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Les amendements de Noël Mamère pour ce dossier

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Faites-le, puisque vous êtes de mon avis ! Mais vous n'osez pas le dire parce que vous êtes tenu en laisse !

Si je fais des rappels au règlement, ce n'est pas pour m'acharner sur la personne de M. Copé. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Mais vous conviendrez, chers collègues de la majorité, que la commission Copé n'avait pas demandé la désignation du président de France Télévisions par le Président de la République.

Elle avait proposé une procédure plus conforme au respect de l'indépendance et du pluralisme. Et vous admettrez qu'il aurait été convenable c'est un euphémisme que le président de la commission qui porte son nom vienne nous expliquer pourquoi ce qu'il accepte aujourd'hui, il le refusait hier. Pourquoi ce qui a été balayé d'un revers de main...

Voilà une bonne occasion de s'expliquer pour le président de la commission spéciale, dont les propositions ont été rayées d'un trait de plume ! Il aurait été intéressant d'entendre sa position.

C'est pourquoi j'ai souhaité sa présence en séance. La majorité se terre dans un silence accablant, et ce silence en dit long sur sa complicité avec un Président de la République qui est en train de soumettre l'audiovisuel public aux affaires et à l'État. Il s'agit, ni plus ni moins, d'affairisme et de bonapartisme !

L'article 8, l'un des plus importants du projet de loi, donne le signal de la reprise en main de l'audiovisuel public : dépendance économique, politique et éditoriale. Vous nous proposez un service public au rabais, car sous-financé, et à la botte du Président de la République et du pouvoir. Telle est votre vision de l'indépendance, comme l'a t...

À travers cet amendement, je veux revenir à mon tour sur les inquiétudes que nous exprimons, et qui se manifestent au-delà de l'hémicycle puisque les personnels et les syndicats ont déjà dit ce qu'ils pensaient de ce projet, notamment de ses conséquences néfastes pour l'avenir de la chaîne France 3. Sans entrer dans les détails de la lettre pub...

Et je suis mesuré lorsque je parle de « godillots » (Mêmes mouvements) car accepter qu'un Président de la République fasse légiférer pour pouvoir nommer et révoquer selon son bon plaisir les présidents des sociétés de l'audiovisuel public est une régression, un déni démocratique et une insulte au peuple français. C'est une manière honteuse de l...

Mais si ! Le scénario est très facile à écrire. Vous garrottez le service public. Vous réduisez son périmètre ; demain, ce service public aura une audience plus faible ; il sera sous-financé, puisque le budget de l'audiovisuel viendra du budget de l'État et non d'une taxe directement affectée à l'audiovisuel public. De bons esprits viendront al...

à moins que vous n'en doutiez parce qu'il remet en cause la politique de M. Sarkozy et de son gouvernement sur l'audiovisuel, auquel cas vos indignations seraient très sélectives et montreraient votre grand degré de dépendance vis-à-vis du Président de la République et votre grand degré de soumission. Je vous donne lecture de cet éditorial du...

 « on voit mal les neuf membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel, tous nommés par la droite, désavouer le chef de l'État, et pas davantage les trois cinquièmes des parlementaires. » « Conçue à la hussarde nous ne cessons de le répéter depuis le début de la discussion , cette réforme est un mauvais coup. » Nous le disons aussi, preuve q...

 « Elle conduit à contrôler étroitement l'audiovisuel public et à renforcer les chaînes privées, dont chacun sait que les patrons sont, pour l'heure, des proches du Président. »

Affairisme, donc, et mise à la botte du service public. Et l'éditorialiste conclut, à propos des chaînes publiques : « La désignation de leurs patrons est tout sauf un modèle de transparence. Ce n'est pas une raison pour leur casser les reins, les tenir en laisse courte et en faire des médias d'État. Leur rôle est trop important informer, in...

Pour conclure, monsieur le président, je dirai à nos collègues de la majorité que l'éducation, la santé et la télévision publique constituent le patrimoine de ceux qui n'en ont aucun. La télévision publique est le bien de tous et la propriété de personne, à commencer par le Président de la République ! Et puisqu'on a cité de grands auteurs,

je pourrais, après Montesquieu, citer Montaigne, mais je retiendrai plutôt son ami, La Boétie, qui a écrit un très beau texte intitulé De la servitude volontaire, dont je vous recommande la lecture ou la relecture.

Monsieur le président, nous pensions que vous étiez capable de faire preuve de calme et de sérénité.

À chaque fois que nous nous adressons à vous pour demander un peu d'équité, un peu de respect de l'opposition, vous faites la sourde oreille ! Vous avez choisi la rapidité, et vous avez recours à des méthodes expéditives pour éviter le débat ! Tout cela, vous le faites sous le regard amusé de votre majorité, complice du forfait en train de se ...

Vous êtes tellement gêné que vous préférez vous adresser aux fonctionnaires qui sont à côté de vous, plutôt que de nous écouter !

Monsieur le président, nous sentons bien que la position dans laquelle vous êtes ne vous plaît guère, car on vous force, depuis le cabinet noir de l'Élysée, à aller le plus vite possible pour pouvoir faire le cadeau prévu par le Président de la République à ses amis de TF1 et de l'audiovisuel privé !