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Interventions en hémicycle de Noël Mamère


2725 interventions trouvées.

Vous me paraissez faire une lecture sélective de notre amendement, madame la ministre. Laissez-moi en rappeler le texte afin que tout soit bien clair (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) : « Un vice-président de l'université est élu parmi les étudiants du conseil d'administration. L'ensemble des étudian...

Précisément : je reviens à notre proposition, déjà formulée dans d'autres amendements, de faire élire le président par les trois conseils.

Je ne veux pas prolonger la discussion. Toutefois, monsieur le rapporteur, derrière les arguments techniques que vous avancez en réponse à nos collègues Régis Juanico et Patrick Braouezec, se cachent, nous le savons tous, des arrière-pensées politiques. Pour nous, le principe du pourcentage est fidèle à l'esprit de la loi de 1984 relative à la ...

Elle a, en effet, permis la participation de la communauté universitaire qui ne peut se réduire au périmètre que vous avez défini. Nous devons être conscients de ce que vous préparez. Il y aura des disparités dont les premières victimes seront les personnels techniques et IATOSS, dont on sait parfaitement qu'ils sont indispensables au bon fonc...

Vos arguments techniques, monsieur le rapporteur, cachent des arrière-pensées politiques. En prenant pour principale cible des dégâts collatéraux de votre choix les personnels techniques, vous préparez l'externalisation de tout ce qui est technique à l'université. La variable d'ajustement, ce seront les personnels techniques, que vous allez pré...

Dans la torpeur de ce mois de juillet, je me réjouis que M. Le Déaut me rejoigne à propos des dégâts collatéraux de votre texte sur les personnels ingénieurs et techniciens. Quelqu'un m'a traité de prestidigitateur mais, là, c'est vraiment de la manipulation ! Si l'on prévoit des chiffres et non des pourcentages, les premières victimes de la s...

Je ne peux qu'approuver les propos de M. Le Déaut. Le Gouvernement a manifestement choisi, avec la complicité du rapporteur, d'escamoter le débat sur les universités. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Vous avez beau répéter à longueur de journaux et d'écrans de télévision qu'il s'agit là du grand te...

Je tiens à préciser à propos de l'université de Bordeaux, qu'a citée M. le rapporteur, que la communauté urbaine de Bordeaux a participé au plan Universités 2000.

Il s'agit d'un établissement public, qui a été sollicité dans le cadre du plan Université 2000. Il ne faut pas dire n'importe quoi. Revoyez votre copie, cher collègue, ou revenez devant les électeurs ! En tout cas, ne dites pas de contre-vérités institutionnelles et juridiques ! Relisez donc votre droit des collectivités ! (Exclamations sur les...

L'amendement vise à maintenir dans leurs prérogatives le conseil des études et de la vie universitaire le CIVU et le conseil scientifique : le premier dans ses compétences pédagogiques, le second dans ses compétences scientifiques. Il ne s'agit pas de revenir aux temps anciens, mais de redonner tout leur rôle à ces deux conseils, qui sont p...

Cet amendement est tout à fait justifié. Il faut bien contrebalancer les très larges prérogatives que vous accordez au président. Cela n'a rien de choquant qu'il engage sa responsabilité devant le conseil d'administration. Celui-ci n'est pas obligatoirement la coalition d'intérêts particuliers à un moment donné : il peut aussi être confronté à ...

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, la situation de l'enseignement supérieur n'est pas satisfaisante. Nul ne conteste qu'une réforme ambitieuse s'impose. En effet, notre pays a pris du retard, on peut même parler de recul en la matière. La France ne consacre que 1,1 % de son PIB à l'enseignement supérieur, contre 1,7...

Il est d'ailleurs intéressant de constater qu'à chaque nouvelle version le projet de loi a changé d'intitulé.

On est ainsi passé d'un projet de loi « portant organisation de la nouvelle université » à un projet de loi « relatif à la gouvernance et aux nouvelles compétences des universités », pour parvenir au titre définitif, médiatiquement plus vendeur, de projet de loi « relatif aux libertés des universités ». L'absence de concertation s'explique san...

Il lui manque la légitimité démocratique que procure une concertation réussie, et c'est parce que vous le savez que vous souhaitez aller vite, pour éviter qu'un véritable débat s'instaure dans le pays. Il serait temps qu'un jour la droite se donne le temps de construire avec le monde universitaire des relations, basées sur le respect, l'écoute...

De la réforme Devaquet aux projets Fillon et Ferry, tous deux échoués aux rives de l'indifférence, on ne peut pas dire que la majorité ait jamais pris la peine de dialoguer avec la communauté universitaire. Le passage en force fut chaque fois la règle.

La précipitation ne peut pourtant tenir lieu de négociation. Encore une fois, la méthode coince. C'est pourquoi je ne puis, de cette tribune, que manifester mon entière solidarité au monde universitaire, quand il dénonce la méthode et le calendrier. Cette précipitation dont vous faites preuve, madame la ministre, n'est pas bonne conseillère. C...