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Certainement pas !
Peut-être ai-je commis une erreur d'interprétation, mais j'aimerais citer ici le rapport publié ce matin même par la Cimade, présente dans les centres de rétention. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Vous nous dites que les mineurs ne peuvent pas être placés en centre de rétention. Selon ce rapport, pourtant, le placement d'enfants en rétention administrative s'est nettement accru en 2004, à la suite de l'instauration par M. Sarkozy d'une politique du chiffre. Ainsi, le nombre d'enfants enfermés en rétention est passé de 165 à 318 entre 200...
sous prétexte qu'ils étaient en travaux et qu'il n'y avait pas de retenus.
On peut visiter des locaux même lorsque aucun retenu ne s'y trouve ! Cela me semble être un droit minimal des représentants de la République, des parlementaires ! Nous avons le droit de voir dans quelles conditions vous prévoyez d'accueillir ces familles. Vous répondez par la négative ; c'est votre affaire. Mais, je le répète, nous sommes en dr...
que le nombre de mineurs placés en rétention a explosé depuis 2004.
Cela n'a rien à voir avec les mineurs isolés !
Parlez-moi d'aujourd'hui !
Nous voulons nous aussi faire un rappel au règlement, ne serait-ce que pour soutenir avec force le président Ayrault. Il n'y a aucune indignité à reconnaître que nous traversons une crise. Il s'agit d'une crise du fonctionnement de l'Assemblée nationale, initiée par son président lui-même, sur ordre venu de l'Élysée,
qui tenait absolument à ce que le vote solennel sur les retraites intervienne à la date qu'il avait prévue.
Dans ce but, le président de l'Assemblée nationale a instrumentalisé le règlement au motif que l'opposition voulait procéder à de l'obstruction et ce geste de sectarisme a empêché l'opposition de s'exprimer sur un sujet essentiel. Dois-je vous rappeler, mon cher collègue Laffineur, que samedi, 3 millions de personnes ont manifesté dans les rue...
Nous n'avons pas eu le temps de débattre de ce projet de loi, vous le savez très bien. Le Sénat a prévu deux semaines de discussion quand notre assemblée n'y a consacré que quelques heures.
Et sur un sujet aussi important que l'immigration, qui renvoie aux droits de la personne et à la garantie des libertés, il n'est prévu que trente heures de débat. Aujourd'hui, ceux qui sont à l'origine de la crise et qui minent le coeur même de la démocratie, ce sont les membres de la majorité !
Rien à voir !
J'abonderai dans le sens de Mme Hostalier et, avant elle, de mes collègues de gauche et de M. Pinte. En effet, ce que nous propose Mme Greff, c'est tout simplement d'instaurer une sorte de police des sentiments, qui n'a d'autre objectif que de fragiliser un peu plus les mariages mixtes. Or je rappelle à notre collègue, qui voudrait nous faire ...
Cette statistique date de 2004 et n'a pas évolué depuis. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Vous insistez donc sur une question qui n'est pas un problème. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Arrêtez, s'il vous plaît, madame ! Essayez d'abord de vous calmer. On ne vous a pas beaucoup vue depuis le début de cette discussion (Protestations sur les bancs du groupe UMP)
Je comprends très bien que vous soyez attachée à cet amendement, dont vous avez obtenu qu'il soit accepté par la commission des lois. C'est formidable : vous allez pouvoir retourner dans votre circonscription en disant : « Regardez, j'ai gagné ! ». Toutefois ce n'est pas là l'essentiel ; l'essentiel, c'est que vous êtes en train de participer ...
Oui, on peut aller à Marseille, et ailleurs ; vous savez très bien en quel sens et par qui ce mot de « gris » y est utilisé. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)