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Interventions en hémicycle de Noël Mamère


2725 interventions trouvées.

Tout le monde n'était pas forcément en commission, monsieur le président de la commission. On n'est pas obligé d'être en commission pour s'intéresser au Grenelle de l'environnement. Je ne suis pas membre de votre commission. C'est la raison pour laquelle je n'y viens pas.

Nous devrions nous féliciter de l'unanimité qui s'est faite autour de cet amendement présenté par M. le rapporteur et préparé en commission

par mon collègue Cochet avec M. le rapporteur, ce qui prouve que sur des sujets aussi importants, nous pouvons co-élaborer des choses. Cet amendement vise à répondre aux engagements qui avaient été chiffrés par le Grenelle de l'environnement, et qui concernent non seulement le parc résidentiel mais l'ensemble du bâti. Surtout lorsque l'on sai...

Notre rapporteur est un trop fin connaisseur de l'Assemblée, et, son expérience ministérielle aidant, je ne peux imaginer qu'il ait laissé passer, sans s'en apercevoir et sans arrière-pensée dans l'exposé des motifs de son amendement cette formulation absolument extravagante : « vise à associer les locataires dans un partage des coûts et des éc...

Nous avons bien pris note de la rectification de notre rapporteur, mais elle ne saurait nous convaincre, car elle n'introduit pas la modification proposée par notre collègue Cochet : passer de l'incitation à un dispositif coercitif, à un plan pluriannuel assorti d'un véritable engagement.

Cet amendement n'a rien d'anodin. Comme l'a souligné Mme Got, en s'exprimant sur l'article 6, il s'agit d'ouvrir un secteur essentiel, appelé à se développer, en créant de nouveaux métiers et, surtout, en rattrapant le retard que nous avons pris sur d'autres pays de l'Union européenne, en particulier l'Autriche et l'Espagne, en ce qui concerne...

Un plan pluriannuel doit être engagé, comme le propose notre amendement.

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, chers collègues, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine s'associe à son tour à l'hommage qui a été rendu par M. le président aux dix soldats morts en Afghanistan.

Prenons soin de ne pas instrumentaliser ces morts pour des raisons politiciennes ; c'est le moindre des respects que nous devons à leur mémoire et à leurs familles. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.) « Le courage aujourd'hui, ce n'est pas de maintenir sur le monde la nuée de la guerre, c'est ne pas laisser aux mains de la for...

En effet il s'agit bien d'une guerre, monsieur le ministre de la défense, avec ses cercueils, ses douleurs, ses atrocités, ses trahisons. La guerre est sans doute la question la plus difficile qui puisse être posée aux représentants du peuple que nous sommes, celle qui importe le plus à une nation parce qu'il s'agit en fait de décider de la vie...

Faut-il rappeler ici avec quelle désinvolture il a entraîné notre pays dans une politique contraire à ses intérêts ? Souvenez-vous : cela ne se passait ici devant notre assemblée mais devant la Chambre des Communes britannique, à l'époque de Tony Blair que l'on surnommait le « caniche de Bush ». Bafouant la représentation nationale, le Présiden...

Si j'en crois mon collègue Joël Giraud, député des Hautes-Alpes, les soldats envoyés avant le 18 août ne sont pas passés par le centre national d'aguerrissement à la montagne de Briançon. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) À partir d'aujourd'hui et jusqu'au 3 octobre, la 27e brigade d'infanterie de montagne de Grenoble y est formée. Or...

Depuis sept années une période aussi longue que celle de la guerre d'Algérie une sale guerre est donc engagée, sous couvert d'une opération de police et de formation de l'armée afghane. Effectivement, la France n'est pas en guerre, monsieur le ministre, puisqu'elle a choisi de faire la guerre, ce qui est sensiblement différent, vous en conv...

En 2001, quand tout a commencé, j'avais été le seul député à dénoncer une guerre contre le peuple afghan . On m'avait durement critiqué pour cette position qui, à l'époque, apparaissait en rupture avec la pensée unique. Je l'avais prise en toute connaissance de cause. Ce sont les mêmes raisons qui nous poussent aujourd'hui à refuser d'engager ...

Cinq millions de personnes sont en situation d'insécurité alimentaire sur une population qui en compte vingt millions et 80 % des puits sont asséchés. Va-t-on plus longtemps nier la souffrance du peuple afghan en ajoutant la guerre à la guerre ? Que pensez-vous, monsieur le ministre des affaires étrangères, vous qui avez été l'inventeur de l'ac...

Malgré de nombreux dons internationaux, la situation continue à se dégrader pour les Afghans. Ils se sentent méprisés par des militaires étrangers, ignorants des coutumes et de la culture locales, qui traitent avec les seigneurs de guerre et les chefs de village, sans se préoccuper des aspirations de la population, favorisant ainsi le détournem...

La politique de pacification n'a pas plus d'efficacité : nos soldats luttent contre des combattants qui sont protégés par la population. Ils sont trahis par leurs interprètes ou leurs guides. Plus de 10 % des effectifs de l'armée afghane formés par nos soins sont considérés aujourd'hui comme des déserteurs.

Monsieur le Premier ministre, la stratégie suivie par l'OTAN vous entraîne dans une fuite en avant : toujours plus de soldats, de bombardements et de destructions, et une population qui bascule du côté des talibans. Quel beau bilan ! C'est pourquoi, avec le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, je me prononce contre l'envoi d'un seul ...

La guerre est un échec sur toute la ligne, sauf pour le Pentagone qui a installé plusieurs bases militaires en Asie centrale, qui se sert de l'Afghanistan comme camp d'entraînement pour ses troupes et qui met en place une nouvelle OTAN redéployée stratégiquement hors des frontières de l'Europe, dans le cadre de sa doctrine de guerre préventive....