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Dans ce cas, madame la présidente, je vais contextualiser mon amendement (Sourires sur les bancs du groupe UMP),
comme nous pouvons tous le faire, ce qui est un droit inaliénable de chacun d'entre nous, porteur d'une part de la souveraineté nationale.
Peut-être faut-il rappeler à nos collègues de la majorité, comme l'a fait M. Braouezec, que nous avons encore le droit de nous exprimer.
Défendre des amendements sur le fond, c'est accomplir notre travail de député et de représentant du peuple.
M. Herbillon ferait bien de sortir de temps en temps de l'hémicycle.
Il s'apercevrait qu'une grande partie de l'opinion partage notre point de vue et s'inquiète de savoir que nous aurons demain un service public de l'audiovisuel au rabais. Comme toute la presse Le Figaro compris , elle a fort bien vu que vous cherchiez à passer en force, signe que vous êtes en difficulté. De fait, votre projet de loi conçu da...
Nous aurions pu réfléchir plus longuement, comme l'ont fait les Anglais, et supprimer la publicité à une échéance plus lointaine que celle fixée par l'oukase du Président de la République.
Monsieur le président, le choix vous appartient, mais vous allez sans doute empêcher de parler des collègues qui sont présents dans l'hémicycle depuis le début de l'examen de ce projet de loi. Parce qu'ils font leur travail de député, ils méritent de s'exprimer sur l'un des articles les plus importants de ce texte.
Nous aurions pu également augmenter progressivement la redevance, comme l'ont fait les autres pays de l'Union européenne, en particulier la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Car la redevance, que vous refusez d'augmenter, correspond à un droit de propriété, donc à un droit de regard des citoyens sur le service public. Celui-ci appartient en effet...
Nous ne sommes pas venus en touristes ou en intermittents. Nous sommes là pour faire notre travail de représentants du peuple. La nomination et la révocation des présidents de France Télévisions, de Radio France et de la société en charge de l'Audiovisuel extérieur de la France marquent une sorte de caporalisation du service public comme n'en ...
Que Mme Albanel ne nous prenne pas pour des naïfs ! Nous savons quelles conséquences auront, dans l'audiovisuel public, ses décisions sur la publicité partielle. Sur les chaînes privées, les annonceurs rechercheront particulièrement la tranche qui s'étend de vingt à six heures, pendant laquelle le public sera gavé de publicité, tandis que, avan...
Et il ajoute : « Le passage au média global est un tournant nécessaire si l'on veut faire de France Télévisions un média en phase avec le numérique qui révolutionne la production, la distribution, la diffusion et la consommation des images. »
Nous n'avons pas besoin d'un arbitre des élégances, madame la ministre !
« Sans argent, cette transformation sera difficile, conflictuelle et mal comprise par les personnels. »
Je n'avais pas terminé !
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Ce que vient de dire Mme Albanel est très grave. Alors que M. de Carolis souhaitait augmenter la publicité, le Président de la République a décidé unilatéralement qu'elle serait supprimée.
Mais si ! Je vous renvoie au verbatim.
Vous avez expliqué que le Président de la République s'était mêlé de ce qui ne le regardait pas en intervenant sur la question de la publicité sur l'audiovisuel public. Or, le 21 juillet, le Premier ministre, appuyé par la majorité, a réuni le Parlement en Congrès à Versailles pour faire voter une nouvelle rédaction de la Constitution, aux term...
Monsieur le président, je demande la parole !