1342 interventions trouvées.
Et voilà !
C'est un signe d'amour !
En effet !
Cela fait du monde !
Si M. Joyandet ne souhaite pas retourner en commission, nous pensons, pour notre part, qu'il y aurait encore beaucoup à dire sur cette prime. Je ne sais ce qui a pris au Président, en se réveillant un matin, de lancer cette drôle d'idée
ou plutôt ce slogan publicitaire, un de plus : la prime à 1 000 euros. On n'est pas loin du jeu des 1 000 euros ! Le Président a laissé parler son côté communicant et publicitaire. Malmenée depuis son origine, cette prime est en train de faire « pschitt ! », terme le plus approprié, tant elle est complexe, incertaine et aléatoire.
Ce n'est pas nous qui le disons, mais tous les syndicats qui, aujourd'hui, n'y comprennent pas grand-chose. Qu'on en juge : 3 à 4 millions on ne sait pas bien de bénéficiaires potentiels sur 16 millions de salariés, les autres apprécieront ; de 1 à 1 200 euros, avec une moyenne estimée à 700, on ne sait pas bien, ce sont des calculs ; seule...
Cette prime est décriée par tout le monde, les organisations syndicales patronales comme ouvrières disant qu'elle ne ressemble plus à grand-chose. De surcroît, elle a, pour nous, un grand défaut. Alors que, depuis des années, nous nous battons au sein de la commission des affaires sociales pour éviter les niches sociales et fiscales qui font gr...
Je trouve pourtant que vous mettez bien peu d'enthousiasme à défendre ce texte, monsieur le ministre. Il est vrai que cette mesure constitue une mauvaise réponse à ce qui reste, en dépit de vos dénégations, un vrai problème, celui de la stagnation du pouvoir d'achat et de la répartition inéquitable de la valeur ajoutée. Pour résoudre ce problè...
Cette mesure, favorisant l'extension de l'intéressement aux entreprises de moins de cinquante salariés, est préférable à la prime proposée par le texte, même si elle reste encore limitée.
Lors d'une récente audition, le ministre avait indiqué que le chômage des jeunes avait diminué de 25 %, ce qui ne correspondait pas à ce que nous observons sur le terrain. S'il était parvenu à ce résultat, c'était en choisissant des dates très rapprochées, et je voudrais remercier Bernard Perrut d'avoir rétabli la vérité : la diminution réelle ...
En mettant la barre très haut, ne risque-t-on pas de décourager les entreprises qui feraient preuve de bonne volonté pour embaucher des apprentis ? De plus, l'expérience prouve que la labellisation est une procédure très compliquée. Les petites entreprises y sont-elles prêtes ?
L'intention du dispositif est louable permettre à un jeune d'avoir un métier à temps plein, sans devoir s'arrêter de travailler pendant six mois , mais sa mise en oeuvre risque d'être compliquée !
Cet amendement tend à préciser que le renouvellement d'un contrat de professionnalisation ne peut être qu'exceptionnel. Il convient d'éviter qu'il ne devienne la règle, faute de débouchés professionnels !
Dans le même esprit, l'amendement AS 23 vise à éviter que le contrat de professionnalisation, d'une durée moyenne de dix-huit mois, ne devienne un contrat de professionnalisation de trente-six mois pour obtenir une qualification identique.
Si l'on permet de renouveler un contrat de professionnalisation sans CDI à la clé, on précarisera les parcours professionnels, alors qu'on prétend les « sécuriser ». Votre texte est fait pour les employeurs, non pour les salariés !
Je regrette également le caractère quelque peu bâclé de notre débat : réunion de commission aujourd'hui, séance publique demain. Ce ne sont pas des conditions de travail satisfaisantes, alors qu'il n'existe aucune urgence particulière sur ce dossier. Certes, à lire le début de l'exposé sommaire de la proposition de résolution, on peut, un temps...
Même s'il rapporte peu, le principe « bonus-malus » pourrait inciter certaines entreprises à aller au-delà de leurs obligations. Non, monsieur le rapporteur, l'apprentissage n'est pas la panacée en matière d'emploi des jeunes. Il peut certes avancer l'âge de l'insertion professionnelle, mais en aucun cas il ne créera des emplois.
La faiblesse actuelle de notre industrie ne s'explique pas par un coût du travail supérieur à celui de nos concurrents. Il n'est que de voir les succès de l'Allemagne où ce coût est à peu près identique. L'intitulé même de cette mission d'information qui lie par un raccourci compétitivité et protection sociale, peut introduire un biais, laissa...
Je félicite le rapporteur pour son rapport. Bien que le travail ne puisse pas toujours être un plaisir, il n'est pas acceptable que 62 % des salariés soient stressés. Cette situation est liée aux privatisations sauvages des grandes entreprises ainsi qu'à l'extension de la concurrence. Le stress est entretenu par des gestionnaires qui subissent ...