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Parmi la multitude de réponses possibles pour nos concitoyens, particulièrement dans les quartiers urbains où il n'y a pas assez de médecins les régions rurales ne sont pas les seules à en manquer ! , ces centres sont des recours pour les familles, des lieux uniques où l'on peut trouver à la fois des kinésithérapeutes et des médecins généralistes qui peuvent s'adresser directement à leurs collègues spécialistes. Je suis moi-même cardiologue et je travaille dans un centre de santé. Si j'ai besoin d'un cliché thoracique immédiateme...
...ntabilité, il faut en appréhender les deux aspects : non seulement la qualité du service rendu, aux plus fragiles notamment ; mais aussi le fait que l'on gagne du temps et de l'argent en rassemblant, au sein de ces petites unités, divers spécialistes susceptibles ensuite d'orienter leurs patients vers des structures plus lourdes. Le sujet mérite donc que l'on réfléchisse à ces nouvelles formes de médecine.
Cet article 15 entend lutter contre la pénurie des médecins en certains points du territoire en fixant un nombre de postes d'interne par spécialité et par région. Cela nous paraît une mesure utile. Pour autant, nous ne saurions croire que ces dispositions, même si l'on y ajoute toutes celles que Mme la ministre nous a rappelées en début de débat, pourraient, à elles seules, permettre de surmonter les graves difficultés actuelles de pénurie de médecins, p...
Je pense qu'il y a au moins deux problèmes importants qui ne sont pas suffisamment traités. Le premier est la formation des médecins. Nous ne formons pas assez de médecins et particulièrement de généralistes. Nous nous sommes tous félicités je crois que nous l'avons d'ailleurs votée à l'unanimité de la loi qui instaure le cycle universitaire de formation de médecins généralistes. Cependant, alors que cette loi a créé la filière en janvier 2008, il n'y a aucun titulaire de la discipline et seulement 135 enseignants associ...
Ce ne sont pas des détails. Les jeunes médecins veulent des horaires organisés et décents, un exercice de la médecine digne de notre époque, qui exige de pouvoir s'appuyer sur une permanence des soins organisée.
Il est nécessaire de réfléchir à l'aménagement des territoires en matière de santé, en termes de structures de premier accueil, les centres de santé, les maisons médicales, les hôpitaux de proximité. Les médecins ont besoin de cela pour travailler. Les médecins libéraux doivent participer à la permanence des soins, cela fait partie intégrante de leur métier et correspond au serment qu'ils ont prêté. Je ne trouve donc pas anormal que l'on organise un droit à l'installation des médecins libéraux, qu'on l'encadre de manière à éviter les excès.
La médecine libérale, ce n'est pas non plus mettre tout le monde au même endroit. Le débat n'est pas de savoir s'il faut faire preuve ou non de coercition ; il est de prévoir une organisation responsable de la réponse aux besoins de santé. C'est une question de santé publique.
Dans les territoires où il y a déjà suffisamment de médecins, on ne doit plus en accueillir. Catherine Lemorton l'a dit : les pharmaciens n'en meurent pas. On peut faire pareil pour les médecins.
Nous souhaitons encadrer strictement la possibilité, pour un directeur d'hôpital ayant cessé ses fonctions, d'installer ou de diriger un établissement privé près de l'établissement public qu'il a dirigé. Il s'agit là d'une mesure de précaution, qui n'est d'ailleurs pas très originale. Par exemple, les médecins qui sont recrutés par un centre de santé municipal doivent s'engager à ne pas s'installer, pendant une durée de cinq ans, si j'ai bonne mémoire,
...rsonnalités qualifiées et celui relatif aux représentants des usagers appelés à siéger au sein du conseil de surveillance. Notre amendement poursuit trois objectifs : premièrement, fixer le nombre de personnalités qualifiées à cinq, comme pour les autres collèges ; deuxièmement, permettre, parmi ces cinq personnalités, la représentation de professionnels de santé non hospitaliers, par exemple des médecins libéraux ce qui paraît indispensable si l'on veut atteindre l'objectif louable qu'affiche ce projet et qui est de décloisonner la médecine hospitalière et la médecine de ville ; enfin, garantir la participation au sein des conseils de surveillance d'au moins deux représentants des usagers au sens des dispositions de l'article L. 1114-1 du code de la santé publique, qui donne un cadre juridique...
...rs une désorganisation très préjudiciable, une sorte d'épidémie désorganisatrice qui frapperait soudain le milieu sanitaire et social et que votre texte aurait pour objet d'enrayer. Permettez-moi de dire ici que les dysfonctionnements en question sont, pour l'essentiel, la conséquence de choix politiques délibérés, notamment le nombre insuffisant de personnel soignant formé, et singulièrement de médecins, avec un numerus clausus scandaleusement bas depuis des années ; l'empilement de réformes successives, parfois contradictoires, sans qu'aucune évaluation sérieuse ne soit menée, avec, en prime, l'autoritarisme des ARH conduisant à des fermetures massives de lits, de services, de maternités et d'hôpitaux plus de 100 000 lits ont ainsi été supprimés en dix ans ; enfin, la mise en place de la T2A...
La carte géographique des déserts médicaux s'étend. Elle recoupe d'ailleurs celle des fermetures d'hôpitaux et autres services publics, tels que la poste ou l'éducation. En effet, aucun médecin ne peut s'installer et travailler correctement dans de telles situations. Face à tout cela, que nous propose votre texte ? En ce qui concerne la santé publique et la prévention, objet du titre III, l'indigence des propositions le dispute à la provocation. Les mesures avancées en la matière se résument à l'interdiction des cigarettes-bonbons, assortie de quelques dispositions au demeurant intére...
Cette question ne devrait pas se poser, encore moins dans un pays où l'enseignement est pris en charge par l'État et la rémunération de tous les médecins étroitement liée à l'argent public de la sécurité sociale.
La seule vraie question qui se pose, et que vous ne traitez pas, est celle des conditions dans lesquelles les médecins, qu'ils soient généralistes ou spécialistes, doivent et peuvent participer à la permanence des soins : à quel rythme car personne ne peut travailler jour et nuit sans pause, ni tous les week-ends , pour quelle rémunération il va de soit que le travail de nuit, du dimanche et des jours fériés doit bénéficier d'une indemnisation spécifique et dans quelles conditions car on ne peut assurer...
On l'aura compris, ce n'est pas tant la régionalisation ni la coopération et la réconciliation entre la médecine de ville et l'hôpital que vont promouvoir les ARS, mais plutôt la stricte orthodoxie budgétaire des seuls hôpitaux publics et, à terme, la fermeture des plus déficitaires d'entre eux. D'ailleurs, quand ils sont déficitaires, pour leur remonter le moral, on leur inflige des sanctions financières ! Depuis dix ans, un tiers des hôpitaux publics a déjà fermé. Et cela ne concerne pas seulement les h...
... 000 postes J'ose espérer que ce n'est pas là votre projet ! Est-ce ainsi que vous envisagez la meilleure « organisation » des services hospitaliers ? Vous parlez de rupture, c'en est une en effet, avec le maillage hospitalier public, véritable colonne vertébrale du système de soins dans notre pays ; avec également les CHU, mis en place par le professeur Robert Debré en 1958, pour permettre aux médecins les plus brillants de consacrer leurs compétences à temps plein aux soins, à la formation et à la recherche, au sein même du service public. C'est avec cette grande tradition que vous décidez de rompre, ce qui s'inscrit pour le coup, hélas, dans la continuité de l'action de vos prédécesseurs. Cette stratégie destructrice s'applique texte après texte et conduit au fil du temps aux déstructuratio...
... l'hôpital et de l'organisation des soins en désignant des chefs, dont les pouvoirs ne sont limités que par l'autorité du chef placé au-dessus d'eux. Telle est votre conception. De ce point de vue, ce texte présente des similitudes assez troublantes avec la loi LRU qui réforme l'université : même volonté de tout régler par la désignation d'un seul chef et même obsession de juger les pratiques des médecins comme celles des enseignants par des moyens technocratiques. Dernier point commun à toutes les réformes que vous exhibez fièrement : celle-ci, comme les autres, aura pour effet l'inverse de l'objectif affiché. Vous prétendez sauver l'hôpital public auquel vous vous dites très attachés, mais en fait vous organisez consciencieusement, et en affirmant le contraire, son déclin progressif au bénéfic...
...affirmation. Or, en l'état actuel, les travaux ne sont pas suffisamment aboutis pour appliquer cette convergence. Ainsi, les prestations qui sont couvertes par la convergence ne sont pas homogènes. Les tarifs du secteur public sont « tout compris » si j'ose dire, à l'exception de certains médicaments et dispositifs implantables, alors que ceux du secteur privé ne comprennent ni les honoraires du médecin, ni les dispositifs implantables, ni les actes de biologie, d'imagerie et même les transports en court séjour. Dans ces conditions, les cliniques privées peuvent se targuer d'afficher des prix compétitifs. En raison du principe d'alignement sur le tarif le plus faible, les hôpitaux publics devront aligner leurs tarifs « tout compris » sur ceux des cliniques qui ne comprennent pas tout. C'est pour...
Cet amendement est lié aux préoccupations que j'ai exprimées en soutenant l'amendement n° 469. Pour avancer vers la convergence souhaitée, nous proposons d'inclure les honoraires des médecins libéraux dans les tarifs des cliniques privées.
...la mesure où les personnes âgées résidant en ville auront accès à tous les médicaments, y compris les plus coûteux, tandis que les résidents des EHPAD se verront proposer une liste restreinte de molécules. Ensuite, cet article n'apporte pas de réelles garanties en termes de risques iatrogéniques. S'il faut en effet lutter contre ce type d'accidents, le texte n'en propose pas le bon moyen car les médecins de ville et les médecins coordonnateurs pourront continuer de prescrire séparément. Enfin, ce dispositif nous paraît inapplicable dans la réalité et même source de difficultés confraternelles dans la mesure où le médecin coordonnateur n'a aucun pouvoir hiérarchique sur le médecin de ville, que les résidents d'EHPAD ont tout loisir de consulter. Par conséquent, non seulement on ne règle aucun p...