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L'on pouvait approuver la précédente proposition de M. Estrosi, qui a donné lieu à une longue discussion ; mais de là à raccrocher l'Union pour la Méditerranée à la question de la préservation des autoroutes de la mer ! (Exclamations et rires sur les bancs du groupe GDR.)
Dois-je rappeler à M. Estrosi, dont je connais le dévouement envers le Président de la République, qui se présente comme le créateur de l'Union pour la Méditerranée, qu'une union suppose la libre circulation des personnes ? De ce point de vue, l'Union pour la Méditerranée n'a d'union que le nom ! Ne voyons-nous pas presque tous les jours, grâc...
J'interviens évidemment pour soutenir ce qui vient d'être dit par notre collègue Yves Cochet. Comme la discussion risque d'être encore longue, cher collègue Poignant, essayez d'éviter de tomber dans la caricature ! Car nous démontrerons, article par article, que les amendements que vous proposez sont en contradiction totale avec les orientation...
Vous n'avez qu'à relire les conclusions des négociateurs, qui invoquaient « la liberté de produire et de consommer sans OGM », devenue « liberté de produire et de consommer avec ou sans OGM » ! Ne prenez pas vos collègues de la gauche et les Français pour des imbéciles : ils savent ce que les mots veulent dire !
Je ne peux me laisser accuser de tenir des propos politiciens ! (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.) Je n'ai fait qu'exprimer la réalité ! Je suis du reste heureux d'entendre la conclusion de M. Estrosi. Vous n'ignorez pas que la France préside l'Union européenne pour quelques mois encore. Or, entre l'Union européenne et les pa...
Vous devez donc savoir que lorsque notre rapporteur nous propose de nous régler sur le schéma national d'infrastructure, cela veut dire, comme l'a fort bien explicité M. Cochet, que l'on reconduit une logique d'infrastructures, essentiellement autoroutières, ce qui est en contradiction avec le Grenelle de l'environnement et revient à nier l'amp...
M. Cochet l'a fait ! Et nous ne sommes que quatre députés verts ! Nous n'avons pas le don d'ubiquité !
Pas du tout !
Je souhaite m'exprimer sur l'amendement que vient de présenter notre collègue Jacob, et profiter du micro, comme il l'a fait il y a quelques instants, pour dire que, selon les méthodes dont nous avons l'habitude de la part de ce parlementaire de longue date, il ne se livre nullement à la polémique mais à des attaques très en dessous de la cein...
Je rappelle à M. Jacob que nous ne sommes que quatre députés verts (« C'est trop ! » sur les bancs du groupe UMP) ; qu'en ce moment même a lieu une audition sur la question des fichiers à laquelle participent des membres de la commission des lois, dont je fais partie,
mais que j'ai préféré, comme député vert, donner la priorité à notre débat, au côté d'Yves Cochet. Monsieur Ollier, le droit d'amendement est imprescriptible !
Nous avons tous le droit de nous mêler de ce qui nous regarde en l'occurrence des textes de loi soumis à l'Assemblée nationale. Nous avons été élus pour en débattre
et pour accepter ou refuser de les voter ! Nous ne sommes que quatre ; vous-mêmes, vous ne faites pas partie de toutes les commissions et vous n'allez pas partout !
Merci, mon cher collègue : c'est en effet un sujet à propos duquel nous avons le droit d'être présents ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Nous ne prétendons pas avoir en la matière une plus grande autorité que les autres. Mais il me semble que M. Jacob qui n'était pas alors rapporteur, mais siégeait de l'autre côté de l'hémicycle , était, lors de la discussion du projet de loi sur les OGM, l'un des plus ardents défenseurs de ces derniers ! (M. le rapporteur approuve.)
Nous n'avons donc pas de leçons à recevoir de quelqu'un qui se prétend aujourd'hui plus écologiste que nous !
La question n'est pas de savoir qui est le plus écologiste. Mais en proposant ce fonds de capitalisation, comme l'a très bien dit, une fois encore, M. Cochet, vous obéissez à une logique de l'offre. Nous, nous voulons remettre la pyramide écologique sur ses pieds, c'est-à-dire refuser cette logique au profit d'une société fondée sur l'économie ...
Si nous parlons, ce n'est pas pour faire du bruit ni parce que les caméras de télévision sont là du reste, il n'y en a pas. (M. Pancher désigne les caméras.) Du moins, notre débat n'est-il retransmis que sur la chaîne parlementaire. Si tel était notre but, nous nous exprimerions plutôt entre quinze heures et seize heures.
Pourquoi ne pas dire à vos collègues qui, eux, se pressent ici à cette heure-là pour passer à la télévision, de venir défendre le Grenelle de l'environnement à vos côtés ?
M. Méhaignerie avait présenté autrefois le canal Rhin-Rhône comme un éléphant blanc. Ne serait-il pas intéressant de l'entendre expliquer aujourd'hui son avis à ses collègues de droite ? Pour avoir été ministre de l'équipement, il devrait savoir ce qu'il dit. Mais peut-être, en la circonstance, la fuite est-elle la meilleure conseillère. Que l...