M. Moubarak à M. Bush : « Entrez en Afghanistan, vous créerez mille Ben Laden. ». La situation internationale incite à devenir de plus en plus combatif contre les terroristes également autour de l'Afghanistan mais, parmi les pays environnants notamment l'Iran, le Pakistan ou la Chine , nous n'avons pas que des amis. Jusqu'où allons-nous aller dans cette voie ?

Il y a une contradiction fondamentale entre l'action des pays occidentaux et de l'OTAN, dont l'objectif est la lutte contre le terrorisme, et les moyens mis en oeuvre : 51 000 hommes dispersés sur la totalité de l'Afghanistan, c'est en effet grandement insuffisant pour tenir un pays de cette taille. Les expériences l'ont montré, ce n'est pas d'en haut, mais dans les combats de fantassins que tout se passe. Il faudrait donc sans doute dix fois plus d'hommes, mais l'Occident n'en enverra pas autant, surtout que la question afghane, comme l'ont souligné des diplomates bruxellois, ne peut être dissociée de la question ira...

Il y a une contradiction fondamentale entre l'action des pays occidentaux et de l'OTAN, dont l'objectif est la lutte contre le terrorisme, et les moyens mis en oeuvre : 51 000 hommes dispersés sur la totalité de l'Afghanistan, c'est en effet grandement insuffisant pour tenir un pays de cette taille. Les expériences l'ont montré, ce n'est pas d'en haut, mais dans les combats de fantassins que tout se passe. Il faudrait donc sans doute dix fois plus d'hommes, mais l'Occident n'en enverra pas autant, surtout que la question afghane, comme l'ont souligné des diplomates bruxellois, ne peut être dissociée de la question ira...

...es éclaircissements sur la position américaine dans le règlement de la situation au Proche-Orient. Il a ensuite regretté l'indépendance du Kosovo qui crée un précédent dangereux s'agissant du démantèlement d'un Etat tout en favorisant un irrédentisme serbe. « On ne sort de l'ambiguïté qu'à son détriment », dit le proverbe ; c'est exactement ce qui se passe avec le Kosovo. Evoquant la situation en Afghanistan, il s'est déclaré opposé à un éventuel renforcement des troupes françaises estimant au contraire qu'il convient de préparer le retrait de nos soldats. Car en Afghanistan, aucune solution ne pourra être imposée de l'étranger. S'exprimant enfin sur le Tibet, il a soutenu les propos tenus par le ministre et fait part de son scepticisme à l'égard d'un boycott des Jeux Olympiques de Pékin qui n'est pa...